Alliance

chapitre 19

Armé de courage je pose la main sur la poignée de la porte. Une inspiration plus tard je la franchis. Je suis tout de suite accueilli par l'odeur de produit chimique qui m'assailli depuis plusieurs semaines déjà . En m'avançant vers le lit sur lequel il repose j'expire à chaque pas. Il faut garder son calme. Je foule le parquet en ressentant chaque coup que donne mon coeur contre ma poitrine. Plus je m'avance vers le corps allongé sur le lit plus la douleur devient insupportable. Le voir recouvert de ce drap blanc, la tête plonger dans une marre de bandage taché de sang me donne l'impression de mourir de l'intérieur. c'est la deuxième fois qu'il se trouve allongé sur un lit d'hopital, le corps marqué par des blessures et risquant de le perdre à tout moment.
Le corps endolorie je m'assoie sur une chaise à coté avant de saisir la main de Louis. La chaleur qu'il dégage me fait pousser un soupire de soulagement tandis que je fixe son torce s'éléver au rythme de sa respiration. Doucement j'apporte sa main à mes lèvres et un sanglos m'échappe en même temps que les paroles du médecin défilent dans ma tête. " Nous avons dû faire un choix- Je n'avais pas vraiment compris ce qu'il voulais dire par la, la fatigue d'être resté éveillé plusieurs heures,pèse sur mon corps et ma caacité de réflexion est des plus bas.- Durant l'opération il y'a eu des complication, il y'a eu beacoup de sans perdu. C'est que j'essaie de dire ce que nous avons dû choisir entre l'oméga et l'un des deux bébés." Je porte mon autre main sur le ventre de mon compagnon par automatisme. Je n'avais pas connaissance de l'existence de notre enfant avant que tous ses événement ne se produisent et encore moins qu'ils étaient deux. Pourtant sa perte reste extrement douleureux. Mon regard balaye le visage pale devant moi tandis que je dépose ma tête à coté du corps endormi. Tout ce conflit n'emmène que de la douleur et de la tristèse pure au profit d'une personne avide de pouvoir et dont je n'ai jamais eu vent de l'existence jusqu'à il y'a encore quelques mois. Rester impuissant face à la souffrance de mon partenaire et de mon peuple, quelle torture. 

Je sursaute lorsqu'une main se pose sur mon épaule me faisant immérgé de mon sommeil. Encore dans les vapes je tourne la tête vers une infirmière qui m'offre un sourir de surface. Malgré sa volonté à me caché ses émotions l'odeur de la peine l'entour. Le peuple essaie de se reconstruire àprès les nombreuses explosions qui ont eus lieux durant l'attaque. Nous avons dû demander de l'aide à quelques alliés des clans voisins pour nous fournir en matériaux. Cependant depuis l'annonce que mon père a fait, la meute reste dans la déprime malgré la reconstitution des habitats. Vivre en meute est une bonne chose puisqu'on peu se défendre en groupe mais aussi un fardeau. Toucher un loup et c'est tout le monde qui en sera concerné. Dans la situation actuel, la future luna est au bord d'une falaise qui risque de nous engloutir tous les deux. C'est avec un soupir que je me redresse près à lacher cette main qui me rassure et me permet de ne pas perdre le peu d'espoir qui me reste.

Une pression sur la mienne et je portes mes yeux vers Louis. Je reste attentif au moindre mouvement.

- Louis?

Lorsqu'il cligne des yeux mon coeur bondit et je me penche vers lui. La main tremblante je la dépose sur son front.

- je vais appéllé le médecin.

je hoche la tête mille fois tout en fixant et guettant le moment où il ouvrira les yeux. Ses paupières papillonnes et se lève avec une telle lenteur que j'ai soudinement peur qu'ils ne s'ouvrent pas. En rencontrant le bleu de ses yeux je reprime tant bien que mal l'envie de le prendre dans mes bras ne voulant pas lui faire mal.

- Mon lou, tu m'entted?

Son regard m'effleure quelques secondes avant que ses paupières ne se baissent lentement. La fatigue marque son visage, qui rend son teint encore plus inquiétant. Des jours sans avoir eus un quelconque signe de lui alors le simple fait de savoir qu'il a ouvert les yeux me reconforte. 
Je souffle pour évacuer la pression sur mon cœur puis me rasseoi toujours le regard sur lui.