Chapitre 7

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On frappait à la vitre de la voiture et je sursautai. Je levais les yeux tout en grognant et découvris Benjamin qui se tenait juste devant.

- Juliette, sort de là, je vais prendre le volant, déclara-t-il toujours aussi autoritaire.

Il se décalait de la porte alors que j'ouvris celle-ci et manquai lamentablement de tomber. Il me rattrapa alors, plaçant ces mains sur mes hanches. Je n'osais pas relever les yeux vers lui et laissais ma tête se poser sur son torse. Je ne pus empêcher un soupire de satisfaction s'échapper de mes lèvres. Je le senti prendre une grande inspiration et défaire ses mains de moi.

- Aller viens, je te ramène chez toi.

Il prit place derrière le volant et je m'installais sans broncher sur la place du passager. Le trajet se fit dans le plus grand silence. Il était concentré sur la route et je ne pus m'empêcher de l'observer. Je dus cependant m'obliger à fermer les yeux.

- Je crois que je vais vomir.. m'exclamais-je en grimaçant.

- On est bientôt arrivé, tiens bon.

Je penchais ma tête à l'arrière et essayais de réguler ma respiration ce qui par la même occasion, faisait baisser les spasmes de mon estomac.

Et la libération sonna alors, il se gara et éteignis le moteur. Il sortit de la voiture en premier, alors que j'étais d'une lenteur extrême. Il m'ouvrit la portière, tel un gentleman. Cette pensée me fit rire et il me dévisagea. Une fois sortie de la voiture, je levais les yeux sur le bâtiment devant nous.

- Oh tu sais où j'habite ? m'exclamais-je en souriant.

- T'excite pas, j'ai juste demandé ton adresse à ma sœur, soupira-t-il.

Un rire nerveux sortie de ma bouche et.. Oh mon dieu. Je me penchais alors en avant et rendis l'intégralité de ce qui se trouvait dans mon estomac sur... les chaussures de Benjamin.

- Manquer plus que ça, grimaça-t-il.

Je relevais la tête vers lui et découvris sa moue mi dégoûté mi blasé. Un rire franc sorti alors de mes lèvres.

- C'est bon, tu te fais des millions. Tu pourras t'en racheter une paire.

Je passai devant lui et entrepris, dans un premier temps, trouver mes clés puis d'ouvrir la porte de mon immeuble. Alors disons que pour ma défense, il faisait nuit noir et ok je l'admets j'étais bourré. Impossible de mettre la main sur ces fichus clés.

- Tien Pavard, cherche mes clés steuplé, dis-je en me laissant tombé sur la marche de l'immeuble.

Il attrapa mon sac à mains en soupirant et fouilla dedans. Moi, je m'occupais de retenir ma tête qui aller exploser entre mes deux mains.

- Sérieusement ? s'exclama-t-il.

Je relevai la tête et plissa mes yeux, essayant de voir ce qu'il avait dans la main. Un carré de plastique..

- Mais c'est pas mes clés ça..

- En effet, mais je vois que tu es prévoyante, dit-il en laissant retomber les préservatifs dans le sac.

- Il faut bien, car certains ne le sont pas, grognais-je.

Il mit enfin la main sur les clés et ouvrit la porte. Il m'aida alors à monter l'unique étage qui me séparé de mon appartement.

J'eu droit alors à une escorte jusqu'à mon lit. Je me laissai alors tomber dedans, contente d'y être. Et alors qu'il s'apprêtait à faire demi-tour et partir, je déclarais – sous l'emprise de l'alcool :

Come back Home - PavardOù les histoires vivent. Découvrez maintenant