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PDV Louis

Elle se trouve devant moi, assise devant mes genoux, le regard peiné.

Putain de bordel de merde.

J'ai envie de l'embrasser. De toucher ses lèvres chaudes. De glisser ma langue sur la sienne.

Arrête toi.

Elle tente de trouver des solutions, sans connaître les raisons.

-"Je ne peux pas t'aimer." abrégais-je.

Livia reste silencieuse et je glisse mes mains entre ses doigts. Elle pose ses poignets sur mes genoux et je vois des larmes rouler sur ses joues.

-"S'il te plaît, ne pleure pas..." suppliais-je.

Elle renifle et je la tire pour qu'elle monte sur mes genoux.

Je cale mon visage dans sa nuque et elle glisse sa main dans mes cheveux.

Comment peut-elle me rendre comme ça ? Si insignifiant et insouciant dans ses bras.

J'enlève son sweat qu'elle porte et le fait glisser sur ses bras. Livia porte un débardeur dessous et sa poitrine est juste somptueuse.

-"Tu es si belle..." murmurais-je.

Ses yeux s'éveillent et elle sourit tendrement.

-"Tes cuisses sont si voluptueuses..." continuais-je.

Elle glisse ses bras autour de mes épaules et enfouit son nez dans mon cou.

-"Si je n'ai pas couché avec toi, c'est pas parce que je ne te trouve pas attirante, c'est parce que je ne voulais pas que tu sois comme les autres. Je ne veux pas être celui que je suis avec elles." poursuivais-je.

-"Qui es-tu alors ?" me transperce Livia, de ses mots.

Je me rends compte que, dans l'ombre, j'ai continué à le regarder, en me persuadant que c'est une fille intello et rien de plus, alors qu'elle ne me connaissait même pas.

-"Je ne suis pas celui que tu aimerais que je sois."

-"Tu ne sais pas ce que j'attends."

-"Je peux l'imaginer." la coupais-je.

-"Alors dis le moi."

-"Tu penses que je suis le prince charmant, doux et romantique, amoureux et naïf... Je suis tout sauf ça."

-"Tu es qui, alors ?" insiste Livia.

Je détourne le regard vers elle et son regard m'emporte. Ses lèvres que j'ai tant désiré depuis la veille et, sans me rendre compte, tant d'années m'appellent.

Je glisse sur son corps, qui se retrouve sous le mien, et embrasse sa clavicule.

Elle frissonne sous ce contact et je sucote légèrement sa peau, laissant une marque rosée sur son épaule.

-"Tu devrais m'arrêter." conseillais-je.

-"Je n'en ai pas envie."

Cette fille tente tant de se rebeller contre toutes les étiquettes qu'on a pu lui coller dessus.

-"Tu joues à la salope mais tu n'en ai pas une." rappelais-je.

-"Tu ne connais rien de moi."

-"Plus que tu ne crois." susurrais-je.

Elle pouffe de rire et lève les yeux au ciel.

-"Dis moi quelque chose que je ne sais pas sur toi."

Initie moi - Louis Partridge Où les histoires vivent. Découvrez maintenant