Chapitre 2

786 58 1
                                    

-Sasuke il est l'heure de te lever.

La douce voix de la mère de l'Uchiha se fait répondre d'un grognement à peine audible, pendant que le jeune se cache un peu plus sous sa couette. Aujourd'hui il le sentait, il ne serait pas de bon poils. Connaissant sa mère, il sait qu'elle va redire quelque chose dans moins d'une minute, alors il anticipe.

-Oui je me lève.

Mikoto se contente de caresser les cheveux de son fils et sort de la chambre, la rendant à nouveau silencieuse. Même si Sasuke n'en avait clairement pas envie, il n'avait pas le choix d'aller en cours. De toute façon son père est beaucoup trop à cheval sur l'éducation pour oser le contester. Sasuke se rappellera toujours de ce jour où , une grosse grippe l'avait cloué au lit, l'empêchant de faire le moindre geste, mais sans compter sur son père, qui lui avait ordonné d'aller au lycée. Sa femme avait essayé de négocier avec lui, et son fils la remercierait toujours, car grâce à elle il avait évité d'y aller, sauf les matières où il avait des examens, bien entendu. C'est les pas lourds que le jeune se déambule vers la salle bain, pour prendre une rapide douche afin de s'habiller de son uniforme de lycée. Cela paraît logique, mais Fugaki exigeait que ses deux fils aillent dans la meilleure école du pays, ce qui explique l'énorme exigence et autorité qui règne dans l'endroit. Après avoir essayé de ranger ses mèches rebelles, Sasuke se rappelle de Naruto, qui a le même problème que lui. Est-ce que lui aussi passe plus de dix minutes à se battre avec ses cheveux ? Que sa mère va ébouriffer des qu'il aura franchi le seuil de la cuisine ? Il ne comprenait pas pourquoi son école aussi hautement réputé s'embêter a correspondre avec un lycée classique de Konoha. Cela le rassure, lui permettant de cette manière de communiquer avec une personne dont l'argent ne tourne pas autour de lui. Il n'irait pas dire qu'il est pauvre, mais cela se voit qu'il est quelqu'un de modeste. Une fois rentré dans la cuisine, comme prévu sa mère lui ébouriffe les cheveux, ce qui a force ne lui fait plus rien.

-En fait je ne t'ai pas demandé hier..Comment c'est passé ton échange ?

-Ça va.

Mikoto sourit, connaissant l'adoration de son fils à répondre le plus bref possible.

-Comment s'appelle t-il ?

-Naruto.

-Et ? Il est gentil ?

-Oui. Mieux que ceux du lycée.

La femme sourit tristement, sachant pertinemment que son fils n'aimait pas son lycée, et encore moins les gens dedans. Seulement le chef de famille avait décidé de ça, et personne ne pouvait contester.

-Tant mieux, si tu peux te sentir à l'aise avec lui. Avoue Mikoto en déposant une assiette devant son fils.

Sasuke mange assez rapidement, avant de saluer sa mère d'un baiser sur la joue, et le voila sortit pour aller au lycée. Une fois rentré dans sa voiture personnelle, le chauffeur lui souhaite un bonjour, comme chaque matin, et laisse Sasuke tranquille, connaissant son isolement. L'Uchiha regarde par la fenêtre, l'environnement qui ne lui fait plus d'effet. Il avait besoin de changer d'air, de voir quelque chose de nouveau. Son père travaillait dans son entreprise pour en déployer une autre qu'en Amérique, et Sasuke espérait secrètement en avoir les rennes, car oui, son futur était déjà tout tracé. En tant qu'Uchiha, sont devoir était de travailler dur pour prendre la succession de l'entreprise familiale. Cela l'enchantait peu, ça ne lui intéressait pas, il préférait s'attarder sur le domaine de l'art. Il n'avait malheureusement pas le choix. Son frère Itachi était déjà dans l'entreprise, se préparant à recevoir celle d'ici.

-Vous voilà arrivé, bonne journée Monsieur Sasuke.

L'Uchiha répond d'un bref merci et sort de la voiture, sous quelque regard indiscret. Une fois son sac empoigné, c'est avec une détermination sans faille qu'il se dirige vers le bureau du directeur, évitant de ce fait de se faire accoster. Une fois le bâtiment traversé, Sasuke toque et rentre dans le gigantesque bureau, qui montre le budget de l'école.

Correspondance.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant