Chapitre 31

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Je tentais de suivre le groupe afin de ne pas me faire distancer et les perdres.

On passa une barrière de sécurité, garder par des vigils et l'on quitta la cohu des gradins.

D'autre hurlement, cris de victoire étaient perceptible.

Le petit groupe s'arreta enfin, j'aperçus Jacques ouvrir une porte et les filles ne se firent pas prier pour entrer dans la salle.

Je fus plus réticente que les autres et m'arretais sur le pas de la porte.C'était le vestiaire des garçons. J'avais une vue imprenable sur ce qui se passer à l'intérieur.

Les garçons étaient surexciter comme jamais, hurlant de joie, chantant à tue-tête. Je sentis ma tête me tournée à la vue de cette cohue générale.

Je n'arrivais même pas à discerner où était Benjamin.

Je revins alors sur mes pas et fis demi-tour, m'éloignant de cette cacophonie. Jacques m'intima juste de pas m'éloigner trop et de rester dans les parrages, a porter de vue.

J'entrepris de reprendre mes esprits. Cette journée avait été rude pour moi. J'avais été aussi stresser que si j'avais jouer moi-même sur le terrain. J'avais l'impression qu'à chaque fois que Benjamin été dans le coins, ma vie prenait un tourant à 180°. Digne des montagnes russes, ou encore une course folle de Formule 1.

J'entendis une personne m'appeler, mais je n'y fit pas attention. Sans doute Jacques qui trouvait que je m'éloigner un peu trop.

Je sentis quelqu'un attraper mon bras et je me retournais vivement.Il était hors de question qu'il m'arrive quoique ce soit à l'autre bout du monde. Kidnapping, viol, agression.

C'est alors effrayé, que je découvris Benjamin, torse nu -ça en devenait une habitude !- essouflé.

- Pourquoi tu n'es pas venu nous féliciter avec les autres ?

Je ne pus lui répondre. Je cherchais la raison mais ne pus ouvrir la bouche.

Mon regard se glissa dans le sien. Son visage était radieux, ses yeux brillaient encore plus que d'habitude, sans doute dû à l'adrénaline qui se propager dans ses veines suite à l'effort du match.

Il se rapprocha alors encore plus de moi, son regard toujours plongé dans le mien. On était proche, très proche. Sans doute trop.

- Félicitation...

Ce fut la seule chose qui franchit alors mes lèvres. La seule chose que je fut capable de dire.

Et sans crier gars, sans que je m'y attende, il franchissa les quelques centimètres qui nous séparés, tout en continuant de me fixer afin de juger ma réaction.

Il pencha sa tête vers moi, dans une lenteur extrême. Il posa l'une de ses mains sur ma joue, l'autre tenant toujours fermement mon bras.

Avait-il peur que je m'échappe ?De nouveau il se stoppa, attendant sans doute un accord ou une désaprobation de ma part.

Mais je ne fit rien. Rien qui pourrais lui indiquer que j'acceptais sa demande ni même rien qui le ferait stopper dans ce qu'il allait effectuer.

Je sentais tout, son souffle sur mon visage, sa paume chaude contre ma joue et son regard qui m'incendier complétement.Même si mon coeur était sur le point d'exploser de cette attente languissante, je ne montrais aucune impatience, ne voulant pas rompre notre bulle. Ne pas rompre notre instant à nous.

Et enfin, après ce qui fut une éternité pour moi et dans un élan un peu plus violent.Il mit fin à la distance qui séparer nos lèvres et mon corps s'éléctrisa complétement lorsque ses lèvres touchèrent les miennes.

Come back Home - PavardOù les histoires vivent. Découvrez maintenant