chapitre 8

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POP'S

Je ris en entendant ses derniers mots. Oui, j'avoue, il manque le gui pour que j'ose faire ce que je n'ai pas eu le courage. Mais aussi qui rencontre une femme et l'embrasse comme un fou une minute après. J'aime le sexe, c'est vrai , mais me bruler les ailes et me fracasser le corps, ça je préfère encore moins.

Je ne peux empêcher mon regard de dériver plus bas , a chaque fois plus bas. Comme si mon cerveau et le sien se sont passés le mot, elle se retourne juste au moment où mon regard atteint son objectif et mes yeux ne se gênent pas pour mater ses fesses bombées et je l'espère bien ferme.

Elle fixe les cadres accrochées au mur alors que plusieurs fantasmes défilent dans ma tête. Fantasme qui deviennent de plus en plus érotique a chaque fois. Suis-je le seul qui ressent cette attraction violente et presque animale entre nous.

Bordel faut que je prenne l'air , sinon je risque de la prendre ici , au milieu du salon sans aucune retenue.

- Excusez moi , allons dans mon bureau pour mieux parler.

Je me pince les lèvres justes après avoir sorti ma phrase complètement absurde. Je suis en train de l'attirer dans l'antre du loup. Je vais me tuer , je suis en train de me suicider.

Elle me suit ; j'entre et elle ferme derrière elle.

Elle scrute de long en large mon bureau.

- Waouh ... c'est rempli de photo de votre.....

- Fille . c'est ma fille , ma princesse.

Je prends le cadre sur mon bureau et sourit en admirant ma princesse.

Une petite lueur recouvre ses iris mais disparait très vite .

- Elle est toute mignonne.

- Oui très mignonne mais une vrai diablesse quand elle le veut.

Son rire doux emplit mon bureau et un frisson violent me prend. C'est de la torture.

Elle prend place et je tire le fauteuil a coté

Je dépose le trésor qu'elle m'a ramene et elle le prend

- Je l'ai trouvé dans mon manteau et je .... J'ai pense a le ramener et vu qu'il y avait l'adresse derrière... je .. je n'ai pas hésité et maintenant que je ... vois comment votre fille vous rend complétement gaga, je me dis que j'ai fait le bon choix.

Je n'ai pas tout retenue, rien que de ne voir ses lèvres bougées m'a déconcentré.

- Humm... oui oui bien sur

Elle se racle la gorge et me regarde droit dans les yeux . j'ai l'impression qu'elle s'échauffe la voix, qu'elle se répète ce qu'elle doit me dire mot par mot dans sa tête

- Et votre femme ? je ne vois aucune photo d'elle et de vous ou avec votre fille.

Elle me tend une perche, elle me tend une putain de grande et longue perche. Bordel, je me vois courir a en perdre haleine juste pour la saisir et la garder avec moi.

Je prends alors tout mon temps et ma voix la plus rauque pour lui répondre

- Je n'en ai pas . je n'ai pas de femme .

On se regarde dans le blanc des yeux. Moi fiere de sa question et de ma reponse et elle , heureuse de ma reponse.
Rien ne peut interrompre ce moment et pour la première fois , je prie silencieusement pour qu'elle s'entende bien avec ma princesse.
J'aimerais les voir complice , les voir tisser une relation mère -fille.

- bon je vais y aller.

Elle se lève, prête a sortir de mon bureau. Mais je ne peux pas faire la même erreur deux fois . Je me sentirai con alors.
J'attrape son bras précipitamment et la colle a moi , pour qu'elle se retrouve encore dans mes bras. Elle me regarde surpise par mon geste.

- je serais un putain de grand connard si je te laisse encore une fois partir comme ca.

Elle ne répond pas pendant un long moment avant de sourire.

- tu me dois un baiser.

Je l'embrasse sans plus attendre et c'est le gémissement de bonheur que j'entends qui me pousse a la poser sur mon bureau et de l'embrasser avec plus d'ardeur. Bourdel , ses lèvres sont si douces , si pulpeuses, si sucrées. Je ne peux plus m'arrêter et je pense que c'est pareille pour elle.

Bordel , je ne pense pas pouvoir m'arrêter un jour

Un Noël chez les bikersOù les histoires vivent. Découvrez maintenant