13│La sensation d'être vivante - Partie 1

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— Un pari ? demandé - je sans vraiment comprendre où voulait - elle en venir.

— Oui, c'est ça, mais ne t'inquiète pas, c'est un pari de rien du tout, dit-elle un petit sourire sournois sur le visage.

C'était il y a 2 semaines, en salle d'examen, les professeurs nous avez parlé du concours auquel j'avais finalement porté ma candidature, parce que oui, au début, je n'en avais aucune envie.

— Je t'écoute... soufflé - je peu convaincu par ce qu'elle allait me dire.

Elle tapa tellement fort sur ma table que je ne comprenais plus la situation, mais qu'est - ce qu'elle a à la fin ?!

— T'es toujours qu'en colloc' avec Natsu, je me trompe ?

— Ouais...

— Et vous ne sortez pas ensemble à ce que je sache, continue - t - elle de sourire de plus en plus sournoisement.

— Non...

Elle se recula de quelque centimètre, avant de sourire, et d'annoncer notre pari.

— Voilà le pari que je te lance, la première qui gagne ce fichu concours aura le droit de faire sa déclaration à Natsu, et celle qui perd... Devra à tout jamais oublier ses sentiments pour lui, sourit - elle diaboliquement.

Mes yeux se sont automatiquement agrandis à chaque un de ses mots, je n'arrivais pas à croire ce qu'elle venait de me lancer comme pari.

Et la suite, je pense que vous la connaissez tous, par acte de jalousie, j'ai répondu oui à son pari tout droit sorti des enfers à mes yeux. Je suis la pire, je me sentais... Non, je me sens tellement minable d'avoir accepté un pari pareil...

— — —

🌟LucyDimanche 24 avril, Appartement de Lucy, 00 heure 25

1 jour après le Jour J

J'étais couchée sur ma petite table dans ma chambre, les deux bras croisés sur cette dernière pour servir de support à ma tête. Je me sentais tellement conne, j'avais enfin trouvé ce que j'avais envie de dessiner pour le concours et à la dernière minute, j'abandonne tout... Mon pari, mes sentiments, ma déclaration, tout s'est envolé en même temps que mon abandon au concours.

Je n'avais qu'une envie : pleurer. Mais je n'arrivais pas, ces larmes coincées aux creux de mes yeux n'arrivaient à couler, elles étaient bloquées sûrement parce qu'au fond de moi, je savais que ces larmes ne servaient à rien, je ne pouvais en vouloir qu'à moi – même. Qu'est – ce qui m'a pris d'abandonner comme ça ? J'étais si près du but... Plus rien m'empêcher de gagner et pouvoir faire ce que j'attends depuis de nombreuses années, et j'ai tout gâcher au dernier moment.

J'ai enfin réussi à faire bouger mon corps, un de mes bras s'est décoller de ma tête pour frapper aussi fort que possible la petite table, j'avais tapé tellement fort cette dernière, que la plaque en verre au milieu de la table s'était cassée.

Ça commençait à saigner, quelques gouttes se déposaient sur la table, d'autres tombés avec les morceaux de la plaque pour se déposer soit sur les morceaux déjà au sol, soit sur le parquet de ma chambre.

J'ai doucement approché mon poing de mon visage, tout en restant couché sur la table. J'ai mal, mais... Ce n'est pas parce que je me coupais avec du verre, non, c'est pour autre chose. Si j'ai si mal, ce n'est pas à cause de ma coupure du poing.

— Lucy ! s'écrie quelqu'un dans l'appartenant.

Je connaissais cette voix, et pourtant, je n'ai rien dit, je n'ai répondu, je suis restée totalement silencieuse. La porte de ma chambre était fermée à clé, donc cette personne n'a pas pu rentrer dans ma chambre, j'ai commencé à entre la poignet de la porte se déchainer, et les coups sur la porte aussi.

Don't call me « Sensei »Où les histoires vivent. Découvrez maintenant