Prologue

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P.D.V. MARIA

Aujourd'hui nous sommes lundi. Le lundi est l'un de mes jours préférés car aujourd'hui nous allons procéder à une arrestation.

Pas que j'aime arrêter des pirates. Loin de là. Je rêve de devenir pirates pour échapper à la Marine. Malgré que je sois Vice-Amiral. Ce titre n'est qu'une couverture pour que les non gradés et les pirates ignorent ce que la Marine me fait.

Surtout mon Supérieur. L'amiral Akainu. Mon Maître.

Donc aujourd'hui nous sommes Lundi ! Je vais enfin pouvoir voir le soleil après une semaine enfermé dans cette cabine.

Mais peau commençait sérieusement à m'inquiéter. Aussi blanche qu'un cadavre. Les gens se demandent souvent pourquoi je suis si pâle. Bizarrement, pas les Amiraux. Vu que se sont eux qui m'enferment à longueur de temps.

Ce n'est pas si je pouvais m'échapper. Je suis enchainée à lui.

Je soupire encore une fois quand j'arrive pour la millième fois à cette conclusion.

Je hais ma vie. Je veux mourir si c'est pour vivre comme ça.

Quelqu'un toque à la porte de ma cabine donc j'en déduis que ce n'est qu'un simple matelot.

_ Vice-Amiral Weeted ?

_ Oui ?

Ma vois est toujours aussi froide je constate. Mais heureusement, elle n'est pas cassée. Comme je ne l'ai pas utilisé depuis longtemps, j'avais peur qu'elle soit légèrement rouillée.

_ L'Amiral Akainu vous demande.

_ Bien. J'arrive. Je te remercie.

_ Euh... je... de rien.

Cela me surprend toujours autant que les non-gradés soit autant surpris quand je les remercie. Encore plus quand je les salue ou quand je leur sourie.

C'est d'ailleurs, l'un des rares choses qui me fasse encore sourire.

Avec Garp.

Qu'est-ce qu'il me manque du reste. Sainte mère de dieu ! Mais depuis combien de temps je ne l'ai pas vue ce vieux schnoque ?

Trop longtemps.

Je sort de mes pensées et sort de ma cabine la tête haute. Je dois me dépêcher si je ne veux pas être punis.

J'avance dans le couloir avec la net impression de me diriger vers mon enfer personnel.

Je remonte l'escalier et ouvre la porte. La lueur du jour m'éblouit violemment.

Résultat d'une semaine d'enfermement dans une cabine sans fenêtre.

Les rayons du soleil caressent ma peau et me réchauffe délicieusement. Je pourrais rester comme cela pendant des heures : les yeux fermés, la tête vers le ciel, profitant du soleil et de l'odeur salée de la mer.

Mais je ne peux pas pour 3 raisons.

La première, les matelots me regardent intensément. Ils ne doivent pas comprendre pourquoi je reste la sans bouger face au soleil alors que je reste de mon plein gré dans ma cabine.

La seconde, Akainu ce fils de ****, m'attend et comme je ne veux pas être punis comme c'est mon Maître. Je dois me dépêcher.

La troisième, on dirait une attardée avec limite un filet de bave qui coule.

On pourrait presque me comparer à un chien qui attend depuis trop longtemps ça promenade.

Enfin, pour certains. C'est ce que je suis. Une chienne. Qui attend sa promenade.

Je lache la poignée et m'avance à travers le pont en me fofilant entre les matelots qui me fixent intensément. Je leurs fait des petits sourires en les saluant puis monte sur le pont Supérieur.

Akainu est adossé au bastingage et me tourne le dos. Je m'approche de lui et me stoppe à environ deux mètres.

_ Maria.... tu es presque en retard.

_ Pardon Maî-

_ Amiral ! Je t'ai déjà dit de m'appeler Amiral quand il y a du monde !

_ Pardon Amiral.

_ C'est mieux.

Il le pensait un peu plus fort et je jurais que j'ai entendu le "sale chienne". Au quel je répond aussi par pensé, "va te faire foutre vieux molusque obaise !".

_ Maria. On va s'attaquer un pirate très fort et très recherché.

Il pique ma curiosité, sachant que d'habitude il se contente de me dire leurs prénoms, je l'écoute plus attentivement.

Et puis, si ce pirate est si fort, peut-être qu'il pourra m'aider.

_ Qui est-ce Amiral ?

_ Barbe Blanche.

OH MON DIEU. Le Barbe Blanche ? L'homme le plus fort du monde ? Akainu était-il sérieux ? Feingnons l'ignorance, c'est une chance à ne pas manquer.

_ ....

_ Maria ?

_ Pardon... mais qui est-ce ?

Il se retourne vers moi sous le choc et me regarde avec de grand yeux.

_ Tu ne sais vraiment pas qui c'est ?

_ ... non ?

_ L'un des Quatre Empereurs. L'homme le plus fort du monde.

Je reste impassible avec mon habituel visage blasé, mais à l'intérieur j'inplose. Akainu ne se rend même pas compte de l'erreur qu'il a commise en me révélant cet information et en me demandant de l'arrêter.

_ Bien, autre chose a savoir ?

_ Il a un fruit du demon mais il ne l'utilisera pas sur son bateau. Mais méfie toi de ces commandants. Ils sont redoutables.

Encore un point qu'il n'aurait pas dû me révéler même si je le savais déjà. Akainu. Que t'arrive-il ? Tu es en train de faire erreur sur erreur. Pour mon plus grand bonheur.

Peut-être qu'après 18ans de dur labeur et d'esclavage, je vais enfin recontrer celui qui va me délivrer ?

_ Tu peux disposer Maria. Je t'appellerais quand se sera le moment. Mais je sais qu'avec ton fruit, personne, pas même les commandants, ne pourrons faire quelque chose face à toi.

Je m'incline comme a chaque fin de discussion.

_ Bien Amiral.

Et sans plus perdre une seconde, je retourne dans ma cabine pour laisser tomber sur mon lit. Je me met sur le dos et fixe le plafond.

Barbe Blanche. Apres tant de temps....

Se sera peut-être toi mon sauveur ?

918 mots○

Une drôle de Marine (Marco X Oc)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant