12│Les paris débiles, voilà à quoi se résumé ma vie

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Le petit garçon des souvenirs était en face de ce même fille. Il tenait une affiche devant elle, avec un grand sourire aux lèvres. La jeune fille ne comprenait pas où son ami voulait en venir, elle lui demanda finalement ce que cela signifier.

— Imagine, tu finis première ! essaye de la convaincre le jeune garçon.

— Je doute pouvoir finir première, surtout avec le niveau qu'ils demandent. C'est pour tous les âges ? lit - elle l'affiche.

La jeune fille n'était vraiment pas du tout convaincue par ce qu'on lui racontait, mais elle ne peut résister à l'envie de lui dire oui. Ce oui était irrésistible à cause du sourire inscrit sur les lèvres du garçon.

— Bon d'accord ! s'exclame - t - elle les joues rouges pivoines.

Elle savait qu'elle n'allait pas finir première, et pourtant, elle avait envie d'y croire, elle avait envie d'y croire, à cause du sourire ancré sur les lèvres du garçon qu'elle aimait, elle avait tellement envie d'y croire.

Mon premier concours, je m'en souviendrais toujours, le pire dans cette histoire, c'est que ce n'est même pas moi qui, au départ, voulais y participer. C'était parce qu'il m'avait proposé de le faire que j'ai répondu oui. Son sourire, ancré dans ma mémoire, m'avait dit ce jour : Tu es capable de tout, si tu gardes cette image à tout jamais dans ton esprit.

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🌟LucySamedi 23 avril, Appartenant de Lucy, 03 heure 20

Jour J

— Et voilà ! m'exclamé - je.

J'ai regardé encore une dernière fois de haut en bas mon tableau, cette fois - ci, j'avais vraiment trouver la perle rare : Ma vraie expression de la passion. J'ai mis du temps à la trouver, j'ai même mis du temps à la comprendre, mais je l'ai enfin.

J'ai tourné ma tête une dernière fois vers mon réveil, et regarda l'heure inscrite dessus.

— 3 heures passées du matin, j'aurai jamais cru que ça allait me prendre autant de temps, remarqué - je tout en chuchotant.

J'ai commencé à me frotter les yeux et à bailler comme une enfant de 5 ans. Je savais que je devais me coucher, et prendre un petit de repos avant de rendre mon œuvre, mais je n'arrivais pas à dormir, j'avais du mal à fermer mes yeux, alors que j'avais tellement envie de me coucher, me blottir dans ma couette, et m'envoyer vers le pays des rêves.

— C'est à cause du stress ? me questionné - je en baillant une nouvelle fois.

En sachant que je devais aller me coucher, je me suis dirigée vers mon lit, pour m'y poser, dans mon parcours, j'ai réussi à récupérer mon téléphone, et par chance, il lui restait encore de la batterie.

— Alors, voyons voir... Combien de personne n'ont pas encore rendu leur projet ?

J'ai commencé à chercher les données du concours, qui était mise à jour sur leur site officiel tous les jours ; j'ai longtemps chercher ce que je voulais mais j'ai finalement réussi à trouver la réponse à mon problème.

— Plus de 10 000 participants, et encore 7 000 qui n'ont pas rendu leur projet ? Je ne suis pas la seule alors, ça me rassure, pensé - je à voix haute.

J'ai posé mon téléphone sur ma table de chevet, avant de me coucher - comme une étoile - sur mon lit, en regardant le plafond. Je n'avais vraiment plus rien en tête, le néant total. Puis j'ai commencé à penser ce que ça serait si je venais à perdre le concours, les moments avec Natsu ont commencé à défiler, comme si ces souvenirs devenaient des cartes blanches sans aucune réalité - dit comme ça, ça à l'air bizarre - j'en avais peur.

Don't call me « Sensei »Où les histoires vivent. Découvrez maintenant