Chapitre 76 - Kabuto, présent

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Zetsu se laissa tomber sur le lit complètement épuisé, mais rassasié. Il avait oublié comment les plaisirs charnels étaient aussi bons. Ce genre d'instinct primaire était très mal vu dans son clan d'origine. Le sexe devait servir à la reproduction et la natalité dans le clan était très surveillé. Le sexe comme plaisir était très mal vu, utile pour occuper les servants mais pas pour les maîtres comme eux.

Quand son corps avait été brisé et qu'il était devenu un spectre, il avait utilisé les corps humains pour survivre. Pourchasser par son frère, il s'était fait tout petit les premières décennies. Il restait dans les corps infectés sans intervenir. Il avait gouté au plaisir humain. Cependant, son désir de vengeance envers son traître de frère était plus grand. Il s'était approprié des ninjas puissants pour les manipuler.

Par deux fois, il avait été proche de réussir. Cependant, il manquait toujours un élément. Les sceller imposés par son frère sur la statue des enfers étaient trop puissants pour les ninjas choisis. Il avait profité de ces ninjas pour déposer les graines de la haine. Il avait tiré les ficelles de presque toutes les guerres des clans, notamment entre les Uchiwa et les Senju. Puis, les clans s'étaient rassemblés pour former les villages. Les guerres avaient pris un tournant encore plus monstrueux pour son plus grand plaisir.

Il avait même fini par trouver son champion. Madara Uchiwa possédait la haine en lui nécessaire. En s'appropriant les cellules de Hashirama Senju, il avait pu réveiller le Rinnegan. Sharingan et Rinnegan assemblés en un seul corps. Les deux Dojutsus avaient permis de réveiller la statue du Gedo Mazo. Les autres pions étaient déjà en place. L'Akatsuki avait suivi les préceptes de Madara, sans savoir que depuis le début c'était lui qui tirait les ficelles.

Lors de la bataille à Konoha, il avait senti un fûinjutsu imparfait des temps ancien. Il n'avait plus senti cela depuis des millénaires. Depuis les familles d'origine, il s'était précipité pour prendre possession du corps. Cependant, le Yondaime avait réagi le scellant en partie. Ses plans avaient été mis de côté pendant un temps. Maintenant, tout était en place. Il possédait les sceaux des Uzumaki. Il contrôlait le premier démon et les autres suivraient. Jubi était à porter de main. Sa mère reviendrait parmi eux.

La main de Gaara remonta le long de son torse. Il revint sur le moment présent. Il en avait profité toute la nuit, mais ce corps ne semblait jamais rassasié. Sa cuisse frôla celle de Gaara. Le ninja aux cheveux rouge et noir leva son regard de ténèbres dans sa direction. Le contrôle sur le démon était total. Il ne pouvait plus réagir comme le Kyuubi en lui sans son autorisation. Pour Gaara, c'était diffèrent. Le sceau enlevait en lui toutes ces inhibitions et amplifiait son esprit maléfique. Il était donc presque totalement lui-même.

Les lèvres de Gaara se posèrent sur les siennes. Le baiser se prolongea lentement alors que les mains caressaient les corps nus. Zetsu sentit le désir montait en lui. Il écarta le visage de Gaara pour le détailler. Avait-il raison de continuer à s'amuser et laisser le temps aux autres jinchurikis de se préparer ? Et pourquoi pas ?

Il prit le visage de Gaara l'obligeant à glisser sous la couverture. La langue du ninja des sables glissa le long de son corps. Son corps s'arcbouta sous le plaisir. Les mains remontèrent le long de ces cuisses lui produisant un frisson de plaisir et un gémissement bienvenu. Puis la langue se concentra sur son érection. Gaara était très doué avec sa bouche. Les coups prononcés sur son gland lui faisaient pousser de nombreux gémissement qui furent plus puissants quand il prit entièrement son sexe en bouche.

Après plusieurs minutes de plaisir, où il eut les plus grandes difficultés à ne pas éjaculer, il grogna de mécontentement en voyant la tête de Gaara réapparaître. Il allait le renvoyer sous la couette avant de se dire qu'il y avait d'autres plaisirs possibles. Il laissa le ninja l'embrasser sentant son propre goût en bouche. Oui, le petit l'appartenait. Il pourrait faire cela pendant des années dès que ses plans seraient finis.

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