23. Souvenir.

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Précédemment : " Sans prévenir, je m'introduis dans ses pensées, et je vois alors tout ce qu'il c'est passé, je ressens tout, et entend tout..."

Pdv Severus.

Assis dans un fauteuil, je regarde cette maison des horreurs, je la déteste presque autant que mon géniteur. Slughorn vient de repartir, je suis seul pour faire le tri dans les affaires de Tobias. Cela ne tiendrait qu'à moi je brûlerais la maison entière. Malheureusement les moldus me prendraient pour l'assassin de mon père donc ce n'est pas possible. J'éprouve ce plaisir malsain, cette jubilation en espérant qu'il ai souffert, tellement souffert. Qu'il soit mort dans d'atroce souffrance, que par cette souffrance il voit ce qu'il a infligé à ma mère. Ce monstre. La bouteille d'alcool sur la table basse m'indique qu'il était saoul lorsqu'il est mort, ce que personne n'a bien voulu me dire. Je déteste cette maison, je déteste cette ville, je déteste ce monde, je veux seulement rentrer chez moi, à Poudlard, retrouvé mes amis. Hermione, Lily et Regulus. Même les maraudeurs me manquent presque. Je réfléchis à ce qu'aurait été ma vie si Hermione n'avait pas été là. Je serais sûrement mange-morts à l'heure qu'il est. Peut-être même mort. Sur cette pensée, j'entends qu'on toque à la porte, à ma plus grande surprise et mon plus grand malheur, je vois la futur belle sœur de Lucius Malfoy. Bellatrix Lestrange...

- Severus, me salue-t-elle.

- Bellatrix, je salue en retour.

Heureusement que j'ai eu la promesse de mon ami blond qu'elle ne saura jamais que je ne veux pas devenir mange-mort. Lucius avant de vouloir me faire mange-mort était d'abord un ami, il a respecté mon choix et n'en a parler à personne. Tout comme mon amitié avec les maraudeur, et encore heureux sinon je serais décédé en ouvrant la porte.

La femme folle qui a torturé ma meilleure amie s'invite toute seule dans mon salon avant d'essayer de me rallier à sa cause. Elle a sut mes réticences à m'engager au près de Voldemort et vient me convaincre. Mais depuis le début de l'année, tout a changé, je ne suis plus seul. Et la magie noire qui se dégage de cette femme me fait peur je l'avoue, je ne l'avais jamais ressentit et je ne comprends pas ce soudain changement jusqu'à ce qu'elle sorte un objet de sa poche. Une coupe, la coupe d'Helga Poufsouffle. La noirceur qui en ressort me répugne, c'est... c'est une abomination. Bellatrix ne voit que la puissance de l'objet, elle idolâtre cette magie si noire qui me donne envie de vomir, qui me donne envie de fuir en courant. Je ne peux pas lui laisser cet objet, il est dangereux. Je le sens.

- Ne sens-tu pas sa puissance Severus ? Le seigneur des ténèbres lui-même m'a demandé de le cacher dans ma chambre forte. Je voulais te la montrer avant pour que tu te rallies à nous. Nous pouvons t'offrir tout ce que tu désires Severus, même tes désirs les plus fous. Que veux-tu ? La puissance ? La reconnaissance ? La richesse ? Une femme ? Nous pouvons te l'offrir.

Je la vois s'approcher de moi, et je lève aussitôt mes barrière occlumens. Merlin si elle découvre Maya, elle est morte et enterrer. Cette fille qui me plaît depuis longtemps... La serdaigle.

- Je n'ai pas besoin de ceci pour avoir ce que je désire Bella.

Sauf que la femme ne m'entends pas le moins du monde, au contraire même, elle est à la fenêtre entrain de regarder les, je cite, « affreux monstres répugnant qui mériterais que je joue avec » d'enfant qui rient dans la rues. Un sourire apparaît sur son visage lorsque je lui dis qu'elle a le droit d'aller les terroriser un peu, sans pour autant leur faire de mal. Il ne lui en faut pas plus pour sortir de la maison. Pour sortir sans la coupe ! Je lance rapidement un Gemino dessus et un sort puissant de magie noire sur la copie avant de cacher la vrai dans un coffre de ma mère en obsidienne. La seule chose que Tobias a bien voulu garder de magique, il pensait que ce coffre neutralisait les effets de sa baguette, ce qui était bien évidemment le contraire puisque ma mère n'utilisait pas la magie noire. Lorsque Bellatrix revient, je décline son offre et elle repart bredouille avec sa coupe au bout de trois heures interminable. Après une heure à me demander si elle est vraiment partit, je soupire de soulagement, je vais devoir parler de ça à Drago, comme je lui ai promis si il se passait quelques choses de bizarre avec un mange-mort...

Je me battraisOù les histoires vivent. Découvrez maintenant