1 Départ en vacances

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Béatrice est heureuse. Elle est dans la voiture de sa grande sœur de 20 ans, Stéphanie, qui l'emmène avec elle en vacances dans un chalet en montagne. Elle n'aime pas trop le rehausseur dans lequel elle est assise, car c'est plus un siège bébé qu'un rehausseur, mais elles partent seules. Uniquement elles deux ! Béatrice est une jolie petite fille blonde de 8 ans. Elle est plutôt petite pour son âge. Elle est même de loin la plus petite de sa classe. On pourrait même facilement lui donner 3 ou 4 ans, au lieu de 8, avec ses bonnes joues, sa fossette qui se dessine dès qu'elle sourit et ses cheveux si fins. Mais, Béatrice est intelligente et sa joie de vivre communicative fait qu'il y a peu de personnes qui cherche à se moquer de sa taille. Au contraire, les plus grands ont plutôt tendance à vouloir la protéger... Un peu trop, parfois, au goût de Béatrice.

A la maison, tout le monde l'appelle « Bébé ». Bien que ce soit en partie parce qu'elle est la dernière de la famille et qu'il y a un grand écart d'âge entre elle et ses sœurs, Béatrice n'a jamais relevé ce surnom. Après tout, ses copines d'école ne l'appellent-t-elles pas soit Béa soit Bébé ? C'est presque toujours sa grande sœur Stéphanie qui la garde chaque fois que ses parents, qui sont restaurateurs travaillent. Il y a bien Alexandra, leur sœur de 16 ans, qui, contrairement à Stéphanie, habite encore avec leurs parents, mais elle est individualiste et trop égoïste pour s'occuper d'elle. De plus, les caprices de Béatrice la rendent folle. « C'est pas parce que c'est la dernière qu'on doit tout lui passer ! » annone-t-elle comme un refrain dès que les parents prenne la défense de leur petite dernière.

Cet été, Stéphanie et Béatrice vont passer quatre semaines ensemble pendant que leurs parents vont faire marcher leur restaurant.

- Steph !

- Oui ?

- J'ai envie de faire pipi.

- Tu vas devoir te retenir un peu. Regarde : cette route est toute en lacets et il n'y a rien pour s'arrêter.

- Mais j'ai vraiment très envie.

- Pfff ! Tu veux que je m'arrête où ? Et, puis d'abord, tu ne pouvais pas le dire plus tôt ?

- Je dormais !

- Bon... Dès que je peux, je m'arrête, mais pour le moment, ce n'est vraiment pas possible. C'est trop dangereux par ici. Les autres voitures pourraient ne nous voir qu'au dernier moment et on pourrait provoquer un accident.

Un bon quart d'heure passe avant que Stéphanie trouve un endroit pour s'arrêter : un chemin de terre. Elle arrête la voiture, mais avant que Béatrice puisse sortir, il lui faut basculer un siège avant. Béatrice se dandine en pressant sa main devant son sexe. Dès qu'elle est libérée, elle se dépêche de sortir de la voiture, mais à peine est-elle debout, qu'elle sent une chaleur à son entrejambe. Quelque chose mouille sa culotte et coule le long de ses cuisses et jusque dans ses socquettes. Béatrice se met à pleurer, elle est en train de faire pipi dans sa culotte.

- Lâche ta robe, tu es en train de la mouiller ! Lui lance Stéphanie en lui prenant les mains.

Elle prend sa petite sœur dans ses bras pour la sortir de la voiture, puis doucement, en la câlinant :

- C'est pas grave, Bébé. Ça peut arriver à tout le monde.

Béatrice l'entend à peine. Elle se sent soulevée de terre et déposée sur une souche. Elle voit Stéphanie lui baisser sa culotte, sans réagir. Elle lève même ses pieds pour l'aider à l'enlever tout à fait. Stéphanie se sert de la partie sèche de la culotte pour essuyer sa petite sœur en commençant par ses parties intimes, puis ses cuisses et ses petits mollets. Elle lui enlève ensuite ses tennis et les socquettes toutes mouillées. Elle met le tout dans un sac en plastique qu'elle pose dans la voiture.

Elle revient ensuite vers sa petite sœur qui n'a pas cessé de pleurer et la serre dans ses bras. Béatrice sent la main de Stéphanie lui caresser les cuisses puis remonter sous sa robe lui caresser ses petites fesses et remonter jusque dans son dos. Béatrice adore qu'on lui caresse le dos. Mais d'habitude, c'est papa ou maman qui le fait. La douce main qui lui caresse le dos finit par la détendre. Béatrice sent un sentiment de reconnaissance monter en elle et elle entoure le cou de Stéphanie de ses petits bras et la serre bien fort.

- Pour l'instant, tu resteras comme ça, car ta valise est sous le reste des bagages au fond du coffre et je ne veux pas vider toute la voiture maintenant.

Béatrice ne dit pas un mot. Elle est trop humiliée d'avoir fait pipi dans sa culotte. Il y avait longtemps que ça ne lui était pas arrivé en dehors de la maison. Au moins deux ou trois ans (enfin, pense-t-elle... Elle n'en est pas sûre). Elle regarde Stéphanie prendre de l'essuie-tout et essayer d'éponger le pipi qui a mouillé la moquette de la voiture, juste là où elle était quand son petit «accident » lui était arrivé.

Stéphanie prend ensuite sa petite sœur dans ses bras et la porte jusque dans la voiture. Elle lui attache elle-même sa ceinture de sécurité, puis reprend la route. Il se passe encore une demi-heure avant que la voiture ne rencontre une ville. Pendant ce temps, pas un mot n'est prononcé.

Stéphanie est un peu inquiète car, d'habitude, Béatrice est une vraie pipelette.

- Ça va Bébé ?

- Oui ! répondit Béatrice, un peu boudeuse.

Les vacances de BéatriceOù les histoires vivent. Découvrez maintenant