MAMAN, JE VEUX DEVENIR HUNTER (HXH)

x Plus ultra x

Peu à peu tous les candidats étaient revenus sur le terrain d'examen pour y préparer sa viande. Farlan et moi faisions partis des rares gens qui prenaient leur temps.

Farlan – Découpe soigneusement. NAN PAS COMME CA ! On dirait que tu l'arrache là !

Moi – Arrêtes de crier...

Farlan – Occupes toi plutôt des légumes. Finit-il par dire dépité. Tu les découpes soigneusement. Pense à les laver ! Selon la forme tu les coupes en lamelles ou en cubes, d'accord ?

Moi – Oui, d'accord... Mais, les poivrons, c'est obligé... ?

Farlan - Toi t'aime pas les poivrons, hein ?

Moi - Précisément.

Farlan - ... Alors, coupes-en deux.

Moi - ... DEUX ?! Orrrh...

Tandis que Farlan m'apprenait l'art de la cuisine, d'autres candidats avaient déjà terminé leur plat -

Todo (255) – Allez-y, mangez ! Dépêchez-vous ! Je veux passer à l'épreuve suivante ! Dit-il en présentant son plat aux hunters gourmets.

Visuellement, son plat ne donnait pas vraiment envie. Il n'avait pas pris soin de lui donner une forme ou de l'accompagner un quelconque légume. Il s'était présenté avec le cochon rôti, enfin, plus cramé que rôti à vrai dire.

Menchi – Très bien, l'évaluation va commencer... Tout d'abord, le test de saveur.

Buhara s'était empressé de goûter à la viande qui fut excellente pour lui et accorda une note positive à Todo. En revanche, Menchi opta pour une note négative.

Menchi – La viande est bien trop cuite. Elle est dure à mâcher, c'est impossible d'en apprécier la saveur.

Todo (255) – TU N'Y A MÊME PAS GOUTÉE ! COMMENT PEUX-TU LE SAVOIR ?!

Menchi – Pas besoin d'y goûter, ça se voit !

Cette scène fut la même pour Hanzo, Tompa, et presque tous les autres candidats. Il ne restait plus qu'une dizaine de candidats qui n'étaient pas encore passés devant le très strict jury.

Farlan – Trop marrant, il n'y en a pas un seul qui fait preuve de créativité...

Moi – Dis, je peux te poser une question ?

Farlan – J't'écoutes.

Moi – Où as-tu appris à cuisiner ?

Farlan – Haha... Tous les mardis dans le quartier moyen de là où je vivais, un jeune cuisinier venait au marcher quotidien. Il expliquait comment préparer n'importe quel ingrédient que les habitants achetaient. Il faisait aussi des dégustations gratuites et également des démonstrations. C'était mon rendez-vous quotidien.

Moi – Tu veux dire que tu as appris simplement en observant ?

Farlan – Il n'y a pas que la vue qui entre en jeu. Il y a aussi le goût, l'odorat, le toucher, l'ouïe...

Moi – L'ouïe ?

Farlan – C'est important d'entendre les aliments frétiller dans une poêle. On sait à quel moment il faut rajouter l'épice, rajouter une matière grasse ou couper la cuisson. Il faut entendre se que les ingrédients disent...