5│Séjour nostalgique - Partie 2

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Deux enfants étaient en train de jouer ensemble : La petite fille était en train de courir après un garçon, elle avait l'air en colère, tandis que le garçon, lui, n'arrêtait pas de rigoler comme un idiot.

— Rends - moi mon carnet ! s'exclame la jeune fille.

— Et pourquoi ? Tu as dit ne plus avoir d'inspiration, il te sert à rien ! la taquine - t - il.

Malgré le fait qu'elle était en colère après lui, pour lui avoir pris sans prévenir son carnet de croquis. Au fond d'elle, elle rigolait, elle s'amusait, tout comme le petit garçon. Elle comprit que s'il avait décidé de prendre son carnet, c'était pour l'empêcher de s'ennuyer et à se casser la tête. Sans le dire oralement, elle remercia le jeune garçon de l'empêcher de s'ennuyer et qu'au contraire, il l'aide à s'amuser et à détendre l'atmosphère.

Toujours ces mêmes pensées en tête, elle continua de courir après le jeune garçon, et réussi finalement à le rattraper, mais réussit à le faire tomber avec elle. Les deux enfants commençaient à dévaler la pente sur laquelle, ils avaient l'habitude de se poser, jusqu'à tomber dans la rivière juste à côté.

Elle lâcha doucement le gilet du garçon, et commença à se mélanger à l'eau de la rivière, ne faisant plus attention au carnet qu'on lui avait prit, elle n'arrivait plus à bouger, ou à respirer, elle laissa l'eau envahir ses poumons. Elle laissa l'eau agir comme bon lui semblé, jusqu'à sentir que quelqu'un était en train de la tirer hors de l'eau. Sa mémoire était floue, elle n'arrivait plus à se souvenir de ce qui s'était passé après, mais elle retenue une chose : Qu'elle était vivante.

Même quand j'étais en danger, tu as toujours été là pour me sauver.  À l'époque, je ne savais pas nager, encore aujourd'hui, je me demande ce qui se serait passé, si tu n'avais pas été là, peut - être que je ne pourrais plus te voir, peut - être que je ne pourrais plus te parler, et si tu ne m'avais pas sauver, peut - être que je ne t'aimerais pas comme je suis en train de t'aimer.

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🌟Lucy│Samedi 16 avril, Maison des Heartfilia, 11 heures 15

Je pensais trouver mon père dans le salon, mais il n'y était point. J'ai commencé à le chercher un peu partout dans la maison, jusqu'à me souvenir de quelque chose : La plupart du temps, il n'était pas dans la maison.

Mes yeux se sont tournés vers les baies vitrés dans le salon. J'ai marché d'un pas lent vers les baies, avant de les ouvrir et sortir sur le balcon menant au jardin. Mes parents ne l'utilisaient pas souvent, ce qui expliquait le fait que la végétation avait pris le dessus sur la pierre.

J'ai descendu les escaliers menant au jardin, en me tenant à la rembarre. Quand j'étais petite, je me rappelle que j'adorais glisser sur cette dernière, quitte à tomber au bout, j'adorais le faire, sous les rires de mes deux frères et des cris de Mavis qui me disait que j'allais me faire mal.

J'me rappelle d'une fois, c'était en hiver, la rembarre était totalement glacé, ma sœur m'avait dit de descendre correctement des escaliers, mais je ne l'avais pas écouter, résultat : J'ai réussi à me casser une dent et à me faire une magnifique bosse sur le devant de la tête.

— Tu viens enfin me voir, dit quelqu'un dans mon dos.

— Tu m'as fais peur, soupiré - je.

— Peur ? Moi ? Idiote, rigole - t - il en me donnant une petite tape.

Ma relation avec mon père n'a jamais été la meilleure au monde, on s'entendait très bien, mais je n'étais pas souvent avec lui et ceux pour deux choses : La première à cause de son travail qui le faisait souvent travailler de nuit, et la seconde... Le fait qu'il parlait toujours sport avec mes frères, sujet que je n'ai jamais trouver très intéressant.

Don't call me « Sensei »Où les histoires vivent. Découvrez maintenant