Une protection rapprochée

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- Je n'ai pas besoin d'être protégée !

- Hermione, je sais que tu tiens à ton indépendance, mais tu as été menacée de mort.

- Mais ce n'est qu'un petit plaisantin, ce n'est rien de sérieux.

- Hermione, même si c'est un plaisantin, tu es ministre de la magie, la meilleure qu'on ait eu depuis plusieurs siècles, on ne peut pas se permettre qu'il t'arrive quelque chose.

- Harry, je ne veux pas, tu sais très bien que dans ses conditions je risque de conduire ton agent à la démission.

- Ca j'en doute madame. Je suis plutôt du genre tenace.

- Sérieux Harry, Parkinson, c'est elle qui doit assurer ma sécurité. Tu veux ma mort.

- Je suis toujours là vous savez. Ecoutez, je sais qu'on a eu des différents par le passé, mais nous sommes adultes et votre sécurité vaut plus que des querelles d'enfants.

- Depuis quand êtes vous aussi sage madame Parkinson ? Cela ne vous ressemble pas.

- Les gens changent Hermione. Ils ont tous changé. Tu le saurais si tu daignais venir boire un verre avec tout le groupe. Le bar de Drago est vraiment bien.

- J'y réfléchirai. En attendant je n'ai toujours pas besoin de protection.

Des coups retentirent à la porte.

- Bon, j'ai du travail, on en reparlera plus tard. Entrez !

La porte s'ouvrit et un homme en noir lança un sort de la mort en direction d'Hermione. Celle-ci fut sauvée par Pansy qui l'a plaqua au sol. Harry désarma l'homme et l'immobilisa.

- Je crois qu'une protection rapprochée ne sera pas de trop.

- Tu as raison Harry. Parkinson, quand vous aurez fini de me prendre pour un coussin, vous prendrez vos fonctions.

- Désolée madame.

- Ce n'est rien.

- Je vais conduire cette homme en cellule. Evitez de vous entretuer les filles.

Il sort de la pièce entraînant avec lui l'agresseur.

- Bon, j'ai du travail. Tu vas pouvoir te rendre utile.

- Bien madame. Je ne savais pas que nous étions passé au tutoiement.

- Je n'ai pas fait attention. Je n'aime pas trop les formalités et nous allons devoir vivre ensemble pour une durée indéterminée, donc, tu peux aussi me tutoyer et cesser de m'appeler madame. J'ai un prénom je te rappelle.

- Bien Hermione. Que puis-je faire pour t'être utile ?

- J'ai tout ces dossiers à classer.

- Quoi ? Tout ça ! Et moi qui me plaignais de mes rapports.

- Bienvenue dans le monde d'un ministre Pansy.

Elles trièrent des dossiers toute la journée. Puis elles allèrent chez Hermione.

- C'est beau chez toi.

- Merci, j'ai une chambre d'amis au bout du couloir.

Elles passèrent la soirée à discuter, à faire réellement connaissance.

Les jours passaient et les deux femmes s'appréciaient de plus en plus. Pendant ce temps, Hermione n'a subit aucune attaque ou menace. Elle se demandait si l'homme arrêté n'agissait pas seul. Harry n'obtenait rien et commençait sérieusement à s'agacer.

- Hermione, autorise moi à utiliser du véritaserum. Il ne parlera jamais. Je sais que tu as déjà refusé, mais s'il te plait, reconsidère la question.

- C'est d'accord.

Harry obtient donc que l'homme agissait pour un homme nommé Albert Rosier.

- Je le connais, je l'ai vu lors d'un duel contre mon père, il l'a désarmé en très peu de temps, et pourtant mon père était très doué. Rosier est vraiment très dangereux.

- Nous l'arrêterons avant qu'il ne tente quoique ce soit.

Les jours suivants furent tendus. Rosier était introuvable. Hermione ne sortait plus de chez elle à la demande spécifique de Harry. Pansy restait à ses côtés et essayait tant bien que mal de la rassurer.

Une nuit, Hermione se réveilla à cause d'un bruit sourd. Inquiète elle se dirigea vers la chambre d'amis où elle trouva Pansy au corps à corps avec un homme.

- Préviens Harry, vite !

Hermione envoya son patronus et tenta d'aider Pansy. Cependant, elle ne pouvait se servir de sa magie, risquant de blesser l'ex-serpentarde. Au bout de plusieurs minutes, Pansy fut projetée contre un mur et retomba mollement sur le sol. Hermione et Rosier entamèrent un duel sans merci, enchaînant magie blanche et magie noire. Malheureusement, Rosier était un excellent duelliste et il finit par désarmer Hermione. Il eu un sourire sadique.

- Avada Kedavra !

Harry rentra juste à temps pour voir Pansy en pleurs, baguette levée; Hermione les yeux fermés et Rosier s'écroulant par terre.

Suite à cela, les événement s'enchaînèrent et en moins de quelques heures, Pansy, toujours les larmes aux yeux, fermait sa valise.

- Tu pars déjà.

- Je ne veux pas te déranger plus longtemps. Et puis, tu n'as plus besoin de moi.

- Qu'est ce que tu raconte ! J'aimerais beaucoup que tu restes. Et sache que j'aurais toujours besoin de toi.

- Vraiment ?

- Bien sûr, j'ai besoin de toi plus que de quiconque.

Pansy, n'y tenant plus, se jeta sur les lèvres d'Hermione et celle-ci répondit au baiser.

- Je crois que tu peux défaire ta valise dans ma chambre.

Elles rigolèrent et s'embrassèrent à nouveau.

Recueil d'OS PansmioneOù les histoires vivent. Découvrez maintenant