Yoona est l'amie et la collègue d'Hana, la femme de Wonho. Ensemble, elles ont créé un manga sur le groupe. C'est ainsi que Yoona et Minhyuk se sont connus. Yoona est une jeune femme au passé tourmenté, en mal d'amour, se sentant souvent abandonnée...
Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.
YOONA :
Je suis en colère contre moi-même. Je suis revenue uniquement pour le mariage d'Hana. Comme je l'imaginais, Minhyuk avait besoin d'être rassuré sur mes intentions vis-à-vis de la grossesse. Il a semblé plutôt soulagé quand je l'ai informé que je ne garderais pas l'enfant. Donc, je ne peux rien envisager de sérieux avec lui. Les circonstances ont fait que je me suis retrouvée enceinte, j'ai souhaité lui faire du mal parce que moi je souffre. Je sais pertinemment qu'il n'y a pas d'amour entre nous. Surtout, je ne désire pas qu'il pense que je le retiens à cause de ma grossesse.
Cette histoire n'aurait jamais dû avoir lieu. Je crois avoir été très claire sur mes intentions. Je ne suis pas à l'aise avec les méchancetés que je lui ai dites parce que je ne les pense pas. Je le trouve tout à fait convenable, à l'inverse, je ne le suis pas assez pour lui. Je m'allonge pour m'endormir, les nausées reprennent. Je suis usée à force d'être malade. J'essaie de m'endormir, je suis tellement à fleur de peau que je ne parviens pas à retenir mes larmes. Je suis malheureuse, et pour être franche, je ne réussis pas à en analyser la véritable cause. Qui peut me sauver de ce mal être ? Je passe ma main sur mon ventre. Cet enfant ? Quelqu'un m'aimera au moins ! C'est ce dont, j'ai le plus besoin : l'amour de quelqu'un. Ce grand vide et cette dépression que je vis, viennent de là.
Je traine un fardeau depuis ma naissance, l'abandon, je ne le supporte plus. Mes larmes cessent, je dois créer mon propre entourage. Je caresse à nouveau mon ventre, il ou elle peut m'y aider. Je secoue la tête. Non ! J'ai avancé que je ne garderais pas cet enfant. Je suis partagée. De toute manière je retourne à Tokyo, nous ne nous reverrons plus. Je serre mes poings. Je suis trop indécise. Je ferme les yeux et je m'endors avec ce faible espoir.
On frappe à la porte. J'émerge lentement. Les coups persistent et de plus en plus forts. Je me lève péniblement, je sens que le sol vacille sous mes pieds. Je titube en marchant jusque la porte que j'ouvre. Je me cramponne à l'encadrement de celle-ci pour tenir debout. Minhyuk me dévisage inquiet.
« - Tu vas bien ? » Il me questionne.
« - Désolée ! Je ne suis pas en état de te recevoir ! » Je marmonne.
Je me dirige vers le lit parce que les vertiges m'étourdissent, et les nausées reprennent. Je rentre dans le lit, et je ferme les yeux pour m'endormir. Quand je suis malade, le mieux est de dormir. Je me tourne sur le côté pour trouver une meilleure place, et je l'aperçois devant moi.
« - Tu n'es pas parti ? » Je m'étonne.
« - Je ne peux pas te laisser seule alors que tu es malade ! » Il insiste.
« - Ce n'est qu'une routine, je ressens ces vertiges et nausées tous les matins ! Ne t'inquiète pas pour moi ! Et surtout arrête de faire semblant de t'intéresser à moi ! Je n'implore pas ta pitié, ni ta responsabilité par rapport à la grossesse. Je n'intenterais rien contre toi, tu as ma promesse ! » Je le préviens.
