Ô toi, jeune étudiant qui ris du roturier,
Lève donc un instant le museau de ton livre,
Et vois les jeux auxquels ta maîtresse se livre
Quand elle fait appel aux soins de l'ouvrier.
Chaque fois que tu pars pour aller étudier,
Ta compagne chérie apprend sur son temps libre
Les arcanes de l'art qui satisfait le chibre
Et s'exerce, elle aussi, pour son futur métier.
Rassure-toi, garçon, ta garce n'est pas seule
À céder lâchement devant la belle gueule
D'un plombier-dézingueur qui fait bien son travail ;
Saluons les efforts de l'heureux prolétaire
Qui n'a point de répit de la journée entière,
S'il tient à contenter tout son vaste sérail.
22/09/13