Chapitre 10

2.5K 198 2
                                    


-Laureline. Dit-il calmement.

Je releva ma tête vers lui.

-Elle ne t'a rien fait ?

-Non tu es arrivé avant qu'elle ne puisse faire quelques chose. Qu'est-ce qui lui appris ?

-Je t'expliquerai plus tard. On va rentrer maintenant avec la soirée qui m'a épuiser puis cette folle qui a voulu t'agresser. Commença-t-il en passant sa main dans ses cheveux ce qui était mauvais signe.

Je pris ses mains doucement et lui souris.

-Je vais bien, je n'ai rien et maintenant nous rentrons, d'accord ?

Il me prit dans ses bras et embrassa mon front. On entendit toussoter à la porte ce qui nous fit nous détacher. Angelo nous sourit avant d'avancer. Il avait toujours Léo dans les bras. Il nous rejoignis et m'observa sous toutes les coutures.

-Je vais bien.

-J'aurais mieux fait de t'accompagner. Grogna-t-il.

-Dans les toilettes des filles ?

Il voulut répondre mais referma sa bouche.

-Tu ne pouvais pas le savoir que c'était une folle furieuse et moi non plus. Bon on rentre maintenant car je veux vraiment enlever ses chaussures.

-Angelo tu dors à la maison ? Demanda son frère.

-Si c'est si gentiment proposé je veux bien.

J'allais récupérer Léo quand je me sentis soulever dans les airs. Un petit cri s'échappa d'entre mes lèvres. Avant que je passe mes bras autour du cou d'Antonio et me serre contre lui, même si j'avais confiance.

-Mais qu'est-ce que tu fais ? Demandais-je un peu trop dans les aigues.

-N'est pas peur je ne vais pas te lâcher.

-Ah mais ça je sais mais je n'aime pas qu'on me porte.

-Eh bah c'est pas la première fois madame je dors par terre.

Je le regarda choquer avant de lui tirer la langue.

-Continue comme ça et je te la mange. Me chuchota-t-il ce qui eut pour effet de me faire rougir.

Je mis ma tête dans le cou d'Antonio.

-Tricheur.

-Je sais. Angelo peux-tu défaire les chaussures de la princesse, s'il te plaît ?

-Mais... Commençais-je à protester.

-Laureline.

-Tu m'énerves. Dis-je en relevant la tête vers lui alors qu'Angelo avait fini son travail et qu'il partait devant ce qui avait l'air d'arranger son frère.

Il me regarda droit dans les yeux et je ne baissa pas le regard. Ses pupilles étaient dilater ce qui rendait le bleu de ses yeux encore plus sombre. Doucement son visage se rapproche du mien. Il me sourit.

-Déjà. Répliqua-t-il les mêmes mots que j'avais utilisé la dernière fois avec lui.

Il venait de coller son front contre le mien alors que nos yeux ne se lâchaient plus. Puis avec délicatesse il m'embrassa. Un baiser doux mais remplis d'émotions. Je ferma les yeux et accentua ma prise autour de son cou. Je me sentais à ma place, j'étais juste merveilleusement bien avec lui.

Au bout d'interminable secondes, il se décrocha de ma bouche avant d'embrasser mon front. Je laissa retomber ma tête contre son épaule et l'enfouilles dans son cou me laissant porter.

Les frères De Luca 1- AntonioOù les histoires vivent. Découvrez maintenant