Chapitre 12 : L'impatience

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Le lundi Alice se réveilla en espérant une affaire qui l'occuperait pour la journée. Elle prit son petit déjeuner avec les filles, qu'elle rendu dans la foulée.

- Tu me fais des misères toi. Dit elle en se touchant le ventre.
- Ça va ma belle ?
- Oui ça va, ça commence à faire parti de ma routine matinale.
- Prepare toi vite, je te dépose au palais au moins je suis sur que tu y arriveras sans encombres. Parce qu'à rien garder comme ça tu risques les malaises quand même.
- Merci mon petit docteur personnel.
- Bah je compte bien prendre soin de toi.

Alice se prépara tranquillement et parti avec Virginie. Elle passa la matinée à tourner en rond dans son bureau. Ce qui rendait fou Victor qui fini par lui demander de rentrer chez elle.

- Alice Vraiment, vous me rendez dingue ! Vous faites rien.
- Peut être qu'on aura une affaire.
- Vous serez pas plus loin à l'attendre chez vous qu'ici et au moins moi je pourrais travailler tranquillement.

Victor fini par se lever et la pousser hors de son bureau, elle resta sous le choc.

- Vous me mettez à la porte de mon propre bureau ?
- Oui.

Il referma la porte et tourna le verrou. Alice resta quelques minutes sans réaliser puis elle rentra chez elle. Une fois arrivé  dans son appartement, elle vida son armoire en espérant trouver une tenue pour le soir. Puis elle tomba sur la robe de leur première nuit ensemble. Elle se dit que C'était la meilleure option. Elle la posa sur son lit et tourna en rond toute la journée dans l'appartement. Elle le nettoya de fond en comble.

- Waouh ! Je crois ça a jamais été aussi bien rangé ici.
- Faut bien que je m'occupe. Victor m'a mis à la porte du bureau.
- Comment ça ?
- Bah il m'a dit que je l'énervais à tourner en rond que si j'avais rien à faire au bureau je pouvais rentrer et après il m'a carrément poussé hors de mon bureau. Il c'est même renfermé pour être sûr que je ne rentre pas à nouveau.
- J'adore ! Dit Estelle.

Les filles explosèrent de rire, Alice afficha une moue boudeuse. Elle regarda l'heure Et décida d'aller se préparer. Une fois lavé, maquillée, coiffée, habillée elle commença à s'impatienter en regardant par la fenêtre.

- On se détend il est 45, tu mets tes chaussures ton manteau Et tu vas tourner dehors parce que là tu me stresses.
- Toi aussi Virg tu me mets à la porte.
- Que t'attendes ici ou en bas ça change quoi ?
- J'ai compris.
- T'es pas vexé ?
- Non.
- Si t'es vexé.
- Un peu mais t'as raison je tiens pas en place je dois être insupportable.
- Tu mets tes chaussures plates ?
- Non t'as raison je vais mettre mes talons.
- Eh ma belle, ça c'est bien passé Vendredi ?
- Oui.
- Alors ça va bien se passer ce soir. Il n'y a pas de raison que ça se passe mal. Il t'aurait pas présenté sa fille, si il ressentait pas quelque chose pour toi. Encore moins si il ne pensait pas que vous aviez un bout de chemin à faire ensemble. Alors on respire, on se détend !
- C'est lui dire pour le bébé qui ça me fait ça. Je me suis faite à l'idée d'avoir un bébé alors j'ai peur qu'il me dise qu'il n'en veut pas.
- ça va aller, ma belle j'en suis sûre.

Alice prit son amie dans ses bras. Puis elle changea de chaussures et enfila sa veste pour descendre. Elle n'eut pas besoin d'attendre bien longtemps au milieu du pont.

- Bonsoir belle demoiselle ! Dit il en lui tendant un bouquets de roses.
- Bonsoir, Merci elles sont magnifiques.

Il s'approcha pour lui passer un bras dans le dos. Alice s'avança jusqu'à être complètement collé à lui et pouvoir lui déposer un tendre baiser.

- C'est toi qui est magnifique dans cette robe qui m'a fait craquer la première fois que l'on  c'est vu.
- Tu l'as reconnu ?
- Oui. Je suppose que si tu as choisi cette robe en particulier c'est pas sans raison.
- C'est vrai. Je t'avais promis que ça serait ici que je te donnerai rendez vous le  jour où j'aurais envie que ça devienne sérieux.
- Et alors ?
- Alors J'ai réfléchi beaucoup. Dit elle en posant sa main sur son visage. Vendredi quand tu m'as présenté ta fille j'ai accepté de te donner une deuxième chance. que l'on reparte tout les deux sur de bonnes bases. Depuis vendredi c'est devenu sérieux sans qu'on se le dise, on le sait mais j'avais envie de tenir ma promesse et t'amener ici pour te le dire. Je veux que toi et moi ça soit une belle histoire, je veux qu'on construise quelque chose ensemble et d'ailleurs on a déjà un petit peu commencé.

Un soir qui chamboule tout !Où les histoires vivent. Découvrez maintenant