Une drôle de Marine (Marco X Oc)

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P.D.V. MARIA

Je vois certains des pirates commencer à tousser et d'autre me regarder les yeux ronds.

*** : Les Time Out ? Genre, LES Time Out ?

*** : L'escouade de la marine ?

*** : Ceux qui se sont fait décimer ?

*** : Ha ! L'histoire des marines avec des pirates ?

*** : Oui ! Apparemment ils se sont fait anéantir.

*** : Mais on a pas retrouver leur Capitaine.

C'est à cette phrase qu'ils se taisent pour se tourner d'un coup vers moi. Anéantir par des pirates. Akainu n'aurait vraiment pas put trouver mieux ?

Je croise les bras pour calmer mes tremblements et les larmes qui menacent de couler. Cette fois, Marco s'assoit à côté de moi et fait de lent mouvements circulaires dans mon dos qui me calment un peu.

_ C'est, je me racle la gorge pour éviter que ma voix ne tremble de trop, ce n'étais pas des pirates.... c'était.... c'était.....

Un sanglot monte dans ma gorge et je me mords la lèvre de toutes mes forces. Je ne veux pas me montrer faible face à eux, mais j'ai l'impression que je me retrouve toujours dans un moment de faiblesse face à eux. Comme si ils brisaient mes défenses une à une pour exposer mon coeur à toutes les douleurs, peines et émotions que j'avais décidé d'oublier. Ils ramènent mon humanité à la vie.

Ace : C'était si terrible que cela ?

Je ne peux qu'hocher la tête alors que ma gorge est complètement serrée, mais au point où j'en suis, je ne peux pas, non, je ne veux pas m'arrêter. J'ai besoin de me livrer pour me libérée.

Je ne pensais jamais avoir recours à cela moi-même.

_ Sharing.

Mon sceau s'allume légèrement et je sens mon esprit s'ouvrir pour partager les images qui défilent dans mon esprit à ceux autour de moi. On plonge dans mes souvenirs, à ma place, comme si je revivais la scène. Avec mes sentiments, mes sens et ma douleur.

Un poing se fracasse sur mon visage, je sens mon nez se briser dans un bruit sinistre qui m'arrache un cri de douleur. Akainu se rapproche à grand pas alors que je le regarde complètement terrorisé par la perspective de ce qui va arriver à ma flotte.

Il m'attrappe les cheveux pour me relever face à lui, son visage défigurer par la colère me toise et je veux détourner le regard pour ne pas voir ce que j'ai peur d'admettre.

Il va me le demander.

Je vous en supplies, non.

Il m'assoit sur une chaise, enfin, m'y jette et je m'y rattrape comme je peux.

_ Alors tu pensais pouvoir me le cacher longtemps ?

_ Non ! Je vous jure que je ne sais pas !

_ Mensonge !

Il me donne une autre gifle qui me manque de me projeter au sol.

_ Arrête de mentir !

_ Je je ne voulais pas que vous le sachiez.

_ Et pourquoi cela ?

_ Vous allez les tuer ! Je ne veux pas ! Je vous en supplie, laissez les tranquilles ! Ils ne pensaient pas à mal ! Ils ne savaient pas !

_ Ils ne pensaient pas à mal ? ILS NE PENSAIENT PAS A MAL ?! Ils essayent de voler ce qui m'appartient ! Ils doivent payer !

_ Ne les tuez pas ! Je vous en supplies ! Je ferais n'importe quoi ! Je ne me rebellerais plus jamais ! Mais laissez les en paix !