Come back Home - Pavard

Chapitre 40

**************Attention ce chapitre contient une scène explicite**************

J'étais prête. Enfin visuellement. Car mentalement, je ne savais pas.

Tout en me préparant pour cette soirée, je suivais, grâce à la télévision, le retour victorieux de l'Equipe de France.

J'avais donc enfilé l'entièreté de nos achats, avais eu quelques difficulté pour fermer la robe seule mais mission réussi.

J'enfilais les talons tout en maintenant mon regard rivé sur l'écran qui affichait le visage radieux des garçons. Ils avaient joué le jeu en enfilant un costume. Ils saluaient la foule qui c'était amassé sur les champs Elysées. Un rire s'échappa de mes lèvres en voyant Paul effectuer sa danse de la victoire, sous le regard moqueur de Kilian et Benjamin.

Un coup fut donner sur ma porte, je me relevais du lit et allais ouvrir, les pas manquant d'équilibre sur mes talons. J'ouvris la porte sur Camille. Je fus éblouis par sa tenue. Sa robe longue tombait parfaitement avec ses chaussures et elle resplendissait de mille feu.Je la complimentais, sincèrement.

- Merci ! s'exclama-t-elle en souriant. Tu devrais te voir aussi !

Elle m'attrapa alors le bras et m'obligeait à me mettre devant le miroir de l'entrée de ma chambre.

Je laissais alors mon regard se poser sur mon reflet et je fus surprise par ce qu'il me renvoyait. Dans un premier temps, j'eu du mal à croire que c'était moi. La robe patineuse noir s'arrêtait à mes genou, le tissu du haut était légèrement travailler donnant ainsi de l'élégance à la robe. Les chaussures allaient parfaitement à la robe et la hauteur des talons rendaient mes jambes plus longues et gracieuses. Ma coiffure était simple, une queue basse, seule deux mèches libre sur le devant.

- Prête ? me demanda mon amie.

J'acquiesçais, attrapais ma pochette où j'avais glisser mon portable, éteignis la télévision et suivis mon amie dans le couloir.

L'on retrouva Jacques qui nous indiqua qu'une voiture nous attendais déjà et que d'autres compagnes étaient déjà sur place.

L'on grimpa, sans nous poser de question, dans la berline noir garée devant l'hôtel et celle-ci nous déposa rapidement vers le lieux de la soirée. Le soleil était encore haut dans le ciel et il faisait encore chaud.

La voiture s'immobilisa devant un nouvel hôtel, encore ! Je pus lire l'inscription "Shangri-La Hôtel" qui était fixé sur la devanture. Je ne pus m'empêchais de me reculer un peu pour admirer l'architecture du bâtiment, typiquement parisien.

Un homme nous indiqua l'entrée et accompagnée de Camille, nous passèrent par une cours puis entrèrent dans l'hôtel. Je fus instantanément subjuguer par le hall. Mes talons claquaient sur le carrelage en damier, le nez en l'air, j'observais ce lieux. Un escalier en marbre se tenait à notre gauche, menant à l'étage supérieur, bordé d'une rampe en fer forgé. Une statut en or se tenait sur le côtés de l'escalier, soutenant ainsi un énorme lustre.

C'était inimaginable, même dans mes rêves les plus fous. Digne d'un compte de fée.

L'on continua notre chemin, grimpant le majestueux escalier jusqu'à l'étage supérieur. J'étais bien loin de pouvoir me remettre mes émotions immédiatement car l'étage était à la hauteur du rez-de-chaussée. L'on nous conduisit jusqu'à une pièce tout aussi grandiose. Du monde était déjà présent et je reconnus parmi les convives quelques unes des compagnes des membres de l'équipe.

Le sol était recouvert d'un tapis énorme, type Louis XVI, des tables rondes étaient disposés dans la salle, dressés par de la vaisselle distinguée. Mes yeux se levèrent sur le plafonds, admirant le lustre gigantesque qui s'y tenait au milieu et observais les fresques qui recouvraient les quatre coins du plafond.