Chapitre 14

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Je me réveille doucement et m'étire. Je me lève et vais me préparer avant de descendre dans l'appartement de mes deux amis. J'ouvre la porte et vois un Sherlock concentré ainsi qu'un John fatigué. Je les salue et seul le médecin me répond. J'imagine que la période joie et bonheur du mariage des Watson est terminée. Je me prépare quelque chose à manger en écoutant John.

« Une dignitaire, Lady Smallwood, a appelé Sherlock et lui a parlé d'un souci qu'elle a. Quelqu'un lui fait du chantage avec des lettres qui lui ont été volées. M'explique-t-il. Et Sherlock a déjà fait des recherches et il s'agirait de Charles Augustus Magnussen, un magnat de la presse à scandale. Tu connais peut-être?

- Ce nom me dit quelque chose en effet.. mais et donc?

- Il utilise des points de pression pour manipuler les gens qu'il veut. Ajoute John en soupirant.

- Encore un sans cœur.. dis-je en mangeant ma tartine.

- Il faut que je trouve comment le rencontrer. Marmonne Sherlock.

- Ah en fait (y/n), tu savais qu'il avait une invitée?

- De quoi? »

Et en effet, en entrant dans l'appartement j'entendais la douche couler mais je pensais à John alors qu'il est là depuis le début. Mais le son de l'eau s'est arrêté. Apparaît alors, allant directement sur les genoux du détective, Janine, la témoin de Mary. Elle sourit avec séduction et Sherlock sourit aussi. Je les regarde avec, non plus surprise, mais douleur. John passe sa main devant mes yeux et me sort de ma transe, me demandant si je vais bien. Je lui réponds que oui et l'invitée part au travail accompagnée par l'homme svelte qui, en refermant la porte perd directement son sourire.

« Pourquoi tu ne nous as rien dit? Questionne le médecin.

- Pourquoi je vous le dirai? Rétorque le concerné. Ce soir on sort alors soyez prêt.

- Pas moi, je vais rester ici. »

Ma réponse le fait me regarder avec étonnement mais je ne tourne pas les yeux vers lui. Je jette mon morceau de tartine que je n'ai pas fini et fais ma vaisselle pendant que les deux compagnons se chamaillent au sujet de la jeune femme brune. J'ouvre le réfrigérateur et vois qu'il n'y a plus rien. Ouf, une bonne raison de sortir. Je prends donc mon sac et pars sans un mot.
Ces courses ont durées une bonne heure au moins et je rentre les mains pleines de sacs. Je ne fais pas attention à eux et range tout ce que j'ai acheté.

« (y/n), tu manges avec nous? Demande John.

- Non, je suis désolée mais je suis déjà en retard pour le travail..

- Je vais finir de ranger. »

Il continue ainsi la tâche que je faisais auparavant. Je l'en remercie et me prépare avant de partir au café d'en face. Je sers de nombreux clients et, sans le savoir, travaille jusqu'à la fermeture. C'est quand je vois le ciel noir que je le comprends. J'ai dû accepter de finir sans le savoir. J'étais tellement perdue dans mes pensées la plupart du temps que je ne m'en souviens plus. Je soupire face à la stupidité dont je fais preuve et vais nettoyer les tables et la cuisine avant de fermer précautionneusement à porte. Je traverse la route et rentre dans un immeuble silencieux. Ils sont sûrement sortis comme c'était prévu. Je monte rapidement les marchés et me déshabille pour me laver. Sauf que le bruit de ma sonnerie me coupe et, lorsque je réponds, j'entends la voix très inquiète de John me disant de venir car Sherlock s'est fait tirer dessus. Je m'habille alors très rapidement et rejoins Watson à l'hôpital.
J'arrive dans ce grand couloir froid et, devant la chambre immaculée, aperçois John qui me fait signe. Je marche jusqu'à lui.

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