Chapitre 7 : Un retour surprise

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Alice aida son amie en cuisine, elle n'était pas très douée mais elle se débrouillait pas trop mal quand il était juste question de donner un coup de main et d'écouter les instructions.

- Alors ça c'est passé comment chez le commandant ? Demanda Virginie.
- C'était bien, c'était tellement hors du temps. J'avais jamais vécu un truc si fou.
- Vous avez décidé quoi ?
- On a décidé qu'on vivait notre truc entre nous et qu'au boulot on était que des collègues.
- Rien de sérieux quoi ?
- Voilà !
- Et toi t'es sûr que tu veux pas plus ?
- Je sais pas.... Je suis clairement en train de tomber amoureuse mais j'ai peur d'être blessée.
- Et lui ça lui convient ?
- On à failli se prendre la tête un peu sur ça. Mais il a dit que ça serait à moi de lui dire quand je voudrais du sérieux entre nous donc on verra à ce moment là. Après tout ça va faire quoi ? 3 semaines que je le connais.
- Oui mais ça fait surtout 3 semaines qu'il est dans ta petite tête et dans ton petit cœur.
- Ça... mais je crois que j'ai surtout peur que ça gâche tout si ça devient sérieux.
- Gardez cette histoire précieusement le plus longtemps que vous le pourrez. Dit Virginie en la prenant dans ses bras.

Lorsqu'Estelle rentra elles mangèrent toute les trois. Elles allèrent se coucher chacune de leur côté. Vers 3 heures du matin, Alice fut réveillée par son téléphone elle avait une nouvelle affaire. Elle se prépara et retrouva Virginie dans le salon. En se voyant elles eurent un fou rire nerveux. Leurs tenues étaient impeccablement ajustées mais leur yeux parlaient d'eux même.

- Les enquêtes qui tombent au beau milieu de la nuit comme ça !
- On adore ! On adore !
- Fais pas de gaffe avec ton commandant....
- Arrête je rêve qu'il me prenne dans ses bras alors que je suis même pas encore sur place. Mon père a essayé de m'appeler.
- Ça sent les problèmes ça.

Alice écouta le message qu'elle avait son répondeur en descendant les escaliers.

- T'es vraiment en basket ? Rigola Virginie.
- Alors il est 3 heures Deja je suis bien habillée maquillée faut pas pousser.
- Il raconte quoi ton père ?
- Oh bah qu'il prend le premier train et qu'il débarque à l'appart.
- T'es dans la merde pour voir ton beau commandant.
- Oh merde ! Tiens les clés je te laisse conduire je suis pas en état.
- Ah parce que moi je le suis ?
- t'as l'air plus lucide.

Elles rigolèrent en rentrant dans la voiture. Alice entra l'adresse dans le GPS et fut coupée par quelqu'un qui toqua à la vitre.

- On vous entend rire dans tout Paris mesdemoiselles, vous pensez être en état de conduire.
- Bah voilà Virg la solution c'est Fred.... Enfin le commandant Marquand qui va nous conduire. Mais qu'est ce que tu fais la ?
- J'ai eu l'appel pour l'enquête je me suis dit que vu l'heure et vu où c'était on pouvait y aller ensemble.
- Par contre tu fais gaffe à la voiture. Dit Virginie en montant à l'arrière.

Fred passa un trajet assez lunaire avec les deux amies qui ne cessaient de rire pour tout et rien à la fois.

- Fais pas attention on est fatiguée.
- Je me doute, vu vos petits yeux.

Alice regarda Fred en souriant lorsqu'il posa sa main sur sa cuisse, elle lui saisit la main en lui jetant un regard amoureux. Une fois sur la scène de crime ils prirent des airs très sérieux mais avec la fatigue Alice avait beaucoup de mal à ce concentrer.

- Bon Djibril je vous laisse parler avec le commandant ! Moi je vais voir si on en sait plus avec le corps. Dit elle.

Fred la regarda assez surpris, mais continua le debrief. Pendant ce temps Alice était arrivé au niveau de Virginie.

- J'ai envie de le toucher ça me rend folle. Chuchota Alice.
- Le manque de sommeil.
- On à quoi ?
- Cet homme est mort de plusieurs coups de couteaux. Il a agrippé son agresseur on a des résidus de peau sous ses ongles.
- Bah plus qu'à espère que l'ADN soit dans le fichier comme ça je gère vite mon père Et je peux passer à ma frustration.
- Vu la personne que t'as devant toi va falloir plus qu'un ADN.
- C'est qui ? J'ai rien écouté.
- Mais Alice ressaisit toi.
- du coup ?
- Un grand chef étoilé qui C'était lancé récemment dans la cuisine gastronomique vegan. Il était un fervent défenseur des animaux.
- Ça arrête pas en ce moment. On a eu deux trois affaires comme ça en trois mois.
- On peut mettre en sac. Par contre je rentre finir ma nuit avant l'autopsie.
- Moi aussi. Je me vois pas enchaîner sur l'affaire et mon père avec si peu d'heure de sommeil.

Un soir qui chamboule tout !Où les histoires vivent. Découvrez maintenant