Pour mon deuxième cours, j'étais seule. Enfin, pas complétement seule car un certain blond cendré était dans ma classe.
Je fis comme si je ne l'avais pas vu et m'assis au fond de la classe sur la place côté fenêtre. C'es ma place préféré puisque je peux rêver en regardant les gens dans la cour. Souvent, je regarde des personnes au hasard et essaie de deviner qui ils sont. C'est peut être bizarre ou effrayant ou je ne sais quoi, mais au moins, ça me fait passer le temps du cours.
Je leva la tête car quelqu'un me sortis de mes pensées.
- La place est prise?
Argh, il va pas me lâcher celui la. Je decida de ne pas lui répondre et tourner la tête vers la fenêtre.
- T'es toujours fâchée?
Pas de réponse de ma part, ce qui provoqua un soupir de la sienne.
- Ecoute Eno, je sais pas ce qu'il m'a prit d'accord? Je m'attache à toi et ça me fais peur. Je veux pas te faire de mal alors je me suis dis qu'il était encore temps de te repousser. Je sais que c'est débile et même plutôt ridicule mais c'est comme ça et je, argh je sais pas je suis désolé.
Pause. Est ce qu'il venait de me dire qu'il s'attachait à moi? Etais-ce ambiguë ou alors me faisais-je des films? Peu importe, il venait de s'excuser, sincèrement cette fois. C'était ce qui importait.
Je bougea mon sac mais ne lui adressa pas un mot pour autant.
- Eno?
- hmm?
- J'ai deux petites questions.
Je fis mine d'être indifférente mais mon cerveau se mit à fonctionner à 100 à l'heure. Que pouvait bien vouloir me demander? Je leva un sourcil pour lui faire comprendre de continuer.
- Pour le paiement je-
J'avais complétement oublier cette histoire de paiement. C'était la condition pour laquelle j'avais accepté ce deal mais je trouvais maintenant ça ridicule, maintenant que je le connaissais et qu'il était devenu mon ami de le faire payer pour cela. Après tout il m'avait sauvé au début d'année. Je lui devait bien ça.
- Oublie ça. Le coupais-je. Je suis pas une pute.
- Heu ... ok et je voulais te demander, si tu voulais et bien... tu sais... Bafouilla-t-il
Le garçon en face de moi n'avait rien du Ryland que je connaissais. Il n'avait en rien l'air assuré et déterminé qui lui collait au visage, rien de sa posture droite mais non-chalente pourtant si récurrente. Au contraire, il était tout hésitant, voir gêné. Du moins, ce n'était pas un air que je lui connaissais.
- Si tu voulais m'accompagner au bal. Lâcha il d'une traite.
- Heu, je croyais que c'était déjà dans le contrat qu'on devait y aller ensemble si on jouait toujours la comédie d'ici là. Dis je confuse.
- Non mais, je veux dire pour de vrai. Pas dans le but de remplir ce fichu contrat mais, juste de, et ben de s'amuser quoi!
Il retrouvait de plus en plus son fidèle air convaincant et sûr de lui tandis que moi, dans l'autre sens, je perdait le miens. Mes joues rosissaient et amusaient le garçon en face de moi. Venait-il de moi proposer un vrai rendez-vous?
- Vu l'état de tes joues, je prend ça pour un oui?
Je lui tira la langue mais finis par dire:
- Viens me chercher à 19h30 à la chambre. Sois pas en retard sinon je te pète les genoux et tu peux dire adieu à ta soirée. Lui lançais-je.
- Je rigolerai si je ne savais pas à quel point tu en est capable. Me répondit-il du tac au tac.
Je lui souri en guise de réponse et m'apprêtais a riposter mais le professeur rentra dans la salle et imposa donc le silence.
Pendant toute l'heure, mon voisin de classe me taquina et me fit rigoler. Nous n'avions pas encore été si complices, si ce n'est la fois où nous avons dormis ensemble mais, ce n'était pas le même genre d'ambiance. Nous nous fîmes reprendre à plusieurs reprises pas le prof' mais cela ne nous calma pas.
Le reste de la matinée se passa rapidement et, lorsque midi sonna, je m'empressai d'aller rejoindre mon amie à la cafétaria comme prévu. Lorsqu'elle me vit, elle vint vers moi et me dit pleine d'excitation:
- Prête à passer ta journée auprès de moi?
Elle n'avait dit à personne que c'était mon anniversaire mais s'amusait à me faire des petites allusions pour m'embêter.
Ca m'embêtait vraiment. Plus que ce qu'elle ne pouvait penser. Mais je ne voulais pas lui en faire part. C'est peut être débile, mais je ne voulais pas la blesser, ni la faire se sentir mal. En même temps le fait que quelqu'un en parle sans vraiment faire comme si c'était la fin du monde, me faisait du bien.
- Youhou! Dis-je sarcastiquement pour l'embêter.
En réalité, je ne pouvais pas rêver mieux. Peut être si ma famille avait été là? Même pas. Ils n'auraient pas osés me brusquer une fois dans la journée et m'auraient couvés. En effet, dans mon petit village, tout le monde était au courant du drame qui s'était abattu sur moi le jour de ma fête, par conséquent, chaque personne me regardait avec de la pitié et j'entendais murmurer par les adultes des " pauvre petite "qui se voulaient discrets et des" sur l'invité pas à la soirée elle doit pas avoir la tête à ça "des plus jeunes. Toute personne non au courant de l'apprenait bien vite affiché souhaitait un bon anniversaire et recevait des coups de coudes "discrets" ou des regards noirs de la part de mes parents, frère, amis ou tout simplement de personnes lambdas.
Elle me fit un doigt d'honneur et m'entraîna dans un éclat de rire vers sa voiture.
Nous arrivâmes au centre commerciale et allâmes vers la boutique où nous trouverions notre bonheur. Au bout de dix minutes seulement, Avani avait trouvé ce qu'elle voulait porter, elle lui avait tapé dans l'œil. C'était une robe de bal rouge à plusieurs volant superposés. Elle l'essaya et la couleur fit ressortir sa couleur mate de peau. Elle était sublime. Quant à moi, je trouva au bout d'une bonne demi heure la robe que je porterais. C'était une robe bleu pâle à tuile de la même couleur.
Nous payâmes et sortîmes du magasin. Avani sautait partout comme une enfant.
Nous nous rendîmes au Starbucks et nous mîmes en terrasse au soleil.
Mon amie, prix dans un élan de folie, alla demander en secret à la serveuse de mettre des bougies dans mon brownie. Contre toute attente, son attention me fit sourire. Je commençais à bien connaître et je savais plus que tout que c'était sa façon certes maladroite mais absolument bienveillante de me souhaiter un bon anniversaire.
Après cette merveilleuse après-midi, nous retournâmes au campus pour nous préparer pour le grand soir.
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je le repost je crois que vous pouviez pas le voir ou un truc bizarre comme ça 🤨
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« tu me dois une faveur » (Ryland Storms)
FanfictionLorsque dans sa nouvelle ville un garçon nommé Ryland sauve la vie d'enola elle lui doit une faveur mais elle ne s'attendait pas à ce genre de services... Il lui demande d'être sa fausse petite amie pour rendre jalouse l'actuelle. Attention Énola ne...