Les Fleurs de l'Ombre (Ace x oc)

Chapitre 2

[Réécrit]

Aurore survolait l'océan, ses ailes de pétales battant l'air. Cela faisait quelque heures qu'elle volait ainsi sans but précis, se laissant porter par les courants et en profitant juste du calme de la mer. Elle portait son sac en bandoulière et elle ne pû s'empêcher de vérifier que tout était bien dedans : une photo de ses frères entrain de sourire, un poignard en granite marin et au manche incrusté de saphir hérité de sa famille et son carnet dans lequel elle notait tout ce qui lui arrivait et lui passait par la tête. Dans son dos, accroché par une sangle, elle portait un magnifique katana appelé Muramasa, l'un de ces mystérieux katanas maudits qu'elle avait réussi à apprivoiser en le lançant au-dessus de sa tête.

Mais la chose qu'elle possédai de plus mystérieux était sans conteste un parchemin écrit dans une langue étrange. Même si elle ne savait pas ce qu'il signifiait et qu'elle n'avait pour l'instant jamais réussit à le déchiffrer,un sentiment étrange empêchait Aurore de le jeter, elle pressentait qu'un jour il serait d'une importance capitale.

Agacée par ses longues mèches elle les attrapa et les attacha en une queue de cheval rapide et désordonnée. À dix-neuf ans la jeune fille était d'une très grande beauté, ses cheveux châtains dorés lui descendaient jusqu'aux cuisses et de très beaux yeux gris-vert brillaient sur son visage. Ceux-ci avaient la particularité de changer de couleurs en fonction de ses humeurs, ils pouvaient par exemple passer du vert le plus pâle au gris orage en une fraction de secondes. Elle était d'une taille normale pour son âge et se mouvait avec une grâce particulière. De plus elle était d'une très grande agilité et d'une souplesse à toute épreuve, elle adorait grimper aux arbres depuis toute petite, ainsi que se battre et relever des défis contre ses frères.

Aurore avait une, ou plutôt deux particularités. D'une part, elle avait héritée d'un pouvoir transmit de générations en générations dans sa famille maternelle. Il lui permettait de contrôler les pétales de sakura et de les transformer en ce qu'elle voulait, comme maintenant ou elle s'en était fait des ailes. Et pour se renforcer, et au pris d'un grand entraînement et de beaucoup d'effort, elle était parvenu à les enrober du Hakis de l'armement, lui permettant ainsi de blesser les logias et les paramecias plus facilement.

D'autres part, elle possédait un fruit du démon de type logia. Il y a un an elle avait en effet mangé le fruit de la foudre qui lui permettait de contrôler les éclairs, les orages et les tempêtes. Le mélange de ses deux pouvoirs lui conférait une grande puissance et lui permettait étrangement de continuer à nager, chose qu'elle n'était jamais parvenu à s'expliquer.

Malheureusement à cause de ses pouvoirs elle était souvent traité de monstre et de démone. Quand elle était jeune elle avait perdu sa famille à cause d'un certain événement dont elle ne se souvenait pas et avait été recueillie par Garp, un vice-amiral de la Marine. C'est ainsi qu'elle s'était retrouvée sur le mont Corvo, où elle avait été élevée par Dadan en compagnie de ses frères : Ace, Sabo et Luffy. Même si au début le premier avait été méfiant, il avait fini par l'accepter  et elle avait partagé avec eux la coupe de la fraternité.

Un sourire fleurit sur ses lèvres en pensant à ses frères de cœurs. Depuis la mort de Sabo elle s'était juré de devenir plus forte pour pouvoir protéger les deux frères qui lui restait et ne plus ressentir cette douleur de perdre un être cher. Même si le blond lui manquait souvent et la faisait se sentir faible, c'était aussi lui qui lui permettait de se relever et de devenir plus forte car elle voulait qu'il soit fier d'elle.

Perdue dans ses pensées, la belle châtain n'entendis pas les cris en-dessous d'elle et elle sentit soudain une balle lui frôler la joue. Elle jeta un coup d'oeil vers la mer et aperçut un navire de la Marine qui se trouvait juste sous elle. Elle regarda les soldats qui s'activaient pour charger les canons et un sourire plus sadique remplaça celui, doux, qu'elle avait auparavant.