[...] PDV de Laureline.
Les jours s'enchainaient tout se passait plutôt bien puis que je fais et rendais mon travail en temps et en heure. J'en profitais pour ranger de temps en temps deux, trois trucs que les filles laissait traîner. A se demander si elle ne le faisais pas exprès.
Je soupira il faut se l'avouer par contre aujourd'hui ce n'était pas mon jour. Pourquoi tout simplement parce que déjà c'était noël et ensuite parce que des souris avaient élu domicile dans mon appartement. Je ne voulais en aucun cas rentrer chez moi. Tout le monde était partie ce qui m'arrangeais. J'avais pris de l'avance sur mon travail et là j'étais en train de chercher les prochains dossiers que je devais traiter pour mon patron. Je finis par enfin trouver le dossier que je cherchais depuis plus de dix minutes. Sauf qu'il se trouvait sur la dernière étagère et que bah j'étais pas si grande que ça. Je me mis sur la pointe des pieds mais une main passa au-dessus de moi et attrapa ce que je voulais.
Je sentais cette odeur légèrement boisé qui vous enveloppe d'une chaleur peu commune et que je connaissais bien. Puis qu'elle restait en tête une fois qu'on l'avait sentie. Puis se raclement de gorge. Je me retourna le plus doucement possible vers cette personne que j'avais espéré rentré chez elle à l'heure qui était. Quand je fus face à mon patron qui me regardait à la fois sévèrement et avec autre chose que je n'arrivais pas à identifier, je me sentais pas du tout bien.
-Monsieur. Dis-je doucement alors qu'on entendait que je manquais d'assurance rien qu'à ma voix.
-Laureline. Répliqua-t-il froidement avant de regarder sa montre. Il est 20h30 et vous n'êtes toujours pas rentré chez vous.
-Oh ! Eh bien... J'ai pas vu l'heure passer il faut croire. Dis-je avec un rire très idiot.
Je me faisais honte à moi-même. Je ne comprenais pas pourquoi mais dès que j'avais à faire à lui je perdais toute assurance. Il me regarda en fronçant les sourcils. Je crois que mon mensonge n'était pas du tout passer.
-Venez avec moi.
Je le suivis sans faire de vague. Il avait toujours mon dossier dans les mains. On se dirigea vers mon bureau. Il entra à l'intérieur et je le suivis. Le dessus de mon bureau était un véritable foutoir. Il y avait encore tous mes brouillons. Heureusement j'avais pensé à ranger les dossiers sur un chariot.
Il regarda tous les dossiers puis me regarda et de nouveau les dossiers. Il posa celui qu'il avait récupéré avant de se tourner vers moi.
-Vous n'avez pas vu l'heure vous êtes sûr ?
J'étais en train de me dandiner d'un pied sur l'autre, je ne savais pas quoi lui répondre. Je finis par soupirer ce qui lui fit froncer les sourcils.
-Je ne voulais pas rentrer je l'avoue.
-Bien maintenant que nous avons éclaircie se point je vais vous ramener.
Je sentis la panique monter en moi. Il ne fallait surtout pas qu'il sache où est-ce que j'habitais. Personne ne le savait et c'était bien parce qu'il y avait une raison. J'habitais dans un taudis mais c'était le mien au moins.
-Ne vous inquiétez pas je vais prendre un taxi.
-À cette heure ? Le jour de Noël ? Non je ne crois pas.
-Mais...
-Ça suffit Laureline. Me coupa-t-il. Je vous ramène et ceux que vous le vouliez ou non !
Je soupira de mécontentement ce qui le fit sourire. Il avait souri là j'étais sur le cul, c'était bien la première fois que je voyais un vrai sourire sur son visage.
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Les frères De Luca 1- Antonio
RomansaLaureline Black, jeune journaliste, voit sa vie changer lors du mariage de sa meilleure amie Eléonore. Elle fait la rencontre des frères De Luca mais plus particulièrement d'Antonio. Pris dans ses yeux bleu que deviendra-t-elle? ! Information ! Cec...