Chapitre 21 : Nooon, je ne vais pas lui raconter ça. As-tu perdu l'esprit !

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Note auteur: Cette histoire qui est clairement maintenant une réécriture de la saison 3 réelle, je ne pouvais pas passer à coté d'une des scènes les plus emblématique,  mais en l'écrivant à ma façon. J'espère que ça vous plaira de la redécouvrir.

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NORWICH

Villanelle après sa douche du matin et un bon petit déjeuner, revêtue d'un blazer fin bordeaux avec une ligne noire en cuir sur le milieu épaulettes et le bout des manches courtes sur les avant-bras, en dessous un haut échancré bleu nuit de soie, un pantalon à carreaux avec des nuances de bleu et gris, serré aux chevilles et des chaussures carrées Clarks noir brillant, avec les cheveux attachés dans un chignon lâche, se rendit dans le jardin pour admirer les roses dont lui avait parlé Eve. Mais elle ne trouva aucune trace des belles roses qu'elle avait vu à Portland.

Elle se gratta le derrière du crâne dans son incompréhension défaisant par inadvertance, une mèche de son chignon, qu'elle sentit tomber le long du côté de son visage. Elle fronça les sourcils, retroussant son nez, sur la terre qu'elle regardait, ou les mauvaises herbes l'avait envahi. Elle entendit bientôt des pas derrière elle se rapprocher et lui demander :

« Vous cherchez quelque chose ? »

Villanelle pivota vers Min et lui dit dans une légère moue de ses lèvres :

« Les roses, Eve, m'a parlé de roses. Je ne les vois pas »

La blonde vit la mère d'Eve faire une mouvement de tête de compréhension, en répondant avec une tristesse dans la voix :

« Ooooh, les roses ! Eve les a cisaillé après la mort de son père »

« Cisaillé ! » Eve avait cisaillé les roses de son père ! Pourquoi avait-elle fait ça ? Elle se tourna dans l'autre sens, vers cette terre vide, pour essayer d'imaginer ce qu'il avait pu se passer. Elle savait Eve violente, elle lui avait montrer à plusieurs reprises, mais pourquoi détruire quelque chose qu'elle aimait, ça n'avait aucun sens ! Elle entendit Min briser ses pensées dans son dos, en lui disant :

« J'ai tout arraché, ensuite »

La tueuse professionnelle ne comprenait pas et s'exprima d'une petite voix sans forcément vouloir s'adresser à quelqu'un, dans un mouvement bizarre de son long cou et une légère grimace sur ses traits :

« Eve, aimait ces roses »

Elle entendit Min inspirer et expirer longuement et la vit du coin de l'œil, ensuite, venir se poster à côté d'elle. Elle tourna la tête vers elle, avec des yeux noisette vides, des traits tristes et la vit doucement lui sourire, augmentant les rides aux coin de ses yeux, en lui expliquant calmement :

« Elle les aimait, oui, elle les admirait tous les jours, mais elle n'était plus rationnelle quand elle a déversé sa rage dessus »

« Plus rationnelle » Son corps frissonna de froid, ses yeux de nouveau dans le vide, s'humidifièrent. Eve avait tellement de peine, tellement de colère, qu'elle avait tout détruit.

Certaines colères aussi l'avait mise dans cet état, en détruisant tout autour d'elle, brûler, détruire, détruire des gens, détruire des objets, détruire ses poings, les écorcher, les faire saigner, pour ressentir, ressentir, ressentir...

Mais Eve souffrait toujours et elle avait maintenant besoin d'autre chose. Elle avait besoin maintenant de réparation. La blonde avec un visage déterminé de confiance allait réparer, réparer, réparer... Elle dit donc à Min d'une voix assurée :

L'Immuable est-il Pardonnable ?Où les histoires vivent. Découvrez maintenant