Une drôle de Marine (Marco X Oc)

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P.D.V. MARIA

J'ai trouvé putain.

Je sais comment me sortir de là.

J'ai la solution.

Voilà 24h que j'étais enfermé dans ma chambre à me bercer d'avant en arriere, à sursauter au moindre bruit ou encore, à pleurer en silence mes peurs.

Mais j'avais trouvé.

Comme une illumination dans la pénombre.

Une flamme d'espoir qui s'allume dans les ténèbres du désespoir.

Je savais enfin comment quitter cette endroit de malheur.

Ce n'était qu'une ébauche de plan, mais c'est ce qui avait le plus de chance de réussir.

Ça allait réussir.

J'en étais certaine.

Mais je devais en parler avec Marco.

Et je n'avais qu'une solution pour cela.

Je me relève avec tous le courage du monde plus déterminé qu'à n'importe quel moment de ma vie.

J'attrape ma cape de Vice Amiral et sort de ma chambre, la tête haute et une expression à la fois froide et arrogante. J'en aurais besoin.

Je toque au bureau de Aokiji et pénètre dedans après avoir reçus l'autorisation. Akainu est là aussi et me regarde en haussant un sourcil surpris. Je fais un sourire poli en m'inclinant et me redresse bien droite. Millitaire.

_ J'ai reçus un appel d'une amie au marché.

Vérité, mais cette appel date.

_ Des brigands ont été aperçus.

Vrai aussi, mais les brigands sont les enfants un peu trop turbulent.

_ J'aimerais avoir l'autorisation d'y aller pour me... défouler.

J'avais dit ce dernier mot à l'encontre de Akainu, c'était un code entre nous et seulement nous deux pour dire : Je craque, je dois m'isoler deux heures.

Dans ces moments là, c'était souvent après le "mental" et je faisais comme une mise au point pour ne pas me faire découvrir par des gens.

Akainu sourit satisfait en pensant que je m'étais toute mon énergie pour ne pas trembler devant eux.

Si il savait....

J'ai même pas besoin de faire le moindre effort tant l'envie de te tuer est presente.

Ce qui est dure en revanche, c'est de me retenir de sourire face à ta débilité.

_ Bien sûre Maria. Meme si tu devrais envoyer quelque de moins puissant que toi.

_ Aokiji... laisse Maria y aller. Cela lui fera du bien.

Akainu m'offre un sourire hypocrite et je frissonne de peur pour la forme.

Bon dieu je devrais être actrice.

Je m'incline et sort du bureau alors que la voix de Akainu résonne dans ma tête.

Je te donne 4heures. Et je lève l'ordre de ne pas approcher les pirates, si s'en est. Mais les autres tiennent encore et tu n'approche pas de granite marins.

Waow. Trop aimable.

Avec un grand sourire, je coure en dehors de la base, je croise les garçons dans la cours et je leurs adresse un clin d'oeil.