Chapitre 32

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_ arrête de tourner en ronds ma fille, tu me donnes des tourmis à la fin dit mon oncle
Nous sommes à l'hôpital depuis une heure environ, enfin je crois, je n'en sais plus trop, j'ai perdu la notion du temps à force de rester là à attendre. Toute cette attente me semble une éternité et en conséquent je n'arrête pas de faire des va et vient dans le couloir et en larme
*C'est de ma faute mon oncle, je suis désolée dis-je entre deux sanglots
_ arrête moi sa Leila dit-il en me prenant dans ces bras. Ce sont ces voyous qui sont responsables de tout ceci, pas toi alors arrête de te culpabiliser pour rien. Tu sais très bien qu'il n'aimerait pas te voir dans cet état alors ressaisie toi et soit forte, il a besoin de toi en santé pas étant malade toi aussi.
J'étais sur les nerfs, je tremblais, je pleurais. En un mot je ne ressemblait plus à rien surtout avec mes habits qui étaient sans dessus dessous, je ressemblais plutôt à une folle tellement que j'étais sale avec toute cette boue dont ils m'ont trimballé. Ils ne sont vraiment pas aller de main morte avec moi et Dieu seul sait, ce qui aurait pu se produire si Ismaël n'était pas venu à temps, rien que d'y penser j'en ai des frissons. Seigneur sauve le s'il te plaît, pris ai-je dans mon fort intérieur, en même temps je n'arrêtais pas de me demander qui sont ces gens et ce qu'ils voulaient réellement mais je ne m'en préoccupe pas que sa pour l'instant, tout ce qui importe c'est la santé d'Ismaël, de cet homme couché là qui a risqué sa vie pour moi sans hésiter une seconde.

Après l'arrivée de la police sur les lieux, ils ont appelé une ambulance quand ils ont constaté la blessure d'Ismaël, en fait après qu'il se soit évanoui bien sûr, car personne n'avait remarqué qu'il saignait même pas moi qui était dans ses bras. Normal, il faisait nuit et l'endroit n'était pas aussi éclairé que sa donc personne n'avait fait le lien. C'est après qu'il se soit évanoui dans mes bras en le secouant pour qu'il se réveille que j'ai constaté le sang sur son t-shirt. La surprise était telle que je criais comme une hystérique, je croyais l'avoir perdu pour toujours. La douleur que je ressentais à cet instant précis était tellement immense que j'avais l'impression que mon cœur allait s'arracher de ma poitrine. J'ignorais qu'on pouvait ressentir autant d'amour pour une personne jusqu'à ce que le fait de le voir couché au sol, inerte, vous fasse perdre la tête. Il a fallut que les policiers me soulève pour m'éloigner de lui en entendant l'arrivée de l'ambulance. Ils n'ont pris que 15 minutes, voir même 10. Mais c'était des minutes de trop pour moi, je me disais qu'à moins d'une minute tout pouvait arriver juste pour vous faire savoir à quel point, l'être humain est si fragile et vulnérable. Il avait été poignardé sur le côté gauche par l'un des malfrats sûrement au moment où il essayait de me sauver. Une fois à l'hôpital, j'étais paniquée, je n'arrivais plus à placer un mot, normal c'était beaucoup trop d'émotions pour moi seule en une nuit. C'est la présence de la famille qui m'a fait prendre conscience, je croyais que mon cerveau n'avait pas encore reçu l'information. C'est pourquoi maintenant je me suis mis à pleurer. Mon oncle et ma mère ont exigé qu'on m'examine croyant que j'ai aussi un problème suite à mon agression, mais je n'avais rien et je le savais mais il a fallut que le docteur leur confirme pour qu'ils me croient. Il a juste suggéré que j'aille voir un psychologue quand tout ceci se serait calmé, vu ce que j'ai vécu. En réalité, ce n'était pas mon propre état qui me mettait ainsi mais celui d' Ismaël. Quand je pense qu'il s'est évanoui dans mes bras, qu'il aurait pu mourir par ma faute, j'arrive pas à me le pardonner. Je me dit que si je n'étais pas sortie la nuit, rien de tout ceci ne serait arrivé. Ma mère a décidé que mon frère me ramène vu mon sal état, tous mes habits étaient déchirés, seul le pull qu'ismael m'avait donné avant de perdre connaissance me couvrait un peu mais j'ai refusé, ils ont insisté fatigué mais je ne voulais pas le laisser seul. Il est de mon devoir de veuillez sur lui comme il l'avait fait pour moi au paravent. A force de ne pas rentrer vu mon état d'anxiété et de panique. Ils ont alors été obligé d'appeler un médecin pour me donner des tranquillisants.
J'ignore combien de temps j'ai eu à dormir mais sa m'a vraiment fait du bien sans mentir, j'en avais gravement besoin. Quand j'ouvre les yeux, je constate que j'étais en ténu d'hôpital et mon oncle à mon chevet.
_ calme toi chérie dit-il quand je voulais me lever brusquement en me débattant avec mon sérum.
* où il est papa(mon oncle, je l'appelle comme sa), je veux le voir s'il te plaît. Je t'en prie
_ que vais-je faire de vous deux dis-moi ? Quand Ismaël s'est réveillé, c'est lui qui réagissait ainsi sous prétexte qu'il veut te voir aussi et voilà maintenant toi aussi tu t'y met. Vous voulez me rendre fou ou quoi?
* Quoi? Il est réveillé? Depuis quand ? Est-ce qu'il va bien ?
Hum, vous croyez que j'écoutais ce qu'il me disait ? Tout ce que j'ai entendu c'est qu'il s'est réveillé et c'était l'essentiel pour moi. Je ne pouvais pas rêver mieux. Que Dieu soit loué pour ses bienfaits
_ donc c'est tout ce que tu as retenu de mes propos ? Vous êtes vraiment des cas vous deux
* Aller papa, laisse moi le voir s'il te plaît, je ne suis pas malade tu sais ?. Pourquoi vouloir me garder ici, je me sens bien. J'ai juste envie de le voir s'il te plaît, s'il te plaît, s'il te plaît. Je te promet que je me reposerai après
_ c'est promis? Demande t-il comme pour me sonder voir si toutefois je mentais
* Je te le promets dis-je pour le rassuré
_ capricieuse dit-il en riant.
A l'aide d'une chaise roulante, il m'installe dessus avant que mon oncle me pousse jusqu'à la chambre d'Ismaël. Comme si j'avais besoin de sa pouff. Enfin ils exagèrent. Mon oncle voulait m'aider à me lever du lit et à peine mes pieds touchaient le sol, qu'ils tremblaient. En un mot, ils ne me supportaient plus. J'étais faible selon les médecins, très faible. J'avais besoin de repos et d'alimentation. Mais je ne voulais m'alimenter pour rien au monde qu'après avoir vu mon homme, enfin je veux dire Ismaël donc mon oncle tout comme le médecin ont été obligé d'accepter. Je suis capricieuse je sais mais c'était nécessaire.
Arrivé devant sa chambre, mon oncle me fait entrer avant de recevoir un appel qui lui exigeait de partir d'urgence, il a donc chargé le médecin qui faisait le pansement d'Ismaël de me ramener dans ma chambre après juste quelques minutes, il est trop rabajoie lui, comme si j'allais l'écouter.
Une fois seul, je n'ai puis m'empêcher de voir à quel point il m'avait manqué et à quel point il compte pour moi plus que je ne l'admet. Le temps semblait s'arrêter, enfin je le voyais, les yeux ouverts et hors de danger. Que dire de plus, à part remercier le seigneur ? Ma joie était tellement immense que je souriais telle une idiote. Mon Dieu, c'est quoi tout ceci, suis-je normale?
_ comment est-ce que tu vas dit-il inquiet pour moi, tu m'as fait peur tu sais, mais qu'est-ce que tu fais demande t-,il ahurie quand il m'a évité une chute au moment où j'essayais de quitter ma chaise roulante pour m'installer auprès de lui , en grimaçant de douleur
* Désolée dis-je en caressant sa plaie avec ma main
_ je vois que t'es plus bornée que moi
Et Sans qu'il ne s'attende, je lui avais embrassé. C'était plus fort que moi et j'en avais envie même si j'hésitais un peu qu'il ne me repousse mais c'était vitale pour moi ce baiser, j'avais l'impression qu'il exprimerai mieux ce que je ressentais réellement au fond de moi et au final il approfondissait lui même comme s'il attendait ce moment depuis Belle lurette tout comme moi d'ailleurs. Il y avait tellement de chaleur, de palpitations et de peur d'être surpris que l'excitation était au rendez-vous. C'était tellement exquis et mielleux qu'à chaque fois qu'on se séparait pour reprendre nos souffles, qu'on recommençait de plus belle. C'était comme si on attendait ce moment pendant toute notre vie.
* Ne me refait plus jamais sa dis-je entre nos baisers avant qu'une larme decide de couler le long de ma joue dont il essuie avec sa langue
_ crois moi que si je savais qu'une telle accueille m'attendais, j'allais me faire poignarder depuis longtemps dit-il en rire avant que je ne le tape sur l'épaule
_ay, sa fait mal dit-il
* Ah bon, tu as mal où demandai-je avant qu'il ne montre son épaule que je couvre de petits bisous qui lui couvrait de frisson.
Il a fallut qu'un médecin interrompre ce moment magique en me conduisant de force dans ma chambre en disant que c'était mes ordres de mon oncle. Ils sont tous rabajoie dans cet hôpital.

A Suivre* * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * ** * * * * * * * *

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