Ca me fait peur. (part 1)

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Ô peur, peur auguste et maternelle, peur sainte et salutaire,
Pénètre en moi afin que j'évite ce qui pourrait me nuire.

Anatole France.

Les examens sont enfin finis. Graham m'aura garder toute la journée et il est 18 heures quand je sort enfin de l'hôpital. J'ai du faire des prises de sang, des radios, des scanners... et tout un tas de truc que je n'ai pas vraiment compris. A la fin j'en avais tellement marre que je faisais simplement ce qu'il me disait sans même chercher d'explications, je m'étais transformé en automate.

Je n'aurais les résultats que dans trois jours. TROIS JOUR ! Mais c'est super long purée... Quand je suis parti Graham avais un grand sourire aux lèvres et les yeux qui brillent. Ca m'inquiète, ça pourrait très bien vouloir dire que je n'ai pas à m'inquiéter mais... il avait plutôt le regard du scientifique qui vient de faire une découverte majeure et ça c'est pas pour me plaire. Au moin c'est un bêta donc son regard n'était pas celui d'un alpha heureux de voir un Oméga.

Je retourne maintenant à l'internat pour me reposer. D'après Madame Chiyo ma porte en bois complètement éventrée a été remplacée par une porte blindée à code afin d'éviter un nouvel incident. Je n'irai pas en cour et il faudra que j'évite un maximum les alphas. Je sent que ces trois jours vont être très longs.

Monsieur Aizawa rentre le premier dans l'internat pour ordonner à mes camarades de rester dans leurs chambres pendant que je je regagne la mienne. Il vient ensuite me chercher et m'y escorte. Le mot de passe est 221317.

Une fois seul je m'affale sur mon lit et m'étire. Je peux enfin souffler. Je laisse mon corp se détendre et me relaxe. Je me sent bien, la allongé dans le noir, sans personne autour de moi. Je me sent... un peu trop bien. Je commence à voir chaud. J'élève mon tee-shirt pour me sentir mieux. Mon bas-ventre se contracte, la sensation de l'air contre ma peu est très étrange. A chaque fois que ma poitrine monte et descend au rythme de ma respiration c'est comme si l'ai me caressais... me stimulait. Ma respiration est si chaude... Je place mes mains contre mon torse  pour calmer cette sensation mais mes teton son dur et extrêmement sensible, les toucher me fait presque mal.

Je me met en position assise, le dos affalé contre le mur. Je fixe mon ventre ou mes abdos contracté brillent dus à la fine couche de transpiration qui me recouvre, je passe ma main dessus. Au moment où je me touche je sent mon sexe se contracter dans mon caleçon. Je suis obligé de me morde la lèvre pour m'empêcher de gémir.

Qu'est-ce qu'il m'arrive ? Je n'ai jamais été dans un tel état. Est-ce que ça pourrait être... Non ! Non, non et non.

Je prend une grande respiration pour me donner du courage et me lève. Mes jambes tremblent et peinent à me maintenir debout. J'approche mes main de la boucle de ma ceinture et ferme les yeux. Allez Izuku... ça va aller. Je descends mon pantalon et mon caleçon en même temp. Mon regard se fige. Mon coeur s'arrête. Quel horreur ! Un fil visqueux relie mon caleçon à mon corp... par l'arrière. Mes fesses sont trempées et quelque chose de liquide glisse sur mes cuisses.

Je... je suis en chaleur ? Non impossible, je ne suis pas vraiment un Oméga alors pourquoi ?! Je sent que je panique. Il faut je je calme le feu qui brûle a l'intérieur de moi... de mes cuisses. Hors de question que je me touche, ça serait comme l'accepter et ce n'est même pas imaginable.

J'ouvre les fenêtres de ma chambre en grand. Il fait froid dehors ca devrait me calmer.

Je m'allonge sur mon lit attendant que ça se calme. C'est horrible... ça me démange, j'ai l'impression que mon sexe est caressé alors que rien ne le touche. Je suis allongé sur le dos le jambes et les bras écartés, le sexe en érection et les fesses tellement trempées que je serai obligé de laver mes draps. Mes hanches commencent à s'arqué sans que je ne puisse me contrôler et entament des mouvements de va et viens mimant l'acte sexuel. Quel spectacle obscène je dois offrir la. C'est de la torture, j'ai l'impression de devenir fou. Un courant d'air passe par la fenêtre j'ai l'impression que le froid mord mes tétons. Mes mouvements se font plus sec et je jouis sur mon ventre en me mordant la mains pour m'empêcher de gémir. Je mord tellement fort que je sent du sang coulé oux coin de ma lèvre.

Mais ça ne va pas mieux. Je viens de jouir alors que je n'ai strictement rien fait mais mon corp est loin d'en être satisfait.

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Je vois le soleil se lever. Je suis totalement épuisée. Je n'ai pas dormis de la nuit. J'ai jouis tellement de fois que je ne saurai plus les compter. J'ai mal absolument partout. Je suis toujours allongé sur le dos et je sent de la bave couler de ma bouche, mais je ne suis plus à ça prêt. Je me traîne à quatre pattes à mes fenêtres pour les fermer. Je saisit mon téléphone qui indique 6h30. Encore 1h15 attendre et tout le monde sera parti pour les cours, plus aucun alpha ne sera dans l'internat et je pourrai réussir à me traîner jusqu'au douche pour me mettre sous un bon jet d'eau froide. J'ai tenu toute la nuit, aller courage Izuku plus qu'une heure et quart a attendre. Je vous en supplie dépêchez vous de partir...

Coucou tout le monde, me revoilà bien rapidement dis donc ! Et en plus avec un chapitre à caractère sexuel. Le pauvre je torture notre petit Deku courage a lui.

J'espère que ça vous aura plus et que voterez.

A la prochaine pour la suite 🥰

Espèce disparue.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant