Un soir qui chamboule tout !

Chapitre 13 : Sous le signe de l'amour

Après un moment allongée dans les bras de Fred, Alice se leva pour boire un verre d'eau. Elle en profita pour enfiler sa nuisette.

- Tu t'échappes comme ça ?
- J'avais soif et un petit peu faim.
- Tu veux manger quoi ? Je peux te faire tout ce que tu veux.
- Je ne sais pas surprend moi.

Fred ouvrit le frigo et sortie de quoi faire un petit repas rapide. Il passa derrière les fourneaux sous l'œil intrigué d'Alice.

- Et voilà !
- Merci. C'est délicieux.

Ils mangèrent tranquillement, Alice s'arrêta au milieu de son assiette.

- Ça va ?
- Oui, juste des nausées.
- Va falloir qu'on discute des choses que tu supportes ou non en tant que femme enceinte.
- Pour l'instant je sais pas trop. Je sais que le petit déjeuner c'est pas un repas qui passe vraiment.
- Le repas de minuit non plus apparemment.
- On dirait bien.

Alice se pencha pour embrasser Fred tendrement. Il passa sa main sur sa joue pour replacer une mèche de cheveux en la regardant dans les yeux. 

- A Quoi pensez vous commandant ?
- Au cadeau que la vie m'a fait en te m'étant sur mon chemin.
- Mais quel beau parleur.
- Tu ne fatigues donc jamais ?
- Non jamais. Par contre j'irai bien m'allonger dans tes bras.

Fred sourit, il débarrassa la table avant d'aller se coucher avec Alice. Ils finirent par s'endormir l'un contre l'autre. Au petit matin quand elle se réveilla Fred était bien bas dans le lit, il avait sa tête à côté de son ventre, le bras sur ce dernier. Alice se mit à sourire et profita de cette image jusqu'à ce que son téléphone se mette à vibrer. Elle regarda le nom qui s'affichait puis elle reposa son téléphone . Elle sentit son homme se réveiller doucement.

- J'ai pas envie. Dit-il encore endormi.
- Envie de quoi ?
- D'aller sur une enquête.
- Y a pas d'enquêtes, c'était mon père. Je le rappellerai plus tard.
- il est matinale.
- Toujours et je mettrais ma main à couper qu'il est là parce que j'ai un peu fait la morte pendant deux semaines.
- Tu vas devoir t'échapper de mes bras alors ?
- Où tu peux venir avec moi.
- Tu veux me présenter ton père ?
- Comme ça je lui dis que j'ai passé tout mon temps avec toi et il ne s'inquiète pas. Alors que si je lui dit que je suis resté enfermé dans le noir il va en faire des caisses.
- Je ne sais pas si je suis prêt pour ça.
- Tu m'as bien présenté ta fille, ce n'est pas rien. Je n'ai pas d'enfant à te présenter j'ai que deux amies complètement dingue que tu connais déjà et un papa.
- Ça te tiens à cœur ?
- Oui.
- Dans ce cas c'est d'accord.

Alice l'embrassa en lui disant merci. Elle se leva pour aller prendre sa douche lorsqu'elle en sorti Fred lui dit que son téléphone avait à nouveau sonné. Elle décida de rappeler son père.

« - Allo, papa comment tu vas ?
- Je suis en bas de chez toi et y a personne qui répond à l'interphone.
- Je suis là dans 15-20 minutes pour t'ouvrir. Tu peux aller boire un café en attendant.
- Bien. A tout de suite alors. »

- Je file à la douche c'est ça ?
- C'est ça ! Dit elle.

Fred se dépêcha, à peine 15 minutes plus tard ils étaient en bas de chez Alice main dans la main.

- Ah ma fille !
- Papa je te présente Fred, Fred je te présent Jacques mon père.
- Enfin tu présentes quelqu'un, ravi de faire votre connaissance Fred. C'est donc à cause de lui que tu ne prends plus la peine de me répondre au téléphone.
- Pardon mon petit papa mais c'est vrai qu'on était dans notre bulle.
- Le plus important pour moi c'est ce sourire. Répondit Jacques.

Ils montèrent tout les trois, tout était resté aussi propre que la veille. Pendant que Jacques s'installait dans sa chambre, Alice et Fred se posèrent l'un contre l'autre dans le canapé.