PDV de Victoria
6:48
11 novembre 2022, Cour du Buckingham Palace, Londres
Je serrai mon sac à main en cuir noir et mis mes lunettes de soleil. Malgré la fraicheur de cette matinée de novembre, les rayons du soleil perçaient à travers les nuages. La limousine de mon père arriva et j'entrai dedans. Ma mère s'assit en face de moi et raccrocha son téléphone. Elle avait sans doute boucler à l'intendante pour s'assurer que nos affaires étaient bien arrivées au Alistair's Palace, notre résidence pour ces vacances. Lorsque nous étions enfants, George et moi passions des heures à jouer dans son immense parc et à grimper dans ses immenses chênes, à faire semblant d'être des pilotes ou des soldats. Nous imaginions des histoires à dormir debout et cuisinions de merveilleux cookies avec les cuisinières de la résidence. C'était de merveilleux moments passés ensemble, une véritable enfance joyeuse et paisible que tout les enfants rêvent d'avoir. Il y avait bien deux ou trois gardes du corps cachés dans les buissons mais rien ne pouvait entacher ces moments de pur bonheur. Notre ignorance infantile me permet de dire que la naiveté est un handicape même lors de l'enfance. Un jour ma grand-mère m'avait dit cela:
- George faisait un meilleur héritier que toi.
Je n'avais que quinze ans mais je me souviens lui avoir répliquer froidement avec un sourire qui n'était absolument pas adapté à la situation.
- Et pourquoi ma très chère grand mère ?
Ellr m'avait regardé avec cet air un peu fou qu'on ceux qui sont dévorés par le chagrin.
- Il avait quelque chose que tu n'auras jamais... De la compassion.
Je me souviens avoir éclaté de rire tant elle était ridicule et je lui avais répondu comme une mère répond à un enfant qui a trop lu de contes de fées.
- Mais à quoi sert la compassion lorsque l'on a le pouvoir ?
Quand mon frère est mort, la première chose dont je me suis rendue compte était que je succèderai à mon père après son règne. Je savais depuis toujours que ma mère était atteinte d'une maladie qui la tuerait mais les problèmes cardiaques de mon père m'avais fait réalisé que je deviendrai sans aucun doute la plus jeune reine du Royaume-Uni depuis au moins trois siècles. Il pense tenir encore deux ans mais je suis recement tombée par hasard sur un dossier marquant qu'il aurait de la chance si il passait le Noël 2023. Dans moins d'un an mon père ne sera sans doute plus de ce monde. Ma mère, elle, se déplace avec des perfusions et une bombone d'air depuis au moins deux mois. Sa maladie est en phase Terminale et elle ne passera plus qu'un Noël avec nous. Dans trois ans je serai orpheline, la vie peut être dure mais heureusement je ne suis pas le genre de personne à m'effondrer dans ces moments là. J'imagine très bien un inconnu prendre connaissance de ma vie au complet et je le vois bien entrain de dire: "Elle devrait sombrer dans la dépression, plonger dans la drogue ou se taillader les veines. Au moins montrer ce qu'elle ressend au fond, ce qu'elle se cache même à elle même." Et non, mes larmes je les garde pour les caméras. Je me maquiellerai juste un peu plus pâle que d'habitude mais je me montrai forte pour que l'on me laisse rapidement le trône, je ferai des discours pour ma chère et tendre patrie. Le royaume, à la vie, à la mort. Je me pinçai ma lèvre, la douleur fit redescendre le sanglot qui tentait veinement de sortir de ma gorge. Si seulement je pouvais échanger ma douleur contre mes centaines de sacs Gucci, contre mon dressing, contre tout ce qui est matériel et sans réel valeur. Ces vacances me feront du bien, je pourrai, peut être, être heureuse.
PDV de Gale
Mon ordre de mission me laissait plusieurs alternatives et j'avais penché pour la première. Une intervention rapide et avec un risque faible. Enfin comparé aux autres solutions, c'est la plus.. rentable. Lors du passage de la voiture, j'agirai. C'est mieux car l'armée n'entre fonctions qu'à partir de leur arrivée et que les trois quarts des policiers employer pour la surveillance de ce secteur ne savent même pas qui ils surveillent. Jamais ils ne metteraient leur vie en danger contre celle d'un inconnu. Cela faisait une heure pile que j'étais sur les lieux de ce qui fera la Une des journaux pendant des mois. La voiture devrait arrivé dans pile 3 minutes 40. Maintenant 3 minutes 38. Je sortis ma télécommande et la première phase s'enclanche. J'installai mes lunettes de soleil, les mis et respira à fond avant de regardé ma montre tactile. 40 secondes. J'entendis le ronronnement lointain de plusieurs voitures. 7 autos blindées devraient arriver selon mes infos. Je baissai les yeux depuis mon perchoir à même pas vingt mètres de la route, Sept voitures passèrent et j'appuyai sur le bouton. Un bruit d'explosion retentit. un éboulement de pierre vint stopper les trois premières automobiles qui glissèrent sur la chaussée avant d'aller s'écraser dans un ravin. La 4e s'arrêta et les trois dernières s'emboutirent. Je sprintai jusqu'à la voiture n°3 et arrachai la porte. Je trouvai un homme et 2 femmes évanouis ainsi que deux hommes en costards cravates.La femme plus agée ne respirait plus et ses yeux étaient révulsés. Je me rapprochai de la seconde femme, plus jeune. Je l'attrapai et courru la portant comme un vulgaire sac. Puis je retrouvai ma voiture et l'installai à l'intèrieur. Je m'assis à la place du conducteur et démarrai. J'avais environ une dizaine de minutes avant qu'ils se ramènenent. J'appuyai sur l'accèlerateur et en même temps sortit mon natel. Je cliquai sur la touche "c" de ce vieux BlackBerry. Mon oreilllette me confirma que le pont de Cassel venait d'exploser, les autorités feront directement le lien entre les deux incidents et partiront de ce côté pensant que c'était pour empêcher d'autres véhicules de le suivre. Arrivé au bord de la Manche, je fis descendre l'évanouie et la menai jusque dans la cabine du petit bateau avant de démarrer. Le froid me gelait tout le corps malgré la coison de la cabine,je me retournai tout de même de temps en temps pour m'enquérir de son état. elle respirait encore mais avait une méchante blessure à la jambe et son épaule devait sans toute être déboîtée. Il fallait que j'accèlère sinon elle allait commencer à faire de l'appnée.J'apperçus enfin les feux de la maison Stlinski.
09:04
Dans une salle d'hôpital, je crois...
PDV de Victoria
Un atroce mal d'épaule, de jambe, de tête et de.. De partout en fait. J'ai des perfusions sur mon bras gauche et une sorte de masque, oui c'est ça, un masque à oxygène. Mon vernis est complètement abîmé, c'est un vrai carnage. Une jeune femme d'une vingtaine d'années entra dans la pièces, sans doute une infirmière.
- H... Kof kof kof... Hey toi, je veux à boire.
- я не говорю на вашем языке ("Je ne parle pas votre langue" en russe)
Elle peut pas articuler la blondasse! pensai-je. voyant qu'elle semblais autant perturbée que moi je compris soudainement que ce n'était pas parce qu'elle avait pas articuler que je ne l'avais pas comprise mais parce qu'elle ne parlais pas l'anglais. Je mîmai le geste de porter un verre d'eau à la bouche. La débile mentale sembla comprendre et ressortis d'un pas rapide. Un homme entra dans la pièce tenant un verre d'eau à la main. Il me le tendit et me dit dans un anglais sans aucun accent.
-Bonjour Mademoiselle, prenez ce verre d'eau et ces pilules sans trop faire d'histoires.
- Que m'est-t-il arrivé docteur?
Il me sourit avant de s'asseoir sur un canapé en face de moi. Il portait une chemise blanche et un vieux jeans, il paraissait plutôt décontracté.
- Un accident, on peut dire que d'une certaine manière je vous ai sauvé la vie.
-Mes parents, où sont mes parents?
-Calme toi, dit-t-il en riant. Prenez vos pilules et on parle après.
J'avalai en vitesse tous les médicaments en un clin d'oeil puis fixai ce médecin dans les yeux d'un air agacé. Mes parents, l'accident, ce foutut mal de crâne ça en fait trop. Ces traits du visage sont marqués et il a une coupe soignée mais très passe-partout. Sa veste est fraichement achetée car j'ai moi même inauguré le magasin anglais qui l'a produite. Mais il ne vient pas de Grande Bretagne, c'est clair. J'ai beaucoup de choix mais j'essaie tout de même.
- Alors l'américain, mes parents. Où sont-t-ils?
Alors qu'il allumait la télévison, je remarquait une minuscule cicatrice sur la nuque, si fine que je me surprenais moi même à parvenir à la voir. L'écran s'anima. Il me fit un grand sourire avant de se diriger vers la porte.
- J'aime quand le boulot est bien fait.
Hello tout le monde,
Mille merci pour vos supers commentaires! Mettez tous vos avis sur ce chapitre en commentaires et surtout soyez prêts pour le prochain chapitre.
Elanna xxx
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~Next Princess~
ActionÊtre une princesse a de nombreux avantages mais, moi, Victoria, princesse de Grande-Bretagne, regrette presque ma couronne. Attendez, vous vous demandez pourquoi ? Alors on va reprendre depuis le tout début...