Initie moi - Louis Partridge

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PDV Liv

Je ne comprends pas comment on en est arrivé là.

Côme voulait me ramener chez moi mais si c'était pour me faire interroger sur ma soirée par ma mère...

Je suis donc arrivée chez lui et nous sommes monté, sur la pointe des pieds, dans sa chambre. 

Côme est l'un de mes plus vieux amis. Depuis le temps que je le connais, nous avons échangé de très très très nombreux moments.

Nous avons cessé de rire ensemble, à faire tout et n'importe quoi.

Il est d'ailleurs mon premier baiser.

Et je ne le regrette absolument pas.

J'ai tant confiance en lui. Il est si doux et si attentionné.

Il m'a sorti quelques affaires à lui pour que je me change mais c'est très vite parti en toute autre chose.

Après m'être déshabillée, je me suis allongée sur le lit et Côme m'a suivi.

Il a l'habitude de me voir comme ça, ce n'est pas la première fois. C'est mon meilleur ami.

Mais là, ça a dérapé entre nous.

Il m'embrasse doucement et lentement.

Pas comme Louis.

Je dois me le sortir de la tête. Il m'a fait du mal.

La voiture de Côme se met à sonner.

-"Qu'est-ce qu'il se passe ?" s'étonne-t-il.

Il se relève et j'enroule le drap autour de mes épaules.

-"Je reviens tout de suite." me confie Côme, la commissure de la lèvre toujours ouverte.

Il referme la porte derrière lui mais l'air frais de la fenêtre vient souffler entre mes cheveux.

Je me lève pour la fermer mais une main m'attrape le poignet.

Je me mets à crier mais il vient glisser son autre main sur mes lèvres.

Louis apparaît et entre dans la chambre de Côme.

-"Qu'est-ce que tu fiches ici ?" m'écriais-je.

-"Je suis venue te chercher."

Il attrape ma robe de ses doigts et enlace sa main dans la mienne pour me tirer hors de la chambre.

Je refuse et persiste à rester ici.

-"Arrête de jouer la gamine. Viens avec moi." m'ordonne Louis.

-"Sinon quoi ? Tu ne veux pas me lâcher un peu ?"

Il se retourne brutalement et attrape ma nuque de ses doigts.

-"Sinon, je vais lui faire encore plus mal que tout à l'heure."

C'est du chantage.

-"Laisse moi tranquille, Louis. On a plus rien à faire ensemble." murmurais-je.

-"Il faut juste qu'on parle." insiste-t-il.

Je n'ai plus rien à perdre de toute façon. Je peux lui laisser au moins la chance de s'expliquer.

Je me retourne une dernière fois pour regarder la chambre, vide, et je descends les escaliers, avec Louis.

Nous sortons discrètement par la porte arrière de la maison et nous courons jusqu'à sa voiture.

Lorsque Louis démarre, je lui fais remarquer qu'il aurait pu au moins me laisser le temps de me rhabiller.

Il sourit.