Manga x reader [Terminé]

William Moriarty x male reader ! (Moriarty the patriot)

Attention OS trèèèèèèès long, j'avais une histoire en tête mais pour ça j'ai dû mettre des détails pour que vous compreniez bien. Bonne lecture !

Doucement je frotte la serviette contre le verre en cristal encore mouillé d'un geste habitué. Le regard vide je suis plongé dans le monde de mes songes. J'ai toujours été comme cela, quelqu'un de rêveur qui préfère son univers à la réalité. C'est d'ailleurs ce qui m'a sauvé tout au long de ma pauvre vie de misère. La rue, les gangs, la famine étaient mon quotidien jusqu'à ce que je rencontre messieurs Moriarty qui lors d'une de leur mission m'ont sauvé la vie. Et pendant toute cette période de ma vie, mes rêveries m'ont aidée à tenir le coup dans tout ce désordre que représente mon existence.

Il y a de un an déjà j'ai été kidnappé par un noble avide de pratique sexuelle homosexuelle. Il violait les jeunes hommes qu'il rencontrait avant de les tuer de sang froid. A cette époque je n'avais gère connaissance qu'un tel individu courait les rues c'était, malgré l'horreur des crimes, rester assez secret et la population n'en avait pas vraiment entendu parler. Je me souviens comme si c'était hier de cette nuit d'hiver. Alors que je faisais la manche je me souviens avoir entendu des bruits de pas, comme j'étais dans une rue passante je n'y ai pas fais attention et j'ai continué à somnoler, blotti contre un bout de carton. Mais c'est quand les pas se sont fait plusieurs et proche de moi que j'ai ouvert les yeux et je les ait vu : un noble et son homme de main devant moi. Je n'ai gère eu le temps de comprendre ce qui se passait qu'ils m'ont assommé.

Quand je me suis réveillé j'étais nu comme un ver et devant se tenait le noble et son sourire malsain. Jusqu'à maintenant je n'arrive pas à l'oublier, ce sourire est comme gravé dans ma mémoire et je fais souvent des cauchemars où il réapparait. La suite je ne m'en souviens plus très bien, maitre William m'a expliqué que les trous de mémoires suite à des épisodes traumatisant sont normaux et qu'il ne fallait pas s'inquiéter. Comme quoi mon cerveau veut me protéger de toute séquelles et place ces souvenirs dans mon subconscient.

Ce dont je me rappel est une course poursuite entre lui et moi, mon corps nu qui est frappé par le froid, mes pieds écorchés par les pierres, mon souffle court et cette pensée : je vais mourir. Mais ensuite comme venu de nulle part un coup de feu à résonné. J'ai pris peur et je suis tombé à terre pour me recroqueviller sur moi-même. Ensuite des cris, des pas, l'odeur du sang et une douce chaleur. Je me souviens des bruits de sabot contre le sol en pierre, des voix graves qui s'élevaient et qui discutaient en toute tranquillité, de mon corps enveloppé dans un manteau chaud et réconfortant, puis surtout de cette main qui me caressait les cheveux dans un geste qui se voulait tendre.

Messieurs Moriarty m'ont donc recueilli chez eux en me proposant du travail dans leur immense manoir. J'ai tout de suite accepté et aujourd'hui je ne regrette absolument pas mon choix. Je suis logé, nourrit, blanchit, maitre Louis m'a appris plein de choses, commençant par les manières requises par la société, la lecture, l'écriture et tout ce que dois savoir un majordome de bonne famille. Maitre William de son côté est pris de passion pour les inégalités entre pauvres et nobles et nous en discutons souvent lorsque je lui sers le thé dans l'après midi. Maitre Albert lui n'est pas souvent au manoir, c'est un homme important qui siège au conseil et qui a beaucoup de responsabilités.

De manière générale je suis heureux dans cette vie. Je m'épanouis grandement au près de mes maitres qui me traite bizarrement plus comme un membre de leur famille qu'un domestique en commençant par leurs regards sur moi. Ils me regardent et s'adressent à moi comme si j'étais égal à eux. Ensuite tout leurs efforts pour me cultiver, lors d'une sortie en ville j'ai pu constater que très peu des domestiques de famille riche savent lire et écrire et ils ont été choqué que mes maitres m'instruise. L'apprentissage est réservé au noble... Pourtant je suis la preuve qu'un pauvre peu tout aussi réussir qu'un riche. Enfin les petites attentions que je reçois, mais surtout de la part de maitre William. Il me complimente beaucoup sur les compétences que j'ai acquises tout au long de l'année me disant que je fais des progrès et m'encourageant dans tout ce que je faisais.