Jikook - Begin

『Chapitre 28』

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Jimin, qui ne s'était pas attendu à une telle déclaration et des remerciements, sentit son coeur comme exploser. Il comprenait pourquoi il était tant attaché à son cadet. Cette déclaration était une goutte de plus dans son sceau déjà bien rempli par l'amour du plus jeune. Ses barrières tombèrent misérablement. Son coeur semblait vouloir sortir de sa cage thoracique tant il battait. Et il comprit. Il comprit que rien ne servait plus de réfléchir, ni même de lutter. Il ne pouvait pas se battre contre ses sentiments. Surtout aussi puissant que ceux qu'il ressentait actuellement. Il était peut-être en train de faire une erreur, mais ce serait la meilleure de sa vie.

Il se redressa un peu, et pressa ses lèvres roses contre celle plus fine de son cadet, puis dans un murmure doux, les yeux plantés dans les siens, il murmura les mots tant attendu par son cadet.

«- Je t'aime Jungkook. »

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Jungkook crû mourir. Les mots tant attendu depuis maintenant des années avaient été prononcés par son aîné. Son coeur, aussi surpris que lui, s'était un instant arrêté de battre pour reprendre quelques secondes plus tard dans une course effrénée, emportant avec lui son cerveau qui avait momentanément cessé de fonctionner. Il n'en croyait pas ses oreilles...Si tout cela était un rêve, il voulait supplier le ciel de le laisser rêver encore de nombreuses minutes, voir même de nombreuses années ! Il ne voulait pas que la joie immense qu'il ressentait dans l'instant présent s'arrête, il voulait continuer à ressentir cette euphorie et ce sentiment comblé qui avait pris part de son esprit.

« - Jungkook... ? Est-ce que ça va..? Tu fixes le vide depuis quelques minutes déjà, je m'inquiète un peu...

- Hein..? Pa-pardon, je... Ouah. »

Le plus jeune releva enfin la tête après les paroles de Jimin, se réveillant de sa transe euphorique. Et il put contempler l'expression perdue de son petit ami, qui le regardait avec inquiétude ne sachant pas sur quel pied danser, ce qui soit dit en passant était le comble pour un danseur, vis à vis de la réaction de son cadet. Lentement, mais sûrement, le châtain passa sa main sur la joue du cendré les yeux pétillant d'amour et de joie. À cette vue de ses yeux brillants, ledit châtain put constater que son danseur s'était détendu et abordait maintenant un sourire amoureux, bien que toujours un peu timide. Et pour le chanteur, se fut la goutte d'eau de trop. Se sourire était précieux pour lui. Horriblement précieux. Comment pouvait-il résister quand les lèvres charnues de Jimin souriaient ainsi et que ses yeux brillaient d'un amour similaire au sien ? Ce n'était pas possible. C'était, pour le chanteur châtain, une chance inouïe que de voir son amour retourné. Alors très vite, il prit possession des lèvres de son amant avec une passion dévorante.

Si jusque-là les baisers avaient été doux et passionnés, ce baiser-là n'avait rien à voir. Mais alors rien du tout. Et Jimin, le cendré à la carrure gracile, sentit le feu monter à ses joues tandis qu'il fermait ses beaux yeux sombres pour se laisser consumer. Jungkook ne cherchait pas à se contrôler, et le cendré le sentait jusqu'au plus profond de sa chaire. Des frissons parcouraient sa peau, rendant celle-ci couvertes de petits boutons de chair de poule et rendait ses poils tendus vers le plafond pendant l'espace d'un instant. Ce n'était pas un simple baiser doux et amoureux. Tout au contraire, il semblait lui dévorer autant les lèvres que son esprit qui devint complètement embrumé par le bonheur qui l'envahissait.

Durant ce baiser, le cadet avait usé de ses dents, afin de mordre les lèvres de son délicieux petit-ami avec une légèreté et une sensualité infinie. Et une fois que ses douces lèvres avaient été ouverte sous ses morsures, le muscle rose qu'était sa langue s'était chargé du reste, venant rejoindre sa jumelle dans la bouche de Jimin. Celui-ci, d'ailleurs, perdu pied très vite, et laissait des soupirs de plaisir passer la barrière que n'était plus ses lèvres, se laissant complètement aller dans les bras de Jungkook qui le tenait au plus près de lui. Le baiser dura longtemps. Plus longtemps que ce dont il avait pu expérimenter avant. Si bien, que l'un comme l'autre finirent le souffle court, et les joues rouges.