Mon frère a réussi à convaincre les hauts placés que je serai bien plus utile vivant que prisonnier. Ils veulent m'envoyer en mission pendant six mois en Europe de l'Est. Mission que mon frère voulait que je refuse. Alors je suis là, sur la piste d'atterrissage, l'avion derrière moi. John et Mary viennent me dire en revoir. Ils me remercient. Je sais que j'ai fait ce que je devais faire pour les protéger de cet homme avide et perfide. Je cherche du regard une jeune femme mais personne. Ses dernières paroles envers moi ne font que de se répéter sans cesse dans mon esprit. C'est si désagréable. Je soupire et monte dans l'avion. Je m'assoie et regarde par le hublot. Le sol disparaît peu à peu lorsque nous décollons. Je ferme mes yeux. Mais mon téléphone me dérange. Je regarde qui m'appelle. Mycroft? Je décroche.
« Je te manque déjà?
- J'espère que tu as bien retenu ta leçon petit frère car Londres a besoin de toi.
- Ça ne fait même pas quatre minutes.. »
Et l'avion me redépose devant mes amis qui me prennent dans leurs bras. Mycroft vient et me montre un écran dans la voiture de fonction. Je vois alors le visage bien trop connu de Jim Moriarty qui répète « Est-ce que je vous ai manqué ? » en boucle. Je regarde alors mon frère et comprend qu'il y a en effet un problème.
« Il y a un vent d'est qui se lève. Dit, plus loin, John à Mary. »
Avec le retour de Moriarty, le gouvernement a décidé de me blanchir. Quelle gentille attention. Je retourne donc avec John à Baker Street et commence mes recherches. Mais rien pendant plusieurs longs mois. Même mes recherches pour retrouver (Y/n) n'ont rien donnés, c'est comme si je n'arrivais plus à réfléchir.
J'ai résolu de nombreuses affaires banales en même temps et c'est lors de l'accouchement de Mary que j'ai compris que déjà neuf mois étaient passés. Mais un jour, Lestrade arriva avec une nouvelle affaire.
« Le fils est retrouvé mort, calciné dans la voiture qui a explosé après l'impact avec la voiture de l'homme que la police poursuivait.
- Et donc? demande John.
- Il était au Tibet normalement. »
Je lâche un petit rire.
« Je savais que ça vous plairez.. avoue Lestrade.
- Vous avez les conclusions du légiste?
- Oui.. Ce sont des gens importants donc je dois aller vite.
- Ça c'est votre problème. Dis-je. Parlez-moi des sièges plutôt. Ceux de la voiture. »
Je prends le dossier qu'il me tend et lis tout. C'était du vinyle. Deux types différents.
« D'après ce rapport.. continue John. Il était déjà mort depuis une semaine. »
Je souris. C'est tout de suite plus intéressant. Nous continuons de parler de l'affaire pendant quelques instants puis ils parlent tout deux de la vie de père de Watson pendant que je me prépare. Et, alors qu'ils se moquent de moi en descendant les marches des escaliers, nous partons enfin.
Nous entrons finalement alors que j'explique à John la raison pour laquelle il ne faut pas donner de titres à nos enquêtes. Un employé de maison nous ouvre la porte vers un salon où nous saluons les parents.
« Nous avons entendu parler de vous et si une affaire peut être résolue, c'est bien grâce à vous. »
Alors que je commence à répondre, une petite table retient mon attention. Je l'observe en écoutant personne autour de moi avant de revenir à la réalité.

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All I got
Fanfiction"You see, but you do not observe" Sherlock Holmes, ce sociopathe de haut niveau. John Watson, ce médecin au grand cœur. Elle, la voisine surprenante. "Regarde toutes ces étoiles qui brillent. Un jour tu brilleras autant qu'elles, peut-être même plus...