Come back Home - Pavard

Chapitre 42

Je garais ma voiture dans l'allée de la maison familiale des Pavard, garant mon véhicule derrière celui de Benjamin, attrapais mon sac à mains et me dirigeais vers l'entrée de la maison.

Après notre pause mangée, nous avions repris la route sans aucun arrêt. Benjamin m'avait alors déposé chez moi, à ma demande et m'avais proposé de venir plus tard chez lui pour un dîner festif. J'avais accepté son invitation, je mourrais d'envie de retrouver ma meilleure amie et, je vous l'avoue, passer plus de temps avec Benjamin. J'étais donc rentrée chez moi, avais vidée ma valise et nettoyée l'ensemble de mon linge sale. Après plus d'une semaine d'absence, cela me faisait bizarre de me retrouver chez moi, seule sans la cohue de la résidence des bleu. C'était peut-être un peu trop silencieux à mon goût.

J'ouvris la porte d'entrée et entrais dans la demeure, tout en indiquant que c'était moi. Une Alice surexcitée me tomba alors dessus, me prenant dans ses bras de façon violente.

- Ah ! Il faut que tu me raconte la soirée d'hier soir ! Camille m'a dit que tu avais achetée une robe Prada ! Je veux la voir ! s'écria-t-elle en me tirant dans le salon de la maison.

- Alice, calme toi, cela ne fait même pas une minute qu'elle viens de poser les pieds dans la maison... s'exclama Rémi qui se leva pour m'embrasser.

Je saluais Rémi alors qu'Alice me broyer toujours le bras entre ses mains, essayant de contenir son excitation.

- Alors, la robe ?! s'exclama Alice, ne perdant aucunement l'objet de ses pensées.

Je réfléchissais un instant. Je ne l'avais pas embarqué dans ma valise, ni Benjamin... Nous l'avions laisser dans la chambre. Merde, une robe à ce prix.... Moi qui l'avais laissée à Benjamin pour qu'il la rende et se fasse rembourser.

- Elle est à l'hôtel... déclarais-je.

J'avais l'impression que je venais d'activer la bombe nucléaire, le regard de ma meilleure amie s'agrandit sous ma révélation.

- Comment ça, elle est à l'hôtel ?

- Elle est au pressing de l'hôtel, ils vont nous la renvoyer une fois propre, déclara Benjamin en arrivant dans la pièce.

Je me retournais vers lui, il avait les mains dans les poches et me lança un regard appuyé. Alice fut satisfaite de la réponse donnée par son frère, nous précisant qu'il était impossible d'oublier un tel vêtement et que j'aurais été inconsciente si tel était le cas.

Un soupir s'échappa de mes lèvres, ravie d'avoir échappé au courroux de ma meilleure amie, je me contentais de lancer un regard de remerciement à mon sauveur.

Je ne savais pas comment agir avec lui. Nous n'avions pas échangé de geste intime, de baiser depuis cette nuit. Il est vrai que j'avais sans doute bousillé les plans qu'il avait prévu pour la journée en souhaitant à ce que nous rentrons dans le nord. Alors c'était à moi de faire un pas vers lui. Pensait-il que je regrettais notre nuit dernière ?

Hélène débarqua alors dans le salon en compagnie de ma mère.

- Maman ! m'exclamais-je en la découvrant ici et plus que ravie de la revoir.

Je me précipitais vers elle et la pris dans mes bras. J'entendis les rires des autres face à cette effusion.

- Je suis désolé de ne pas être passée te voir plus tôt, c'était un peu compliqué en ce moment... m'excusais-je en la délaissant de ma prise.

- C'est de ma faute, Kathy, c'est moi qui ai voulus que Juliette m'accompagne, déclara Benjamin dans mon dos.

- Vous n'avez pas à vous excuser tout les deux. Benjamin, je suis contente qu'elle ai acceptée de te suivre dans ton aventure et que tu me la ramène enfin ! déclara ma mère en me remettant une mèche de mes cheveux derrière l'oreille.