Come back Home - Pavard

Chapitre 49

Je délaissais l'ensemble de mes vêtements sur le sol de la salle bains et entrais dans la douche. Je me plongeais sous l'eau tiède, essayant de savourer les bienfaits de celle-ci alors que j'étais toujours aussi énervée contre Benjamin.

Perdue dans mes pensées, je ne sentis pas sa présence derrière moi. C'est uniquement lorsque je me retournais pour aller attraper le shampoing que je tombais sur lui. Il avait pris place dans la douche à mes côtés, entièrement nue et les poings serrés le long de son corps.

Je le dévisageais dans un premier temps, surprise par cette apparition. Je ne m'attendais pas à ce qu'il me rejoigne. Mon regard parcourut son torse tendu, se soulevant rapidement. Je relevais les yeux vers son visage, sa mâchoire était serrée et ses yeux étaient noir de fureur. L'eau avait aplati ses cheveux, collant ses bouclettes sur son visage et ruisselait sur son corps si parfait.

Je ne pus m'empêcher mes yeux de glisser sur son corps et apprécier la vue. Mes pensées furent incohérente immédiatement. La colère c'était évanoui pour remplacer ce sentiment par un autre. Je ne pus m'empêcher de mordre ma lèvre devant cette vision et je vis ses yeux glisser sur ce mouvement, ce tic nerveux qui lui faisait à chaque fois perdre le contrôle.

Cela ne manqua pas, il réduisit la distance entre nos deux corps en une enjambée et posa ses mains de façon possessive sur mes hanches, plaquant son corps viril contre le miens. Je plongeais mon regard dans le sien, le défiant et essayant de décrypter cette colère dans ses yeux.

Il pencha son visage vers le miens mais l'arrêta à quelques centimètres, ses lèvres frôlèrent les miennes dans un geste provocateur, me faisant languir. Je posais alors enfin mes mains sur lui, d'abord sur ses épaules, puis parcourant enfin son torse. Son sourcil droit se releva, interrogateur, en sentant ma main descendre toujours plus bas.

Tu voulais jouer Pavard, alors je joue moi aussi.

Je sentis son souffle se bloquer dans ses poumons et il me dévisagea, surpris de mon geste si audacieux. Il me repoussa alors, me faisant lâcher ce que j'avais empoignée de ma main droite et je reculais d'un pas. Il refit un pas en avant et fondit directement sur mes lèvres. Il n'était plus question de provocation ou de jouer.

Ses lèvres et ses mains étaient brutales, avides et possessives. Rien à voir avec les fois précédentes. D'un geste rapide et mesuré, il me plaqua contre la parois de la douche et son corps se referma sur moi, m'empêchant toute fuite. Mais je ne fuirais pas, je n'en avais aucune envie.

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- Maman s'éclate comme une folle ! Elle hésite même à te demander un emplois à mi-temps, s'exclama la voix de ma meilleure amie à travers le haut parleur de mon portable.

Un sourire prit par de mes lèvres en entendant cette révélation.

- Ah ouais ? Je vais y réfléchir, déclarais-je en continuant de préparer le dîner.

- Alors c'est comment Nice ?

- Très jolie. Tu aimerais beaucoup.

- J'espère que vous remplissez vos journées d'activités autres que charnel.... En faite, non je ne veux rien savoir... répliqua Alice.

Un rire s'échappa de ma bouche alors que j'imaginais très bien la moue de dégoût que devait afficher son visage.

- Benji est là ?

Je relevais la tête de ma planche à découpé et jetais un regard circulaire sur la pièce. Le salon était vide. Je tournais de nouveau la tête vers la porte d'entrée mais la nuit était tombée et je n'arrivais pas à discerner quoique soit. La voiture n'était toujours pas garée dans l'allée.