Chapitre 21: Plus la confiance est grande, plus la trahison est douloureuse

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Je suis attachée, les poignée et chevilles emprisonnées par une lourde de chaîne. Si la situation n'était pas aussi dramatique, je crois que j'aurais éclaté de rire. Ils pensent réellement que si je voulais m'enfuir ces stupides liens parviendraient à me retenir ? 

Mais malheureusement, je ne peux pas fuir. Car je la sens venir. La cérémonie. La cérémonie devant mettre fin à mes jours. Les légendes racontent que c'est un moment grandiose. Que lorsque ça se produisait (et surtout quand ça tournait mal), tous les villages des alentours en parlaient pendant un moment. Parfois même que les lieux de magies n'étaient plus accessibles car surchargés en énergie. Mais le plus important est que dans tous les cas où la cérémonie s'est mal déroulé, le lieu a été entièrement rasé par la puissance de la cérémonie. Alors quittes à être obligé de partir, autant emporter Voldemort et sa clique avec moi... 

Une unique larme coule le long de ma joue. Je ferme les yeux et ravale mes sanglots. Cette larme symbole de ma solitude, de ma tristesse laisse un goût amère dans la bouche. Je ravale plus que mes pleurs. Je ravale ma colère, je ravale ma peur, je ravale ce dégoût pour cette personne à qui je faisais confiance. A qui j'aurais confier ma vie sans hésiter.... 

Un bruit de clé dans la serrure me fait sursauter. Mon cœur loupe un battement quand je vois qui pénètre dans ma dernière demeure. Celui-dont-on-ne-doit-pas-prononcer-le-nom... Vous-savez-qui... Le Seigneur des Ténèbres... Voldemort. 

- Miss Boréas, me salue-t-il froidement. Comment allez-vous ? 

Je manque de m'esclaffer. 

- Comme un charme, ironisé-je en tremblant de peur. J'adore être assommée, kidnappée, trahie, enfermée et séquestrée. 

- Je vois que vous n'en avez pas perdu votre langue. Vous l'a arrachée serait-il une menace suffisamment convaincante pour que vous vous taisiez ? 

Je me fais violence pour ne rien rétorquer et me contente de le fusiller du regard. Il passe devant moi et passe la main sur mon visage. Je recule brusquement.

- J'avoue être étonnée. Je vous ai pensée morte pendant très longtemps. Et si j'avais dû vous chercher, ce ne serait certainement pas vers Hermione Granger, meilleure amie du Survivant que je serais pencher en premier. 

- Que voulez-vous... Pour être discret, il faut être remarqué. 

- C'est une théorie intéressante. Dommage que vous ne l'ayez poursuivie. 

- Pour que vous détruisiez encore plus de vie ? Mieux vaut mourir dignement que vivre lâchement. 

- Quel courage de Gryffondore ! ricane-t-il. Vous devriez pourtant être Serpentard de sang, c'est étrange. Vous êtes une personne étrange, Miss Boréas. 

- Oui, on me le dit souvent. Puisque nous sommes là à bavasser et comme vous ne comptez apparemment pas m'arracher la langue, pouvez-vous parlez à une futur morte de vos plans ? 

Il rie froidement. Je ne pensais pas que quelqu'un pouvait faire aussi peur en riant. 

- Vous ne manquez pas de culot. Effectivement, vous allez mourir Miss. et si la cérémonie ne le fait pas, je m'en chargerais avec plaisir. 

- Oh je n'en doute pas, retorqué-je. Car si la cérémonie me tue, les dons fuiront mon corps vers la personne de ma plus proche famille, soit Blaise. Or si vous me tuez dans ma période de faiblesse, juste après  la cérémonie, alors que je n'ai pas d'enfant, les dons se transmettront à la personne la plus puissante du moment. Mais ce n'est pas votre solution préférée, non, car vous ne pouvez être sûr qu'ils vous retourneront. Je suis donc curieuse de savoir ce vous avez prévu je l'avoue. D'ailleurs, c'est dommage que celle, grâce à qui cette conversation a lieu ne sois pas là, vous ne trouvez pas ? ajouté-je avant d'hausser le ton. Je sais que tu es là Ariane ! 

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