Un soir qui chamboule tout !

Chapitre 10 : Le temps de la confrontation

Lorsque Fred réussi à atteindre le couloir Alice n'était déjà plus là. Il attrapa son portable en essayant de l'appeler mais il tomba directement sur la messagerie.
Une fois chez elle, Alice s'enferma dans sa chambre. Elle était en larmes, rien ni personne pouvait la consoler. Le lendemain matin elle était parti interroger le suspect pour le faire avouer. Elle avait découvert que c'était une histoire de magouilles immobilières. Une fois les aveux obtenus elle passa voir le président du palais pour lui demander quelques jours de vacances, vu le visage fatigué qu'elle affichait il ne pouvait pas lui refuser des jours pour se reposer. Elle se dépêcha de sortir du palais, sur le chemin pour rentrer chez elle tomba sur Flora.

- Alice ?
- Oui ?
- Je peux vous parler ?
- Pour me dire quoi ? Que je suis pas la première conne avec qui votre mari vous trompe que c'est pas la première fois qu'il mène une double vie.
- Non.
- Quoi alors ?
- Il m'a tout dit.
- Vous en avez de la chance parce qu'à moi il a dit que des belles phrases, du vent.
- C'était pas du vent pour lui.
- Je suis pas une briseuse de famille. Donc je vous souhaite plein de bonheur moi je vais continuer ma vie loin de lui.
- Alice donnez lui une chance. Il vous aime.

Alice s'éloigna elle fit comme ci elle n'avait pas entendu la dernière phrase. Elle traça son chemin jusqu'à son appartement et elle alla s'allonger avec le sweat de Fred contre elle. Elle posa sa main sur son ventre.

- Qu'est ce que je vais faire de toi ? Je n'ai pas envie de que tu grandisses sans papa. J'ai grandit sans maman et on voit le résultat j'ai peur d'être amoureuse d'un homme, de m'engager, j'ai peur d'être maman. J'ai peur de vivre une vie logique. J'ai pas la vie rêvée pour un petit bout.

Elle se mit à pleurer en s'allongeant sur le dos, elle regarda le plafond. Elle était totalement perdue. Elle avait perdu le contrôle de sa vie. Tout lui échappait. Elle avait baissé sa garde une fois et elle avait l'impression que sa vie entière s'écroulait. Elle passa plusieurs jours dans le noir de sa chambre sans bouger. Les filles essayaient de la sortir pour manger mais ce n'était pas une mission très facile. Virginie dormait avec elle le soir pour la réconforter.  Ce matin la, Alice se leva prise de nausée, elle fini par vomir.

- T'as pris ta décision ?
- Non.
- Tu sais que si tu le gardes faudra que tu lui dises ? Il a le droit de le savoir.
- Je sais...
- Tu devrais lui donner une chance....
- NON.
- Laisse moi finir ma phrase. Je disais donc une chance de s'expliquer. Ça fait deux semaines que tu sors plus mais ça fait deux semaines que le matin, il est en bas il espère que tu vas sortir.
- Vraiment ?
- Oui vraiment. Alors je pense que tu devrais descendre et lui accorder quelques secondes.
- Je sais pas. De toute façon aujourd'hui je dois aller au palais.

Alice alla prendre une douche, elle s'habilla sans grande conviction. Elle enfila des chaussures plates et s'en alla sans rien manger. De toute façon elle ne pouvait rien avaler.

- Alice ?
- Qu'Est ce que tu fais la ? T'es pas en train de t'occuper de ta femme.
- Alice je vais pas rester à débattre avec toi, t'es en colère ça sert à rien et discuter tu m'écouteras pas.
- Alors qu'est ce que tu veux ?
- Si tu veux des explications, savoir ce que je t'ai caché par peur que tu me quittes je serai au parc derrière chez moi de 15heures à 18heures aujourd'hui. Si tu veux des explications rejoins-moi.

Il ne dit rien de plus, il s'éloigna. Alice alla jusqu'au palais pour faire un point avec Victor sur ce qu'elle avait raté pendant son congé. Après ce point elle alla à son rendez vous chez le gynécologue.

- J'ai eu vos résultats de prises de sang donc vous êtes bien enceinte. Est ce que vous avez pris une décision ?
- Non...
- Vous avez encore un peu de temps vous n'êtes enceinte que de 5 semaines. Mais il va falloir y réfléchir.
- Je sais bien.
- Le père est au courant ?
- Pas encore...
- Peut être que de parler avec lui vous aidera à y voir plus clair.
- Peut être.