Manga x reader [Terminé]

Levi x reader AU (Shingeki no Kyojin)

Bonjour, petit message pour vous dire que ce chapitre sera le dernier de ce livre de recueil de x reader ! 

Ca fait maintenant quelques années que je le tiens et que je n'écris plus dessus alors je me suis dis que tant qu'à faire je devais le terminé une bonne fois pour toute. 

Merci à vous tous d'avoir suivi mes histoires, vous m'avez vu murir et m'épanouir, merci beaucoup ! 

Je tiens quand même à vous dire que malgré ça je n'arrête pas l'écriture. J'écris un nouveau roman en ce moment même, si le coeur vous en dis n'hésitez pas à venir jeter un coup d'oeil. 

Sur ce, j'espère que vous aimerez le dernier chapitre de ce recueil ! Bonne lecture ! 

Les urgences ont toujours été un lieu de pleurs, d'espoirs, de panique mais surtout de chagrin et de deuil. Mais pour moi les urgences sont synonyme d'adrénaline. Elles sont quotidiennes et omniprésentes dans ma vie. Au fils des années on apprend à se détacher complètement des patients qu'on reçoit. J'arrive à ne pas m'attacher aux personnes qui blessés ou/et mourantes. Je me suis toujours promis de ne jamais m'attacher, pourtant je n'y suis pas arrivé. Tout ça à cause d'elle.

_ Bonjour doctor ! Me salue la jeune femme avec entrain.

Assis sur son lit, elle a un livre dans les mains et son éternel et agaçant sourire aux lèvres. Je soupire en entrant dans la petite salle de réveil dans laquelle on l'a déposé quelques heures plus tôt.

_ Encore toi, je soupire en prenant en main le dossier que l'infirmière me tend.

_ Vous savez doc, elle reprend, mon moment préféré c'est quand je vous vois à mon réveil.

Je claque ma langue contre mon palais, elle m'agace !

_ Ton niveau de sang a beaucoup baissé, je l'informe en appuyant mon regard sur ses avant bras bandés. Tu vas devoir beaucoup manger et boire en plus du sang que nous t'avons injecté.

Aucune réaction de sa part, elle doit avoir l'habitude j'imagine.

_ Aussi nous allons appeler ton psychiatre pour un énième examen psychologique. Pour sortir d'ici tu devras nous convaincre de ta stabilité mentale, si tu n'y arrive pas tu repartiras en psychiatrie.

Un grognement sort de sa bouche. Je relève les yeux de son dossier, elle s'est recouchée sur le dos et cache ses yeux grâce à ses bras. L'infirmière quitte la pièce me laissant seul avec la patiente. Je soupire encore une fois et m'assois sur le bord de son lit. Cela doit être la troisième fois que je me retrouve seul en sa compagnie, la même scène se produit à chaque fois. Soudain une voix s'élève dans la pièce.

_ Vous en avez marre de moi pas vrai doc ? Elle murmure.

Je prends mon temps avant de répondre, formulant avec finesse et précision ma réponse. Il faut toujours faire attention à ses mots quand on discute avec un patient atteint de maladies mentales. Cela fait trois fois que (T/p) (T/n) vient aux urgences pour tentative de suicide. Elle a déjà fait quelques passages en psychiatrie mais j'ai bien l'impression que l'envoyer là-bas empire son état. Mais je ne suis pas son médecin traitant, juste un urgentiste. J'ai déjà fais plusieurs demandes pour le sortir de la psychiatrie quand elle y a été envoyée une deuxième fois. Pourtant je n'ai reçu aucune réponse de leur part. (T/p) est sortie deux mois après ça.

_ J'en ai marre de te voir dans cet état. Je lui dis doucement en m'asseyant sur la chaise à côté du lit. (T/p) je sais que tu es quelqu'un de fort, elle ouvre la bouche pour parler mais je la coupe, tu n'en es pas encore consciente, tu ne l'as pas encore montrée mais je sais que tu l'es. Et un jour tu découvriras à quel point tu es robuste et vigoureuse. La preuve tu as réussi à survivre à trois tentatives de suicide.

Un silence emplit la pièce, je pense avoir choisi les bons mots, même si mon explication était un peu confuse. Je la vois hoqueter doucement, ça l'a touchée, heureusement. Doucement elle glisse ses bras de son visage. Ses yeux sont embués de larmes, je ne l'ai jamais vu pleurer jusqu'à maintenant. Son regard est si accablé, comme surcharger d'un poids beaucoup trop lourd pour lui. La jeune femme commence à rire faiblement.

_ Vous savez trouver les mots qui touchent, doc. (T/p) essuie ses larmes. Vous êtes un bon médecin docteur Ackermann, vos patients doivent vous adorer.

_ Je ne parle pas ainsi avec la plus part de mes patients, je l'informe.

_ Quoi ? Un air surpris prend place sur son visage. Pourquoi ?

Je soupire.

_ Mon travail s'arrête à partir du moment où les patients qui arrivent en urgence à l'hôpital sont hors de danger.

Mon cœur commence à battre fort dans ma poitrine. A-t-elle compris que je ne suivais que lui ? Je ne sais pas ce qui m'est arrivé la première fois qu'elle est venu ici mais j'ai fait une copie de son dossier, pour moi. Au cas où elle reviendrait. Quand je l'ai vu la première fois son visage était torturé de larmes séché, ses lèvres desséchées du manque d'hydratation. J'étais présent à son réveil, dès que son regard a croisé le mien elle n'a pas pu détourner les yeux. Quand une personne à eu un coup de foudre ça se voit, et généralement je ne fais pas attention quand une personne est attiré par moi, ça m'est en fait complètement égal. Mais l'intensité du regard de (T/p) était tel que je n'ai pas pu y rester indifférent. Elle était si captivée par moi que je n'ai pas pu l'ignorer. Je ne comprends pas pourquoi.

_ Pourtant vous suivez mon dossier. Elle constate en me jetant un regard d'une telle puissance que j'en arrête de respirer.

Je ne dis rien, je ne peux rien dire.

_ Docteur, elle se relève difficilement en position assise.

Les yeux dans les yeux elle lève sa main vers moi. Ses doigts effleurent les miens. Leur froideur me fait frissonner.

_ Est-ce que... La (c/c) commence. Je- j'aimerais beaucoup vous revoir en dehors de l'hôpital. Juste vous et moi, sans cette atmosphère de mort et de misère.

Je ne réponds pas tout de suite, j'hésite. Je ne sais pas. Une relation avec quelqu'un d'aussi instable ne pourrait que me faire du mal. J'ai déjà perdu assez de personne dans ma vie je ne tiens pas à perdre un potentiel amant.

_ Vous n'êtes pas obligé d'accepter bien sur, elle reprend précipitamment en me voyant réfléchir à la proposition, je ne voudrais pas que vous vous sentiez obligé juste à cause de ma santé mentale, je comprendrais totalement en cas de refus.

_ Non, je la coupe encore une fois. Je glisse doucement ma main et joins nos doigts. Je ne me sens pas obligé, j'accepte parce que j'en ai envie, pas parce que je me sens contraint. Mais je te préviens déjà, je ne suis pas un homme très facile à vivre.

Un petit rire s'évade de sa bouche, elle fait pression sur ma main. Ses yeux rencontrent les miens, une vague de bonheur me traverse, une euphorie s'échappe de ses yeux. J'aime m'y plonger dedans.  

Merci à tous ! 

Fin