Come back Home - Pavard

Chapitre 35

Je sentis le lit s'affaisser sous un poids et le bruissement d'un tissus. J'entrouvris légèrement les yeux et ils se posèrent sur Benjamin qui était assis sur le lit, au niveau de mes pieds.

Il s'affairait à me retirer mes converses, se débattant avec les lacets.

- Qu'est-ce que... ? marmonnais-je la voix endormie.

Il releva alors les yeux vers moi.

- Tu t'es endormie en bas, dans le canapé... Alors je t'ai ramené ici.

Mon cerveau se mit donc en marche rapidement, me souvenant de la dernière fois qu'il m'avait ramener au lit, j'avais fini en sous-vêtement.

- Ne t'inquiète pas, je te retirais juste tes baskets, me rassura-t-il.

Je ne sentis plus de poids sur la couverture indiquant qu'il s'était relevé. Un soupire de soulagement s'échappa de mes lèvres et laissais retomber ma tête sur l'oreiller.

- Tu ne veux pas enfiler un pyjama ? demanda-t-il.

Je grognais, je n'avais aucunement envie de sortir de mon cocon moelleux. Mais il n'avait pas tord, ma jupe en jean n'allait pas être très confortable pour dormir. J'ouvris légèrement les yeux et glissais mes mains sous la couette au niveau de ma jupe. Je me tortillais alors sous le draps tout en l'enlevant. Puis je sortie le vêtement et le laissa tomber sur le sol.

Je refermais de nouveau mes yeux et entendais Benjamin se déplacer dans la chambre grâce à ses chaussures de ville.

De nouveau bruissement de vêtement. Qu'est ce qu'il faisait ?

Trop curieuse, je ne pus me retenir d'ouvrir un œil et de jeter un regard où il se trouvait.

Il se tenait près de son bureau et déboutonnait sa chemise. Il avait au préalable défait sa cravate qui pendait le long de son torse.

Mon dieu... Pourquoi avais-je ouvert les yeux....

La vision que j'avais actuellement était digne d'un mirage ou d'un calendrier sexy, a vous de choisir. Sa chemise à moitié ouverte, laissant deviner son torse pâle et musclé... Avec cette cravate...

Il releva la tête et son regard croisa le miens. Je me dépêchais de refermer rapidement les yeux, prise la mains dans le sac. Je sentais mes joues rougir. J'avais l'esprit complètement embrumé par cette vision. J'entendis un ricanement venant de sa part et je me retins de ne rien dire.

Soudain, je sentis quelque chose atterrir sur mon visage. Je grognais de mécontentement et récupéra la chose qui venait de me tomber dessus. C'était lisse, doux et en tissus.

J'ouvris alors les yeux définitivement et les posèrent sur le tissus. C'était sa cravate.

- Elle t'a fascinée toute la soirée, alors je te la donne, déclara-t-il en enlevant sa chemise.

J'étais incapable de lui répondre en lui lançant une pique. Car, navrée, mais j'étais littéralement liquéfié sur place face à la vision qu'il m'offrait actuellement. Déjà le déboutonnage de chemise m'avais embrumé le cerveau mais là... Il était torse nue, avec son pantalon de costume. Je pouvais à loisirs examiner sa carrure, ses épaules, ses muscles dessinés...

Je le suivis du regard alors qu'il s'installait de l'autre côtés du lit, il s'assit et entreprit de retirer ses chaussures de ville. Contractant ainsi ses bras....

Je laissais de nouveau ma tête retomber brutalement sur l'oreiller, attrapais un de ces oreiller et grognais dedans.

J'entendis un rire. Il devait me prendre pour une folle avec cette attitude franchement bizarre.