Au petit matin, lorsque leurs réveils sonnèrent, elles ouvrirent les yeux et se regardèrent en rigolant. Ça faisait un moment qu'elles n'avaient pas fait une nuit complète comme ça sur le canapé. Alice retourna dans sa chambre elle rangea son dossier qu'elle avait laissé étalé sur le lit hier en allant retrouver Fred. Elle souriait en pensant à ce moment. Elle prit une douche rapide, enfila une robe avec une veste. Elle passa dans la cuisine pour boire son thé.
- Alice t'es de toute beauté ! Ria Virginie. On se demande pour qui ?
- ahahah très drôle. Bon moi j'y vais.Alice descendit les escaliers tranquillement. Lorsqu'elle sorti de l'immeuble, elle fut surprise de voir Fred, il avait sa main sur son menton et un petit regard séducteur.
- Vous avez pas dormi ici quand même ?
- Non j'avais juste envie de vous voir.
- Vous pouvez le faire en marchant, parce que je vais être en retard.
- Oui bien sûr.
- Dites moi vous pensez quoi de cette affaire.
- J'ai cru comprendre que y avait un problème au lycée. Alors je pense que ça vient de là.
- Oui c'est ce que je me disais aussi. Mais on a rien trouver dans les téléphones des élèves. Si on se trompait ?
- Expliquez moi à quoi vous pensez ?
- Si c'était avec un prof qu'elle avait un problème. Y a un numéro dans son portable qui revient souvent et il ne correspond à aucun des lycéens.
- Envoyez moi le numéro je vais demander une vérification d'identité. On l'aura dans la demi heure.
- La légiste à préciser qu'elle était vierge avant l'agression. Je me demande si elle ne se faisait pas passer pour.....
- Une fille qui couchait à tout va ?
- Voila c'est ça.
- Pour se donner un style et pas céder à la pression qu'inflige le lycée sur cette question là.
- Exactement et ça a viré au drame. Demandez à Djibril si il a épluché ses conversations sur les messageries instantanées, son historique.
- Je vais faire ça des que je serai au bureau. Alice.... Je voulais vous dire....
- Non s'il vous plaît. Ne dites rien. Je suis concentrée sur l'enquête ne venez pas me mettre autre chose dans la tête. J'ai déjà énormément de mal à ne pas dévier de mon travail pour penser à vous dans la journée alors si vous me chamboulez des le matin.
- Ce soir alors ?
- Peut être... Qui sait.
- Vous êtes très joueuse, c'est une des premières choses que j'ai ressenti chez vous.
- J'ai dit quoi ?
- Pardon. Je peux quand même faire ça. Demanda-t-il en posant sa main sur sa joue.
- Non pas ici. Vous l'avez remarqué par vous même il y a beaucoup de bruit qui courent sur moi. Je suis au cœur de toute les passions du palais. Je préfère pas en rajouter. Alors je crois que vous devriez continuer à longer le quai et moi je vais passer par la place Dauphine pour rejoindre mon bureau.Elle s'éloigna sans un mot, Fred la regarda s'éloigner, il était fasciné par ce petit bout de femme qui derrière une image volage montrer un contrôle de sa vie qui l'impressionnait. Il se demandait comment une femme qui avait cédé à ses avances des le premier soir après une nuit arrosée pouvait montrer autant de convictions. Il comprit à ce moment qu'il avait beau mettre le temps qu'il voulait pour réfléchir ça n'y changerait rien. C'était elle, cette femme dont il pouvait plus se passer qui menait la danse. Il fini le chemin jusqu'à la crime avec le sourire. Ils avancèrent chacun de leur côté l'enquête, ils croisèrent leurs informations.
- Alice vous êtes toujours avec moi ?
- Euuuh Oui Victor.
- Vous vous pensez encore à votre commandant. Vous savez que c'est pas possible, vous avez vu le nombre de bruits qui courent sur vous. Vous voulez tout de même pas qu'en plus on vous colle l'étiquette de la fille facile.
- Oh bah Je peux vous dire que vu comment il rame le commandant, ils peuvent.
- Vous lui faites des misères ?
- Non. Je lui montre juste qu'il va falloir plus que des beaux mots et des baisers pour m'avoir. Puis je le mets où dans ma vie.
- Il est Déjà dans votre vie Alice et je crois que le problème c'est que vous avez peur donc vous acceptez pas qu'il y soit. Et vous vous mettez dans la tête que c'est lui qui a la clé mais c'est faux. C'est vous.
- Bon Victor enquête !
- Vous savez que j'ai raison. Mais bon vous êtes trop bornée. Tenez ceux sont les derniers éléments que Djibril m'a envoyé. Pendant que le commandant Marquand est parti arrêté le suspect que vous lui avez donné sur un plateau.
- Victor calmez- Vous !
- Non mais j'y crois pas. Elle me dit de me calmez en plus.Alice ne releva pas et éplucha les derniers éléments. Lorsque Fred la fit prévenir pour lui dire que son suspect était au frais elle descendit avec la nouvelle preuve qu'elle venait de trouver. Elle rentra en salle d'interrogatoire après avoir à peine prévenu le commandant qu'elle y allait. Ce dernier se mit dans la salle de l'autre côté de la vitre sans teint pour l'observer.
- Bonjour ! Alice Nevers juge d'instruction, vous savez pourquoi vous êtes là ?
- Vous avez des questions à me poser au sujet de la mort d'une de mes anciennes élèves je suppose.
- Vous supposez bien, par contre si c'était des simples questions de courtoisie vous seriez dans mon bureau et pas ici. Commençons ! Vous étiez où dans la nuit de mardi à mercredi ?
- Chez moi.
- Ah Oui ? Seul je suppose ?
- Oui, ma femme était en déplacement professionnel. J'ai regardé un peu la télé et je suis aller me coucher. J'ai pas bougé avant d'aller en cours.
- C'est drôle ça vous voyez parce que votre téléphone ne bornait pas du tout chez Vous entre 01h et 05h du matin.
- Vous insinuez quoi ?
- Alors ici c'est moi qui pose les questions vous, vous avez juste le droit de répondre. Mais vu que je suis plutôt de bonne humeur je vais vous répondre. Je n'insinues rien je constate les faits. Et les faits qui nous amène à être ici ensemble C'est qu'on a la preuve que vous étiez chez la victime au moment du crime et en plus de ça que vous la faisiez chanter depuis quelques semaines déjà pour éviter qu'elle ne raconte pas tout ce qui se passait à votre femme. Je vais vous dire moi ce que je pense au vu des photos que j'ai vu. Vous jouez un jeu dangereux avec elle et vous avez craqué. Elle est rentré dans votre jeu ou l'inverse je ne sais pas. Mais au moment de coucher elle C'est refusée à vous. Donc vous êtes aller chez elle en pleine nuit et vous avez voulu aller plus loin. Parce que l'attachée en disposer comme bon vous semble sans pouvoir coucher avec elle ça vous plaisez plus. Alors vous l'avez violée et dans votre folie vous l'avez étranglée. Ce que vous aviez pas prévu C'est qu'elle était pas toute seule. Que les deux amis qui étaient chez elle au moment où vous êtes entrés vous ont formellement identifiés. Ils ont pris peur ils sont parti en courant. Alors un lieutenant va venir faire un prélèvement d'ADN pour le comparer à celui retrouver sur la victime.
- C'est moi. Elle jouait avec moi. J'ai craqué.
- Vos pleures vous pouvez les garder pour vous. Quand une fille dit non C'est non. Et aucune fille ou femme ne mérite de mourir parce qu'elle a refusé les avance d'un homme et encore moins quand il s'agit d'un homme qui exerce ou a exercé une forme d'autorité sur elle.Alice sorti de la salle d'interrogatoire éreintée. Les enquêtes avec des violes lui puisé toujours plus d'énergie que les autres. Elle sorti du 36 pour prendre un peu l'air.
- Djibril vous qui connaissez madame la juge depuis plus longtemps que moi, elle est toujours comme ça ?
- Vous aussi commandant vous trouvez qu'elle est incroyable ?
- C'est le mot, incroyable ! Je vous laisse taper le rapport, J'ai un truc à faire.
- D'accord pour cette fois mais que ça devienne pas une habitude.Fred sorti à son tour du 36, il espérait la voir et ce fut un soulagement lorsqu'il l'aperçu sur le banc au bord de la Seine.
- Vous pensez à quoi ?
- Vous m'avez fait peur commandant. Je pensais à rien, je me vide la tête.
- Et ça marche ?
- Assez bien mais rassurez vous, vous vous avez une place particulière dans ma tête. Je peux pas vous enlever de mon esprit comme ça.
- Alice, j'aimerai qu'on prenne le temps de parler. J'ai bien compris pas ici. J'ai envie de vous embrasser, de passer mes mains, mes lèvres sur votre corps et vous faire l'amour.
- Vous savez ce que vous avez à faire pour ça. Dit elle en lui déposant un délicat baiser sur la joue.Elle se leva pour aller récupérer ses affaires dans son bureau. Le soleil commençait déjà à se coucher, il était temps pour elle de rentrer. Elle saluât Victor et pris le chemin pour rentrer chez elle, elle regarda autour d'elle, les couleurs du ciel étaient merveilleuses. Au milieu du chemin, Elle reçu un message pour lui signaler qu'elle était attendu à l'endroit de toute les promesse. Lorsqu'elle le vit un bouquet de fleurs à la main, elle eu un sourire gênée. Elle avançait en baissant la tête par moment en se disant qu'elle rêvait. Elle lui sauta dans les bras pour l'embrasser.
- C'est mieux que dans mon rêve. Dit elle.
- J'ai réfléchi et je vois pas ma vie sans Vous aujourd'hui alors je vous fais une petite place sans rien de sérieux. Juste un truc léger et un peu secret. Mais ça va être à votre tour de me promettre quelque chose.
- Ah Oui ? Quoi ?
- Que le jour où vous aurez envie que ça devienne un peu plus sérieux, vous me donnerez rendez vous ici pour me le dire.
- Je vous le promet.Ils s'embrassèrent et restèrent un moment au milieu de ce pont avant que l'un et l'autre retrouve le chemin de leur appartement respectif. Alice en posant son bouquet de fleurs eu le droit a des milliers de questions.
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Un soir qui chamboule tout !
FanfictionAlice vit une vie de célibataire qui profite de la vie avec ses deux amies, Virginie et Estelle, quand lors d'une soirée tout va être chamboulé....