Chapitre 10

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Lydia arrive avec Allison dans ma chambre.

Allison : 198 ?

Lydia : Oui. Et tout ça en seulement 40 ans. En moyenne, ça fait 4.95 par an.

Moi : De quoi vous parlez ?

Lydia : Quand je suis allée à l'accueil, il y avait un nombre inscrit, 198 et la femme qui y était m'a expliqué que c'était le nombre de suicide depuis qu'ils ont ouvert le Motel.

Moi : C'était que des suicides ?

Lydia : Oui, suicides par pendaison, égorgement, absorption de médocs, par arme à feu dans la bouche. Je ne sais pas pour vous mais, moi je...

Lydia s'arrête en pleine phrase.

Lydia : Vous avez entendu ?

Moi et Allison : Quoi ?

Elle avance doucement vers le mur où se trouvait l'aération.

Moi : Lydia ??

Lydia : Oh, mon dieu, non pas ça...

Elle hurle et met sa main devant sa bouche.

Allison : Lydia !

On la prend nos bras même si on ne sait pas ce qu'il vient de se passer.

Moi : Quoi, Lydia ? Que s'est-il passé ?

Lydia : Vous n'avez pas entendu ?

Allison : Entendu quoi ?

Lydia : Le couple dans la chambre d'à côté, ils se sont tués.

On court alors vers la chambre voisine elle est en travaux.

Lydia : Ça devait être là. Il y avait un garçon et une fille, ils paraissaient jeunes, mais...ils étaient là.

Moi : Je te crois.

Allison : Moi aussi, après tout ce qu'on a traversé, je te crois.

Lydia : Il y a quelque chose de vraiment mauvais ici, on doit partir d'ici.

Allison : Mais il s'agit de suicide, pas de meurtres, cet endroit n'est pas hanté.

Lydia : Qu'est qu'on en sait ? Je parie que ce couple a fait son pacte de suicide dans cette chambre. C'est peut-être pour ça qu'ils la rénovent. Peut-être ont-ils enlevé la matière cérébrale des boiseries.

Moi : On devrait peut-être enquêter.

On descend à l'accueil, mais le chiffre a changé, il est de 201.

Moi : La pancarte disait 198, non ?

Lydia : C'était 198, je vous le jure.

Allison : Qu'est-ce que ça veut dire ? Qu'il y a eu 3 suicides de plus ?

Moi : Ou qu'il va en avoir 3 de plus.

Mon téléphone sonne. C'est Stiles, je réponds.

Moi : Stiles on a un gros problème.

Stiles : Moi aussi, vient tout de suite dans la chambre, Scott est super bizarre.

Moi : J'arrive.

*Je raccroche*

Moi : Les filles, Stiles a besoin de nous.

*Une fois arrivé dans la chambre*

Scott a l'air très bizarre. Il est absent.

Allison : La dernière fois que j'ai vu Scott ainsi, c'était pendant la pleine lune.

Pourquoi, pourquoi toi Stiles StilinskiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant