Chapitre 2

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Trois jours après nous faisons donc la
crémaillère dans notre nouvelle maison.

Après avoir mangé des pâtes bolognaises, nous préparons les festivités. Nous préparons aussi l'apéritif dinatoire que nous ferons avec des toasts, des petits sandwichs, des quiches, et pleins d'autres « amuse-bouche », je mets des guillemets parce que je n'aime pas trop ce terme puisque pour moi, comme c'est de la nourriture, cela devrait avoir un autre nom, de plus nous apprenons aux enfants de ne pas jouer avec la nourriture mais comment voulez-vous qu'ils comprennent alors que dans ce terme on utilise le verbe amuser ?!

Puis nous faisons le ménage, je passe donc l'aspirateur dans ma chambre et fais la poussière sur les grandes vitres de la maison, et d'ailleurs elles sont vraiment immenses parce que je peux vous dire que j'ai mal aux bras.
Claire et moi, on se dispute encore parce qu'elle me dit :

- « Euh Aly, tu pourrais aider au lieu d'être sur ton portable. »
- « Tu n'as pas à me donner des ordres, tu n'es pas ma mère ! »

En plus j'avais aidé juste avant, je faisais une petite pause c'est tout.
Suite à cela, je monte donc dans ma chambre énervée.

Les invités commencent à arriver et ils se présentent au fur et à mesure, je les entends de ma chambre et puis d'un coup, un jeune et beau garçon ouvre ma porte accidentellement puisqu'il se précipite de dire :

- « Oh ! Excuse moi, je me suis trompé de porte, je voulais juste aller aux toilettes... »
Il s'arrête brusquement, me regarde et reprend :
- « Mais tu pleures ?! »

Je ne réponds pas et finalement il se présente :

- « Oh pardon, j'oublie le principal, je suis
Manoé Anderson, ton nouveau voisin, j'habite la maison juste à côté et j'imagine que tu es Aly ?! »

Puis je parle enfin, après avoir essuyé mes larmes avec la manche de mon pull rouge :  

- « Euh oui, et ça va ne t'inquiète pas, va profiter de la fête. »

Mais ce cher et charmant Manoé Anderson ne part pas, il vient s'asseoir à coté de moi et continue :

- « Et bien non je ne partirai pas, je ne vais pas te laisser toute seule alors que tu ne vas pas bien. »

Il me demande donc pourquoi je pleure et je lui explique que je me suis disputée avec ma belle- mère et que c'est un peu tendu entre nous. Il me dit alors qu'il comprenait tout à fait mon cas parce qu'il avait des parents séparés et qu'il vivait avec sa mère et son beau-père ici.
Ensuite, Manoé insiste pour que je descende et j'accepte, donc il me dit avec un large sourire :

- « Ok super, prépare toi le temps que j'ailles aux toilettes et on se rejoint en bas. »

Je lui indique une dernière fois les toilettes avant qu'il parte en fermant la porte, toujours avec son magnifique sourire aux lèvres.
Manoé est un garçon très charmant, grand, carré des épaules, j'en déduis donc qu'il est musclé, et ses yeux sont d'un magnifique bleu perçant. Il a les cheveux ondulés blonds avec une peau bronzée par le soleil d'été, je pense qu'il doit avoir mon âge, 15 ans ou peut-être 16. Il est habillé avec une jolie chemise blanche qui met en valeur ses larges épaules et porte un jean bleu marine avec une ceinture en cuir marron, ce qui vient terminer son look et qui lui va très bien.

Je me prépare donc, met ma jolie robe d'été rose poudrée, qui va très bien avec mon teint, me maquille un peu mais pas trop, je préfère rester naturelle, je mets juste du mascara et du gloss transparent pour faire briller mes lèvres, puis je descends les escaliers. J'aperçois Manoé devant la table à boissons, je suis prête à le rejoindre mais mon père me barre la route et me dit :

- « Ah super, tu es descendue ! »

Puis Manoé m'aperçoit, me rejoint et me chuchote à l'oreille :

- « Tu es beaucoup plus jolie avec un sourire ! »

Et nous sourions, mon père nous regarde d'un air interrogateur et s'exclame :

- « Ah mais je vois que vous avez déjà fait connaissance et d'ailleurs Manoé, ta mère m'a dit que tu allais au lycée Santa-Maria comme Aly. »

Sa mère et son beau-père nous rejoignent, au premier regard, ils vont très bien ensemble, et mon père continue en croyant que je n'écoutais pas puisque je regardais un vieux couple dans la maison qui était assorti, c'est très drôle, mais je sais faire deux choses à la fois :

- « Se serait sympa si tu pouvais emmener Aly dans des endroits cool que tu connais pour qu'elle se fasse de nouveaux amis. »

Puis je me retourne et dit :

- « Papa, je t'entends... »

Manoé continue en refaisant mon père :

- « Ne vous inquiétez pas monsieur, votre fille m'a déjà comme ami, mais cependant se sera avec joie de l'emmener dans des endroits cool. D'ailleurs demain, je vais faire du surf avec des amis, elle n'a cas venir ! En plus on a trouvé un nouveau spot de surf, ça va être super ! »

Les parents rigolent par l'enthousiasme de Manoé, et je lui donne un sourire tandis qu'il me répond avec un clin d'œil. Et à ce moment je me dis : « Mon dieu, qu'est ce qu'il est beau ! Allez Aly reprends-toi, arrête de rêver. »

Nous parlons toute la soirée de nos passions, et nous nous racontons nos vies sous l'œil attentif de mon frère. Nous allons chercher de quoi grignoter et de quoi boire puisque nous sommes un peu déshydratés tellement nous avions parlé. Il emploie le terme « d'amuse bouche » que je ne supporte pas et lui explique alors le pourquoi du comment, ce qui le fait rire et me répond qu'en effet je n'ai pas tort. J'apprends alors qu'il a 15 ans, qu'il n'a pas de petite-amie, quand il me dit ça, dans ma tête il y a mon mini-moi qui est excité puis je me calme ; on continue de discuter et j'apprends également qu'il fait du surf depuis toujours et je lui avoue que je n'en ai jamais fait à part dans mes rêves et il me demande alors :

- « Est-ce que dans ces beaux rêves il y avait un beau garçon des îles ? »

Je souris et acquiesce, donc il me dit que mon rêve allait enfin se réaliser le lendemain puis nous rions aux éclats.

Un Océan d'espoir Où les histoires vivent. Découvrez maintenant