Chapitre 35

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PDV Ellena

Aujourd'hui, nous allions au party de famille de Noël de ma famille adoptive. Ça faisait des années que je n'y étais pas allée et j'avais vraiment hâte de revoir toute ma famille adoptive en même temps.

Oui, je sais, ça peut paraître bizarre, mais c'était vraiment juste mes parents adoptifs que je détestais. Le reste de ma famille adoptive étaient corrects.

Rendu au party:

Moi et Fred parlions avec mes "oncles" et "tantes" et les autres parlaient soient avec mes autres "oncles" et "tantes" ou avec mes "cousins", "cousines", "petits-cousins" et j'en passe, car ma famille adoptive était vraiment très grande. Alors, je parlais avec ma "famille" quand je vis mes "parents" arrivés.

Fred me prit par la main. Je décidai de faire comme si de rien n'était. Ils firent le tour des gens et, quand ils nous virent, ils nous regardèrent de façon bizarre, mais ils nous dirent allô quand même. Je voyais qu'un silence était tombé dans la salle. Je décidai de prendre les devants. Véro et tous les autres adultes s'étaient rapprochés de nous.

«Je pense que je ferais mieux de me présenter, car on s'est vu en vitesse l'autre jour. Alors, moi, c'est Ellena et voici mon époux Frédérick et, là-bas, il y a mes quatre merveilleux enfants, Jonathan, Yannick, Sébastien et Roxanne. Nous sommes de très bons amis de la famille et c'est pour ça que nous avons été invité à ce party, me présentai-je, hypocritement.

- Ellena? Et quelle est votre nom de famille? me demanda ma "mère".

- C'est une question que moi-même je me pose, car, voyez-vous, j'ai été adoptée et je n'ai jamais retrouvé mes parents biologiques, donc j'ignore quel est mon nom de famille.

- T'as beaucoup de culot de revenir ici après tant d'années, dit Maurice, mon "père" qui avait compris qui j'étais.

- Je n'avais pas l'intention de revenir, mais je n'ai pas eu le choix, mais inquiétez-vous pas. J'ai l'intention de repartir aussitôt que les vacances de Noël sont terminées.

- Comment ça, tu n'as pas eu le choix?» me demanda Marie-Pierre.

Véro mit sa main sur mon épaule et Fred serra ma main plus fort.

«Ma fille a fait un cancer et comme ce n'était seulement que le deuxième cas rapatrié dans toute la planète entière, et bien, tout l'équipement médical se trouvait ici.

- Et vous étiez dans l'obligation de venir à ce party de famille? demanda Maurice en insistant sur le mot famille.

- J'ai toujours fait parti de cette famille même si ça fait des années que je suis partie.

- Je ne comprend pas. M'essemble que tu nous as dit que tu ne voulais plus jamais remettre les pieds ici et que tu ne voulais plus jamais nous revoir alors pourquoi être revenue?

- Comme je vous l'ai dit, ma fille aurait pu mourir de son cancer et ce n'est pas parce que je ne voulais plus remettre les pieds au Canada que j'allais la laisser mourir.

- T'es capable de faire ça toi, mettre ta fierté de côté? me demanda Marie-Pierre.

- Quand c'est pour sauver la vie de mes enfants ou même de mes amis oui.

- De tes amis? demanda-t-elle.

- Oui, de mes amis. Ils sont la famille que j'ai choisi et pour rien au monde je ne les laisserais tomber.

- C'est bien touchant ton affaire, j'pense que j'vais pleurer. Tu ne seras jamais une aussi bonne mère que je ne l'ai été pour toi. Je suis sûre que ta maison est un vrai bordel et que tes enfants sont de vrais paresseux! me dit-elle.

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