Je me réveillais, le corps ensanglanté. Au début, je ne me souvenais plus pourquoi, puis la mémoire me revînt, les événements de la veille, son départ, mon désespoir, ma volonté d'en finir. En y repensant je me mis à pleurer. Je n'étais qu'une incapable, même me suicider correctement je n'y arrivais pas.
Les marques sur mes poignets me faisaient souffrir et la tête me tournait. Je songeais à approfondir mes entailles mais je n'en avais pas la force.
Quelqu'un sonna à ma porte, me tirant de ma réflexion.
-Ouvre la porte, on doit parler, dit la voix derrière la porte.
Mon cerveau embrouillé n'arrivait pas à la reconnaitre pourtant elle ne lui était pas inconnue.
-Aller, s'il te plait, je suis désolée, je ne pensais pas ce que j'ai dit hier, continue la voix.
Je la reconnais enfin, derrière la porte, cette voix, c'est celle de la femme que j'aime, ma petite amie, ou ex-petite amie, je ne sais plus trop. Utilisant mes dernières forces, je titube jusqu'à la porte pour la faire entrer.
-Merci, je suis vraiment déso... elle se stoppe quand je lui tombe dans les bras, à bout de force et couverte de sang. Mais qu'est-ce qui t'est arrivé ? Je t'emmène à l'hôpital.
Elle nous fit transplaner à Saintes-Mangoustes. En moins de deux minutes j'avais une chambre et deux médicomages refermant mes coupures.Je rouvris les yeux et ils rencontrèrent ceux inquiets de ma femme.
-Salut, me dit-elle
-Salut, répondis-je d'une voix enrouée
-Que s'est-il passé Pansy ?
-Je ne me rappelle plus. Je me souviens avoir beaucoup bu et que je voulais en finir.
Pansy Parkinson, la reine de Serpentard, fière héritière d'une grande famille de sang-pur, c'était moi. Je suis tombée bien bas.
Je voyais bien que ma chérie peinait à trouver les mots.
-Je ne sais pas quoi te dire, dit-elle enfin, ce que tu as fait est très grave et le pire c'est que tu l'as fait à cause d'une de mes erreurs. Je suis vraiment désolée, je ne voulais pas te faire de mal et je ne pensais pas ce que j'ai dit. Je t'aime Pansy, je t'aime vraiment, je voudrais passer ma vie avec toi. Si tu le veux bien sûr. Finit-elle en pleurant.
-Évidemment que je le veux, dis-je en pleurant également, je t'aime, je t'aime de tout mon coeur Hermione.Voili voilou, j'espère que cet os vous aura plus. Je l'ai écrit il y a longtemps donc le style d'écriture est un peu moins bon.
VOUS LISEZ
Recueil d'OS Pansmione
Любовные романыUn petit recueil d'OS sur un couple que j'adore 🥇: #pansmione (23/06/21)