Après bien des tours et des détours, la voiture s'arrête enfin devant un petit chalet sur un flanc de montagne presque au beau milieu de nulle part. Un peu en contrebas, un petit village typique des Alpes avec des prairies tout autour d'où on entend les cloches des vaches tinter.
Béatrice est charmée. Elle se laisse détacher par Stéphanie qui la prend dans ses bras comme si elle n'avait que 2 ans. Stéphanie s'approche de la barrière qui borde la cour donnant devant le chalet, portant toujours sa petite sœur qui avait passé son petit bras autour de son cou.
Elles regardèrent un instant le paysage féerique qui se présentait devant elles, puis Stéphanie se dirigea vers le chalet. En passant près de la voiture elle sortit le paquet de Pull-Up et annonça :
- Avant toute chose, on va nettoyer mon bébé mouillé.
- Arrête ! Et je n'aurais pas mouillé ma couche si tu t'étais arrêtée.
- Chut, chut, chut ! A partir d'aujourd'hui, tu es Mon bébé. Et puis, je suis sûre que ça va te plaire.
Béatrice cesse de se débattre, résignée. Elle se demande maintenant jusqu'où sa sœur va jouer le jeu et appréhende un peu. Mais, elle finit par se dire qu'après tout, toutes seules dans un chalet dans la montagne, ça ne sera pas aussi terrible que ça !
Stéphanie entre dans ce qui allait être la chambre de Béatrice et la dépose sur le lit. Elle l'allonge, la déchausse et lui enlève la couche mouillée.
- A voir son état, ta couche n'a pas servi qu'une fois ! Ne bouge pas. Je vais chercher de quoi te nettoyer, sinon tu vas finir par avoir les fesses toute rouges et elles vont te faire mal.
Stéphanie quitte la chambre. Béatrice l'entend descendre les escaliers de bois, puis ouvrir le coffre de la voiture. Elle se lève pour regarder à la fenêtre et voit sa sœur sortir les courses du matin et les monter dans le chalet. De peur de se faire disputer elle se dépêche de retourner sur le lit et s'allonge, attendant avec un peu d'inquiétude la suite des événements.
Stéphanie arrive bientôt avec une boîte de lingettes, de la crème, du talc et les paquets de couches.
Béatrice n'ose rien dire pour l'instant mais elle se demande bien pourquoi Stéphanie n'a pas monté sa valise en même temps. Elle se laisse nettoyer éprouvant même du plaisir au fait qu'on s'occupe d'elle ainsi. Se laisser aller ainsi, quel bonheur ! Au début, la lingette est un peu froide au contact de sa peau, mais très vite une sensation de douceur compense bien vite le premier désagrément. C'est alors que Béatrice voit sa sœur sortir une nouvelle couche dans le paquet de Pull-Up.
- Mais je peux mettre une culotte maintenant ! On est arrivées et on peut sortir ma valise.
- Oui, mais je ne veux pas que tu utilises les toilettes pour l'instant, car le ménage n'a pas été encore fait. On ne sait pas si les locataires précédents étaient propres. Je ne voudrais pas que tu aies une infection. Maman ne serait pas contente.
Devant ces arguments sans appel, Béatrice se laisse faire. Elle voudrait bien se mettre debout et s'habiller toute seule, mais Stéphanie ne lui laisse pas le choix et lui enfile la culotte ainsi allongée en lui soulevant son petit derrière. Béatrice a vraiment l'impression que sa sœur joue avec elle comme si elle était encore un bébé. D'ailleurs, Stéphanie la soulève en la prenant sous les aisselles, la met debout sur le lit et lui ajuste les élastiques de la culotte et lui tapote le derrière pardessus la couche.
- Voilà, mon bébé ! Lance Stéphanie en posant un baiser sur la bouche de sa sœur, qui lui rend aussitôt.
Elle l'assoit sur le lit et lui remet ses nu-pieds.
VOUS LISEZ
Les vacances de Béatrice
Ficción GeneralBéatrice est une petite fille de 8 ans qui ressemble plutôt à une toute petite fille de 4 ans. Elle est heureuse, parce qu'elle part en vacances avec sa sœur préférée, Stéphanie. Mais elle ne s'attend sûrement pas à ce qu'elle va vivre...