7│Nous resterons de bons amis

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La jeune fille aux cheveux dorées était couchée sur le lit, un gant froid sur la tête, et n'arrêtait pas de tousser. Elle était malade, et détestait être malade, enfin là, le fait d'être malade ne la déranger pas plus que ça, surtout quand elle savait qui était juste à côté d'elle, en train d'être au petit soin pour elle.

— Tu vas bien ? Tu veux quelque chose ? la questionne - t - il.

— Non, c'est bon, tousse - t - elle.

Il prit le gant sur le front de la petite fille pour le tremper dans une bassine d'eau froide juste à côté du lit, et lui reposer sur le front. Après ça, il se leva, prit la bassine et essaya de sortir de la chambre sans renverser le contenu de cette dernière.

Mais la petite fille ne vit pas la chose de la même manière, elle se leva et lui tira la manche.

— Ne me laisses pas toute seule, lui demande - t - elle.

Il la regarda surprise, avant de lui sourire tendrement.

— Promis, je vais juste changer l'eau de la bassine, et je reviens juste après.

À chaque fois que je me sentais mal, à chaque fois que j'étais malade, il était toujours à côté de mon lit, à me surveiller, et à me servir tout ce que je voulais, j'avais l'impression d'être une princesse... Sa princesse...

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🌟LucyLundi 18 avril, Appartenant de Lucy, 9 heures 05

5 jours avant le Jour J

J'avais la bassine devant moi, quelques boutons, une belle gueule de zombie, et une couverture sur les épaules. Par je ne sais quelque façon, j'avais réussi à tomber malade.

Je ne serais comment définir ce que j'ai, mais si je devais détailler ma maladie je dirais que j'ai de la fièvre, sublimé par une gastro' et pour finir le tout un mal de gorge juste horrible...

— Je déteste être malade, me plains - je.

Après avoir dit ça, je n'ai pas pu m'empêcher d'encore vomir, pour le Xème fois de la journée, alors qu'il n'est que 9 heures du matin. C'est pas vrai...

— Eh Lucy, je sors, t'as besoin de quelque chose ? me demande - t - il en passant sa tête dans l'encadré de la porte.

— Des médicaments, dis-je avant de revomir.

— Oula, ça va toujours pas mieux à ce que je vois, déduit - il.

— Non, tu vois, je suis au meilleur de ma forme, lui répondis - je sèchement.

Il a haussé des épaules, avant de quitter l'encadré de ma chambre pour se diriger vers la salon avec la porte d'entrée, il se fout de moi ? Il part vraiment comme ça ? En me laissant toute seule ?

— J'y vais, à plus ! s'exclame - t - il.

Non mais il se fout vraiment de moi là ?! Il va vraiment m'abandonner comme ça ?!

J'ai essayé de me lever comme je pouvais, mais je n'y arrivais pas, au moment où j'allais me lever, mes maux de tête me sont revenus, tellement fort, que je suis tombée sur mon lit, telle une princesse de conte de fée qui attend son prince, donc d'une façon tellement théâtral que ça en devient ridicule.

C'est pas possible, comment ais - je fais pour me refiler tout ça ? Les scènes de hier me sont revenu en tête, toutes ses scènes qui n'aurait pas dû avoir lieu : Mon repas immangeable que j'ai quand même manger dans le train et dans le bus ; le fait que je marche avec seulement un petit manteau par une nuit en avril ; et surtout le fait d'avoir dormir avec le chauffage allumé juste à côté de moi.

Don't call me « Sensei »Où les histoires vivent. Découvrez maintenant