Chapitre 10 :

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Les écouteurs dans les oreilles, le disque tournant, tous ces mots défilaient et bourdonnaient aussi beau les uns que les autres.

Peux-tu me parler de toi ?
Toi, que je peux voir que de loin...

C'était ses phrases, ses mots, ses syllabes à lui et personne d'autre.

Les murs peints en noir sont teintés de tes couleurs...

Felix buvait ses pensées, il les enregistrait, pour ne pas rater un seul de ses sentiments que Jisung lui faisait partager.

Je sais que je parle très fort, car c'est aussi la première fois que je ressens ces sentiments...

Le blond souriait, puis monta le son de son ordinateur. Afin de les entendre encore plus fort. Ses airs que son brun lui chantait.

Même si je fais semblant d'être franc. Quand je regarde dans tes yeux, je suis toujours figé...

La lumière de la lune qui frappait encore la petite boîte gravée de son bien aimer. Le vent qui soufflait légèrement, faisant frapper les feuilles contre la fenêtre de Felix. Et ses dires qui se mêlaient avec.

Ta silhouette brille parmis de nombreuses personnes... Maintenant je ne vois que toi...

Une petite larme marquant son chemin sur les petites taches de pousseur du blond. Son cœur qui s'affolait, et ses sentiments qui s'affirmaient.

Bien sur je ne sais encore rien de toi, je prendrai le temps de te connaitre même si ça sera long...

Additionnant encore une pensée à une autre, le blond souriait...

Je suis désolé d'être un fardeau, mais c'est parce que je sens que je ne te reverrai jamais si je te laisse t'en aller aujourd'hui...

Le vent s'était arrêté, le jour commençait à se lever. Felix l'avait écouté en boucle toute la nuit.

Toute la nuit...

Cette chanson qui lui faisait ressentir ses multiples sentiments. Sentiments qu'il n'avait jamais ressentis avant. Ils se confondaient eux-mêmes. Les questionnant, Felix se demandait si Jisung l'aimait autant.

Felix ferma son ordinateur, et enleva ses écouteurs. Il resta devant un moment essayant de réaliser ce qu'il ressentait à ce moment. Il entendit la porte de sa chambre s'ouvrir, mais il n'y prêta pas attention.

- Felix tu es rev-

La voix s'arrêta, et chercha la petite tête blonde dans le lit non défait. Elle tourna la tête vers sa gauche et vis son fils assis à son bureau les yeux rougis.

- Felix ? Est-ce que tu vas bien ? Tu as pleuré ?

L'Australien fit enfin face à sa mère dans le pas de la porte. Elle s'approcha de lui et prit son visage en coupe.

- Je vais bien, t'inquiète pas j'ai travaillé sur un truc cette nuit. J'ai pas beaucoup dormi.

𝓣𝓸𝓲 𝓮𝓽 𝓶𝓸𝓲 ⱼᵢₗᵢₓ [TERMINÉ]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant